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Archive for août 2021

Artmarket.com : 2T 2021 en croissance à double chiffre, réévaluation du fonds documentaire d’Artprice, augmentation tarifaire des abonnements, NFT

2021/08/09 Commentaires fermés
Chiffre d’affaires en K€2T20212T2020Variation en %
Internet13051124+16
Indices et prestations1181190
Total 2T 202114231243+14

Chiffre d’affaires en K€ : 1S2021 / 1S2020 / variation en %

Internet : 3535 (2021) / 3310 (2020) / +7%

Indices et autres prestations : 192 / 180 / +7%

Total 1er semestre 2021 : 3727 / 3490 (2020) / +7%

Artmarket.com enregistre une progression de +14% de son CA au T2 2021.

En dépit de la crise sanitaire sans précédent qui frappe le monde en 2021, le chiffre d’affaires d’Artmarket.com s’affiche bien au-delà des objectifs dans une année 2021 où les salons, foires et expositions des clients d’Artprice by Artmarket ont connu de très nombreux reports sur le second semestre. Artmarket.com est considérée comme une valeur résiliente face à la pandémie mondiale.

Au 1er semestre 2021, le Marché de l’Art a retrouvé toute son intensité en salles de ventes, en dépassant les niveaux de 2019 grâce à la dématérialisation et à l’explosion des ventes numériques (voir le Rapport Semestriel sur le Marché de l’Art mondial d’Artprice by Artmarket publié le 04 août 2021 : https://www.prnewswire.com/news-releases/artmarket-com-analyse-du-s1-2021-par-artprice-le-marche-de-l-art-sort-avec-brio-de-la-crise-sanitaire-renforce-par-sa-mutation-numerique-819583608.html)

Réévaluation du fonds documentaire d’Artprice by Artmarket, dans les conditions légales des articles 123-18 du Code de Commerce, de la norme IAS 16 et de l’article 31 (V) de la loi 2020-1721 du 29 décembre 2020, impactant positivement les fonds propres et augmentation tarifaire des abonnements :

Suite au communiqué du 22 février 2021 intitulé « Artmarket.com : Le fonds documentaire d’Artprice est l’alternative mondiale à la fermeture des archives de Christie’s Londres pour les professionnels de l’art » ainsi que celui du T1 2021 diffusé au mois de mai, Artprice by Artmarket a régulièrement informé le marché sur sa prise de conscience relative à l’importance d’exploiter son fonds physique de catalogues papier de ventes aux enchères d’œuvres d’art.

Cette somme d’archives unique au monde appelée « la Collection Artprice », remontant au plus tôt jusqu’en 1766, se devait donc d’apparaître à sa valeur réelle dans les comptes d’Artmarket.com qui a décidé librement de sa réévaluation, dans les conditions légales des articles 123-18 du Code de Commerce, de la norme IAS 16 et de l’article 31 (V) de la loi 2020-1721 du 29 décembre 2020 codifié à l’article 238 bis JB du Code Général des Impôts, avec une demande de rescrit fiscal.

Le montant exact de cette réévaluation sera communiqué au marché en septembre 2021, dans le rapport financier du premier semestre 2021.

Cette réévaluation porte sur les comptes semestriels arrêtés au 30 juin 2021. Cette décision a pour effet d’impacter, par une augmentation très conséquente, les capitaux propres sociaux et consolidés de la société Artmarket.com.

Cette évolution, confirmée par la réévaluation du fonds documentaire d’Artprice by Artmarket, permettra également d’augmenter très significativement les tarifs d’abonnements et d’impacter le CA d’Artmarket.com.

Cette augmentation tarifaire des abonnements va se construire avec le rajout de nouveaux services payants basés sur le fonds de catalogues de ventes et manuscrits physiques depuis 1700 à nos jours détenus, par Artprice by Artmarket.com.

Artmarket.com fournira un service exclusif générant de nouveaux revenus consistant à procéder à des recherches certifiées sur la traçabilité des œuvres d’Art, à travers les centaines de milliers de catalogues de ventes et notes manuscrites depuis 1700.

Artprice répond ainsi à des besoins croissants venant des études notariales pour les successions, pour les collectionneurs, les musées, les professionnels, les marchands d’Art, les assureurs, les avocats (pour la recherche des biens spoliés par exemple pendant la Seconde Guerre mondiale), qui désireront valoriser au mieux les œuvres détenues en connaissant très exactement leur parcours et leurs origines dans les méandres des ventes aux enchères.

Seuls les experts, professionnels et institutionnels accrédités par Artmarket.com seront autorisés à entreprendre physiquement des recherches au sein même des multiples salles d’archives sécurisées bâties au fil des décennies sur plusieurs plateformes sécurisées et bâtiments.

Ce service unique au monde va permettre de faire émerger, au sein du groupe Artmarket, une nouvelle source d’activité s’appuyant sur un fonds documentaire corporel d’une très haute valeur financière révélant par ailleurs de nouvelles ressources incorporelles de dimension historique à exploiter.

Artprice by Artmarket possède effectivement plusieurs centaines de milliers de catalogues de ventes et notes manuscrites depuis 1700 venant de plus de 6 300 Maisons de Ventes disparues ou encore en activité. Ce fonds exceptionnel et unique au monde s’enrichit d’année en année, au fil des nouvelles sessions de ventes publiques à l’échelle internationale.

Il s’agit en effet du plus grand fonds mondial de catalogues de ventes papier et manuscrits, avec en plus le document ou manuscrit original de la Maison de Ventes certifiant le résultat de la vente.

Le catalogue de vente papier original est une pièce juridique, historique et économique extrêmement rare, comportant une multitude de mentions, au-delà de celle du prix d’adjudication. Figurent au premier rang : les œuvres invendues, suivies des droits de préemption, des droits de repentir et droits de retrait, interventions des ayants droit, avis à tiers détenteurs, interdiction de sortie du territoire etc …) et, pour les plus anciens, le nom de l’acheteur et du vendeur.

Le catalogue de vente (papier) est une source fondamentale pour l’histoire de l’art. Les renseignements qu’il délivre sont essentiels pour retracer l’histoire des œuvres et des collections mais aussi pour comprendre et étudier la structure du Marché de l’Art, ou encore pour appréhender le goût d’une époque.

La valeur documentaire des catalogues de vente (papier) est incontestable et ils sont devenus des instruments de recherche indispensables.

Le catalogue de vente (papier) présente toute information utile sur les biens vendus et les conditions de leur vente. Il engage la responsabilité de l’opérateur (Maison de Ventes, commissaire-priseur judiciaire, maître d’enchères, auctioneer, expert, plateforme d’enchères numériques agréée …).

La description des objets est sincère et précise. Elle informe sur l’état réel et visible du bien. Lorsque la valeur de l’objet le justifie, il est recommandé d’établir un rapport d’état («condition report») qui signale tout défaut visible, manque, altération, accident, ajout, restauration et modification apportés aux biens.

https://www.inha.fr/fr/bibliotheque/collections/le-catalogue-de-vente.html

En effet, le catalogue de vente papier a une singularité unique en son genre qui n’existe pas dans l’édition. Son tirage mondial, pour les plus grandes Maisons de Ventes n’excède pas les 5 000 à 10 000 exemplaires au maximum. Le catalogue de vente papier, pour des raisons juridiques, contractuelles et coutumières, ne peut pas être réédité, ce qui explique sa forte valeur marchande.

Dans le passé, avant 1960, le tirage mondial du catalogue de vente papier n’excédait jamais ou que rarement quelques centaines d’exemplaires.

De 1840 à 1930, pour séduire les grands collectionneurs, les catalogues anciens étaient constitués de lithographies originales parfois signées par la main de l’artiste.

Dernièrement Christie’s a annoncé, à la surprise générale, la fermeture de ses archives pour les professionnels de l’art, faisant immédiatement du fonds documentaire d’Artprice la seule alternative mondiale en 2021 à leurs besoins vitaux.

« Les catalogues de ventes, dont les premiers remontent à 1766, sont une ressource inestimable pour les spécialistes. Face à cette décision de fermeture, ils ont exprimé leur colère et leur incompréhension. » lisait-on le 22 Févier 2021 dans Le Figaro et comme rapporté par The Art Newspaper.

Autres Perspectives 2021 / 2022 :

– Nouveauté : Artprice prépare sa plateforme NFT, artprice-nft.com, artmarket-nft.com, qui pourra répondre à la demande des 760 000 artistes référencés dans les banques de données Artprice by Artmarket et de l’ensemble des professionnels du Marché de l’Art. Les NFT sont la preuve de la dématérialisation du Marché de l’Art que certains voulaient ne pas croire possible.

– La Place de Marché Normalisée ® aux enchères et à prix fixe d’Artprice by Artmarket est appelée à sortir de la législation européenne.

– Depuis l’origine en 1997, Artprice by Artmarket anticipe la dématérialisation du Marché de l’Art. Cette dématérialisation est désormais la seule issue pour les acteurs influents du Marché de l’Art, Maisons de Ventes, galeries, musées, foires et salons, etc.. Il n’y aura pas de retour en arrière.

En témoigne tout récemment l’article de FranceTvInfo.fr au titre explicite : « Coronavirus : les ventes aux enchères en ligne explosent ». Ce changement de paradigme, accéléré par la crise du Covid-19, fait exploser les ventes de biens matériels et immatériels sur Internet ; selon Marc Lolivier, délégué général de la Fevad : « La crise a fait gagner 4 ans au développement de l’e-commerce » dans Les Echos.

Les grandes Maisons de Ventes, notamment Sotheby’s, affirment qu’elles vont atteindre, au cours de l’année 2021, leur objectif de 2025 en matière de dématérialisation sur Internet.

– Le passage des enchères via Internet et le temps passé à domicile en très nette augmentation font que les internautes ont besoin de données fiables et indépendantes, celles d’Artprice by Artmarket, pour participer aux enchères en toute sécurité, que ce soit en tant que vendeur ou acheteur, et s’informer sur le Marché de l’Art. La fréquentation des banques de données d’Artprice by Artmarket, en très nette hausse, est un bon marqueur.

Artmarket.com est à la base de la normalisation du Marché de l’Art et donc de sa dématérialisation à travers sa Place de Marché Normalisée® aux enchères et à prix fixe.

Cette normalisation, initiée depuis 2001 par le rachat de Xylogic Suisse, fait l’objet d’une protection intellectuelle sur l’ensemble des pays où le Marché de l’Art opère.

Le nombre d’annonces en ligne de la Place de Marché Normalisée® d’Artprice by Artmarket est en forte croissance. Plus de 72 000 œuvres (avec un prix moyen de 8000 euros) sont en ligne : https://www.artprice.com/marketplace?p=1&sort=price_sorted_eur-desc

La Place de Marché Normalisée® bénéficie notamment des DNS génériques « Artmarket.com, Artmarket.net, Artmarket.org » qui captent naturellement les recherches sur le Marché de l’Art, la langue anglaise étant la langue du Marché de l’Art. Sur la requête « art market », il apparaît que les 12 premiers résultats naturels non sponsorisés sur 3,33 milliards de résultats sur Google.com pointent sur les banques de données d’Artprice by Artmarket.

Plus que jamais, en 2021, dans un marché de l’art dématérialisé, la règle d’or pour le commerce en ligne est la confiance. Dans le cadre du Marché de l’Art, Artprice by Artmarket.com est l’unique référent mondial depuis plus de 20 ans.

Pour information, l’Art présente une alternative de placement de plus en plus recherchée, notamment par les taux nuls ou proches de zéro qui laminent l’épargne.

Copyright 1987-2021 thierry Ehrmann www.artprice.comwww.artmarket.com

Le département d’économétrie d’Artprice répond à toutes vos questions relatives aux statistiques et analyses personnalisées : econometrics@artprice.com

En savoir plus sur nos services avec l’artiste en démonstration gratuite :
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A propos d’Artmarket.com :

Artmarket.com : Analyse du S1 2021 par Artprice, le Marché de l’Art sort avec brio de la crise sanitaire, renforcé par sa mutation numérique

2021/08/06 Commentaires fermés

Au 1er semestre 2021, le Marché de l’Art a retrouvé toute son intensité en salles de ventes. Les foires qui reprendront en septembre, si tout va bien, devront toutefois composer avec un nouveau Marché. L’arrivée fracassante des NFT et des prix étourdissants pour les œuvres de très jeunes artistes en vogue attestent d’un profond désir de bousculer l’ordre établi. Les collectionneurs se montrent pressés d’investir sur un Marché de l’Art 2.0, quitte à court-circuiter les galeries ; de nombreux artistes ont eux-mêmes le désir de tirer parti de la transformation numérique du Marché de l’Art ; enfin, les Maisons de Ventes semblent vouloir jouer le jeu de la disruption.

Les indicateurs Artprice de la santé du Marché de l’Art (S1 2000 – S1 2021)
Produit de ventes, adjudications, taux d’invendus et prix record (au 1er semestre)

Les indicateurs Artprice de la santé du Marché de l’Art (S1 2000 – S1 2021)

thierry Ehrmann, Président et Fondateur d’Artmarket.com et de son département Artprice : « Deux Marchés de l’Art coexistent à présent : l’un organique, l’autre disruptif . Le premier se place dans la tradition, celle de l’Histoire de l’Art, avec ses codes, ses musées, ses galeries, ses foires, ses biennales, etc. Le second embrasse un monde en pleine recomposition, qui conteste l’Histoire officielle à travers les mouvements #metoo ou #blacklivesmatter, et tourné vers les nombreux défis qui l’attendent, à la fois politiques, climatiques, sanitaires et technologiques ».

La présente analyse fournit une vue globale des transformations entreprises au S1 2021. La distinction entre un « nouveau » et un « ancien » Marché de l’Art est purement théorique mais permet de prendre conscience des mécanismes qui sous-tendent désormais toute une partie des échanges. Cette approche permet en particulier de comprendre pour quelles raisons l’œuvre The first 500 days (2021) de Beeple a pu être achetée 69m$, alors que son prix de départ était de 100$ et que l’artiste échappait à tous les radars : pas de galerie, pas d’exposition, pas de ventes aux enchères… « Seulement » plusieurs millions de followers sur Instagram et le soutien de Christie’s, l’une des plus vieilles et des plus honorables Maisons de Ventes de la planète.

Evolution des ventes aux enchères de Fine Art ( S1 2000 – S1 2021)
Répartition par période de création

Evolution des ventes aux enchères de Fine Art ( S1 2000 – S1 2021)

Les œuvres abordables au cœur de la reconstruction

Les ventes aux enchères de fine art totalisent 6,9 Mrd$ au S1 2021, en hausse de +3 % par rapport au S1 2019. Cette performance est extrêmement rassurante au regard de la crise sanitaire, qui paralyse encore toute une partie de la scène culturelle et laisse planer de nombreuses incertitudes sur son évolution à court terme. Les salles de ventes sont néanmoins parvenues à retrouver un chiffre d’affaires équivalent à une moyenne sur les dix exercices précédant la crise sanitaire (S1 2010 – S1 2019), soit depuis l’essor de la Chine sur le Marché de l’Art international.

La reprise se révèle d’autant plus robuste qu’elle repose sur un nombre record de transactions : 288 500 œuvres ont été adjugées en six mois, +5 % par rapport au S1 2019. L’augmentation concerne en particulier les œuvres abordables, couvrant les gammes de prix entre 1 000$ et 20 000$, pour lesquelles le nombre de ventes a bondi de +13 %. Le marché haut de gamme a pour sa part légèrement ralenti en ce début d’année : les lots adjugés entre 1m$ et 50m$ enregistrent une diminution de -1,4%, passant de 855 lots (au S1 2019) à 843 lots.

L’intensité de la demande se confirme par un taux d’invendus sensiblement inférieur aux valeurs habituelles. Cet indicateur, qui garantit l’équilibre entre l’offre et la demande, oscillait depuis dix ans entre 32 % et 36 %. Il redescend à 28 % en ce début d’année et devra donc être soigneusement observé au cours des prochains mois.

Beeple pèse 1 % du Marché de l’Art

Les ventes en ligne font désormais pleinement partie de la stratégie des Maisons de Ventes. En ce début d’année, les géantes anglo-saxonnes Christie’s, Sotheby’s et Phillips ont dématérialisé un peu plus de la moitié de leurs opérations : 133 sessions fine art sur 258 se sont déroulées exclusivement en ligne. Ces transactions ne génèrent encore qu’un dixième (9,3 %) des revenus de ces trois maisons, qui utilisent principalement ce canal de ventes pour les lots d’entrée de gamme et moyen de gamme.

Les plateformes mises en place pour automatiser les ventes en ligne se prêtent cependant parfaitement, par nature, aux NFT qui offrent de très belles perspectives sur le marché haut de gamme. Les NFT représentent déjà un tiers de la valeur des ventes en ligne, soit 2 % du Marché de l’Art global. Beeple avec sa toute première vente chez Christie’s, pour 69 m$, représente très exactement 1 % du Marché de l’Art aux enchères à lui-seul.

Ce nouveau marché est au cœur du phénomène disruptif identifié par Artprice. En témoigne la volonté de chaque Maison de Ventes d’innover. Ainsi, un mois après la vente de l’œuvre de Beeple chez Christie’s, Sotheby’s a imaginé à son tour une vente de NFT (Non-Fungible Token) intitulée The Fungible Collection by Pak. Quinze jours plus tard, Phillips a mis en vente le premier NFT deuxième génération, Replicator de Mad Dog Jones, conçu pour générer des répliques de lui-même, avec un système de sélection aléatoire.

L’Art Contemporain dépasse l’Après-Guerre

Le segment des artistes nés après 1945 réalise ainsi une performance historique au S1 2021, en hausse de +50 % par rapport au S1 2019. Le marché de l’Art Moderne (-8%) et celui de l’Après-Guerre (-4%) n’ont pour leur part pas encore retrouvé les niveaux d’intensité qui prévalaient avant la crise sanitaire.

Cette situation profite à la visibilité de l’Art Contemporain qui pèse maintenant 23 % du produit de ventes de fine art aux enchères. Artprice rappelle que cette période de création ne comptait que 3 % du Marché de l’Art il y a seulement 20 ans. Il est vrai que Jean-Michel Basquiat, avec plus de 300m$ engrangés en six mois (deux fois plus que Andy Warhol), pèse à lui seul 4,3 % du Marché de l’Art mondial aux enchères.

Top 10 des artistes les plus performants en salles de ventes au S1 2021

© artprice.com

1. Pablo PICASSO (Art Moderne) : $352,169,000

2. Jean-Michel BASQUIAT (Art Contemporain) : $303,537,000

3. Andy WARHOL (Après-Guerre) : $149,982,000

4. Claude MONET (19ème siècle) : $131,638,000

5. BANKSY (Art Contemporain) : $123,328,000

6. ZAO Wou-Ki (Art Moderne) : $114,518,000

7. Gerhard RICHTER (Après-Guerre) : $97,920,000

8. Sandro BOTTICELLI (Maître Ancien) : $94,206,000

9. Yoshitomo NARA (Art Contemporain) : $85,937,000

10. ZHANG Daqian (Art Moderne) : $82,295,000

Banksy, témoin de son temps

À 47 ans, le street artiste anonyme Banksy fait partie des cinq signatures les plus performantes du monde en salles de ventes, toutes périodes de création confondues ! Il est même l’artiste vivant le plus lucratif de la planète, qui n’a besoin ni du soutien de Larry Gagosian, ni de David Zwirner. Universellement adulé pour son incursion dans l’espace public, plein de cynisme, mais aussi de poésie, Banksy révolutionne le Marché de l’Art avec son système de Pest Control, qui permet d’authentifier et de contrôler des centaines de milliers d’œuvres en circulation, uniques ou en éditions limitées.

Depuis cinq ans, le chiffre d’affaires de Banksy croît de façon exponentielle : 3m$ en 2016, 7m$ en 2017, 16m$ en 2018, 29m$ en 2019, 67m$ en 2020 et 123 m$ au S1 2021. Avec 913 lots vendus aux enchères en l’espace de seulement six mois, Banksy couvre désormais toutes les gammes de prix ; avec 11 millions de followers sur Instagram, il touche déjà les futures générations de collectionneurs.

Sa toile Game Changer (2020) a balayé les estimations de Christie’s le 23 mars 2021, lors d’une vente caritative, et a établi un nouveau record personnel pour Banksy à 23,2 m$. L’engouement suscité par cette œuvre révèle les préférences d’un Marché de l’Art à la recherche d’œuvres choc, en phase avec l’actualité. On y voit un jeune garçon, délaissant son Batman et son Superman, pour jouer avec une figurine de super-infirmière.

L’accélérateur hongkongais

Stoppé net dans sa croissance en 2020, le Marché de l’Art hongkongais a connu deux semestres consécutifs plus forts que jamais. Le prix moyen d’une œuvre y est aujourd’hui le plus élevé de la planète : avec seulement 3 200 lots fine art vendus en six mois aux enchères pour 962m$, le prix d’une œuvre tourne autour de 300 000$ cette année à Hong Kong. Ce résultat distingue cette ville asiatique des autres grandes capitales du Marché de l’Art puisque le prix moyen d’un lot atteint tout juste 32 000$ en salles de ventes à Londres et 41 000$ à New York.

Hong Kong est même parvenue à attirer trois toiles remarquables de Jean-Michel Basquiat qui ont chacune dépassé les 35m$. Christie’s et Sotheby’s semblent désormais toutes deux convaincues que ces chefs-d’oeuvre de l’Art Contemporain américain (que le MoMA de New York regrette de ne pas avoir pu acquérir à temps) ont de bonnes raisons de transiter par l’Asie plutôt que par Londres.

Hong Kong pourrait même, à moyen terme, devenir la deuxième place de marché mondiale en doublant le Royaume-Uni. Celui-ci totalise 1,2 Mrd$ au S1 2021, soit seulement 21 % de plus que Hong Kong (962m$). Il y a dix ans, le Royaume-Uni était encore presque cinq fois plus important que son ancienne colonie (+380%). L’île britannique conserve toutefois un marché beaucoup mieux diversifié : 36 000 œuvres ont été adjugées au S1 2021 dans le Royaume-Uni ; c’est 10 fois plus qu’à Hong Kong.

Aujourd’hui, l’ancienne colonie britannique joue surtout un rôle d’accélérateur sur le Marché de l’Art ultra-contemporain. Les acheteurs y sont davantage disposés à enchérir bien au-delà des estimations, forçant les Maisons de Ventes à s’aligner sur Londres ou New York, au risque de voir les œuvres des futures superstars du marché transiter de manière systématique par l’Asie.

Millionnaires à moins de 40 ans

Depuis son décès il y a moins de deux ans, 62 œuvres de Matthew Wong (1984-2019) ont été présentées aux enchères, où elles ont toutes trouvé acquéreurs, aussi bien à New York, qu’à Londres ou à Hong Kong.

La mécanique internationale du succès de cet artiste se retrouve chez les autres superstars de sa génération, nées après 1980. Le succès de Salman Toor, Avery Singer et Amoako Boafo détonne par une incroyable rapidité : en quelques mois à peine, leurs œuvres sont devenues incontournables sur le Marché de l’Art international. À la fois artistes prodiges et symboles de leur temps, ils font l’objet d’une compétition féroce de la part des collectionneurs tout à la fois américains, européens et asiatiques.

Top 5 des artistes nés après 1980 (S1 2021) : répartition géographique

1. Matthew Wong, 30m$ : Hong Kong (41%), New York (37%), Londres (19%)

2. Avery Singer, 10,5m$ : Hong Kong (53%), New York (38%), Londres (8%)

3. Salman Toor, 7,9m$ : New York (45%), Londres (28%), Hong Kong (27%)

4. Ayako Rokkaku, 7,2m$ : Hong Kong (40%), Tokyo (35%), Taïpei (11%)

5. Amoako Boafo, 5m$ : Londres (35%), New York (33%), Hong Kong (32%)

L’artiste japonaise Ayako Rokkaku (1982) échappe cependant à ce modèle. Ses acryliques sur toile hautes en couleurs circulent avec beaucoup d’intensité en Asie du Sud-Est, où 44 peintures ont été vendues aux enchères, au S1 2021, pour un prix moyen de 170 000$. Ses plus belles pièces, initialement mise en circulation par la galerie Delaive basée à Amsterdam, retrouvent ainsi presque toujours le chemin de l’Asie.

Les artistes blue-chips rassurent

À New York, Femme assise près de la fenêtre (1932) de Pablo Picasso a franchi le seuil des 100m$ pour la première fois en 24 mois. Ce résultat confirme la confiance retrouvée du côté des acheteurs mais aussi des vendeurs. La prise de valeur exponentielle des œuvres de Picasso sur le dernier quart de siècle se concrétise, en dépit des crises financières et sanitaires. Le prix de ce tableau est passé de 7,5m$ en 1997 à 45m$ en 2013, pour finalement atteindre 103,4m$ cette année.

2021 avait d’ailleurs très bien commencé sur le marché haut de gamme à New York, avec la vente très attendue à la fin du mois de janvier d’un portrait attribué à Sandro Botticelli. Vendu un peu plus de 92m$, il s’agit de la seconde meilleure adjudication de tous les temps pour un Maître Ancien, juste après le Salvatore Mundi de Léonard de Vinci. Or, les 450 m$ déboursés en novembre 2017 pour acquérir le portrait du Christ posent plus que jamais questions, plus de trois ans et demi après sa vente.

Plusieurs chefs-d’oeuvre impressionnistes (Monet, Van Gogh, Cézanne,) ainsi que de nombreuses œuvres maîtresses de l’abstraction américaine et de l’abstraction lyrique (Twombly, Rothko, Chu Teh-Chun, etc.), quelques des portraits très célèbres (Double Elvis d’Andy Warhol ou David Hockney par son ami Lucien Freud) ont abreuvé le Marché de l’Art au S1 2021. Mais cette période restera surtout marquée par les premières ventes de NFT et des records de prix extraordinaires pour de très jeunes artistes qu’Artprice analysera en détail dans son prochain Rapport du Marché de l’Art Contemporain, publié à l’occasion de la Frieze et de la FIAC en octobre.

Images :

[https://imgpublic.artprice.com/img/wp/sites/11/2021/08/image1-artprice-indicators-art-market-health-H1-2000-H1-2021.png]

[https://imgpublic.artprice.com/img/wp/sites/11/2021/08/image2-artprice-fine-art-auction-turnover-H1-2000-H1-2021.png]

Copyright 1987-2021 thierry Ehrmann www.artprice.comwww.artmarket.com

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A propos d’Artmarket.com :

Artmarket.com: Artprice analyses the art market’s dazzling recovery from the health crisis in H1 2021, fortified by its digital transformation

2021/08/05 Commentaires fermés

In the first semester of 2021 the art auction market managed to recover all of its dynamism. If all goes well, the art fairs will resume in September. They will, however, have to contend with a substantially modified market characterised by the sensational arrival of NFTs and sky-high prices for works by very young and popular artists, both phenomena which suggest a strong urge to shake up the established order. While collectors seem to be in a hurry to invest in what might be called the “Art Market 2.0”, even if it means by-passing galleries, lots of artists also want to take advantage of the art market’s digital transformation, and… the auction houses appear keen to join in the ‘disruptive’ process.

Artprice indicators of the art market ‘s health (H1 2000 – H1 2021)
Auction turnover, Sold lots, Unsold rates and Highest price (first semesters)

Artprice indicators of the art market ‘s health (H1 2000 – H1 2021)

According to thierry Ehrmann, President and Founder of Artmarket.com and its Artprice department “Two Art Markets are currently coexisting: one organic, the other disruptive . The first is traditional and takes into account the History of Art, with its codes, its museums, its galleries, its fairs, its biennials, etc. The second reflects a world undergoing a profound reorganization , challeng ing ‘ official history ‘ through movements like #metoo and #blacklivesmatter and clearly oriented towards the numerous political, climatic, health and technological challenges a head ”.

This analysis provides an overview of the transformations undertaken in H1 2021. The distinction between a “new” and an “old” art market is purely theoretical, but it allows us to apprehend the mechanisms now underlying a whole tranche of the market’s transactions. It also allows us to understand how Beeple’s The first 500 days (2021) could be purchased for $69 million against a starting price of just $100… an artist who wasn’t on the radar of any of the market’s key players: no gallery, no exhibitions and no auction results… but who had several million followers on Instagram and the support of Christie’s, one of the oldest and most respectable auction houses on the planet.

Fine Art auction turnover (H1 2000 – H1 2021)
(Broken down by creative periods)

Fine Art auction turnover (H1 2000 – H1 2021)

Affordable works at the core of the newly – configured market

Fine art auctions generated $6.9 billion in H1 2021, up 3% versus H1 2019. This performance is extremely reassuring in view of the health crisis, which is still paralyzing whole segments of the cultural scene and is still the source of substantial near-term uncertainty. The auction operators nevertheless managed to generate a turnover equivalent to the average for the ten years before the health crisis (H1 2010 – H1 2019), i.e. since China’s rise on the international art market.

This latest recovery is all the more robust for being based on a record number of transactions: 288,500 artworks were sold in six months, up 5% versus H1 2019. The increase is particularly visible in the affordable segments covering price ranges between $1,000 and $20,000 where the number of lots sold rose 13%. The high-end market slowed somewhat in the first six months of the year: lots sold between $1 and 50 million contracted 1.4%, from 855 lots (in H1 2019) to 843 lots.

The intensity of demand has been confirmed by a significantly lower-than-usual unsold rate. This indicator, which reflects the balance between supply and demand, has fluctuated between 32% and 36% for the past decade. For the first six months of 2021 it was down to 28% and should therefore be watched carefully over the coming months.

Beeple accounted for 1% of the art market

Online sales are now an integral part of auction house strategies. At the start of the year, the Anglo-Saxon giants Christie ‘ s, Sotheby ‘ s and Phillips dematerialized a little more than half of their operations: out of 258 fine art sessions, 133 were conducted exclusively online. These transactions still only generated a tenth (9.3%) of the operators’ turnover as they mainly use this sales channel for entry-level and mid-range lots.

But the automated online platforms set up by the sales companies are, by nature, perfectly suited to NFTs, which have substantial potential in the high-end market. In fact, NFTs already represent a third of the value of online sales, or 2% of the global secondary art market in H1 2021. With his very first sale at Christie’s generating $69 million, Beeple alone accounted for exactly 1% of it!

This new market is at the heart of the disruptive phenomena identified by Artprice and it is indicative of the drive towards innovation within the auction industry. A month after the sale of Beeple’s work at Christie’s, Sotheby’s organised a sale of NFTs (Non-Fungible Tokens) titled The Fungible Collection by Pak. Ten days later, Phillips offered the first second-generation NFT, a work called Replicator by Mad Dog Jones, which is designed to randomly generate replicas of itself.

Contemporary art out-performs Post-War art

The Contemporary art segment (artists born after 1945) posted a historic performance in H1 2021, up 50% versus H1 2019. The Modern art (-8%) and Post-War (-4%) segments have not yet returned to the levels of intensity that prevailed before the health crisis.

This situation has enhanced the visibility of Contemporary Art, which now accounts for 23% of global fine art auction turnover compared with just 3% twenty years ago. Having generated over $300 million (double Andy Warhol’s total), Jean-Michel Basquiat alone accounted for 4.3% of the global art auction market in H1 2021.

Top 10 artists on the global auction market in H1 2021

© artprice.com

  1. Pablo PICASSO (Modern Art): $352,169,000
  2. Jean-Michel BASQUIAT (Contemporary Art): $303,537,000
  3. Andy WARHOL (Post-War): $ 149,982,000
  4. Claude MONET (19th century): $131,638,000
  5. BANKSY (Contemporary Art): $123,328,000
  6. ZAO Wou-Ki (Modern Art): $114,518,000
  7. Gerhard RICHTER (Post-War): $97,920,000
  8. Sandro BOTTICELLI (Former Master ): $94,206,000
  9. Yoshitomo NARA (Contemporary Art): $85,937,000
  10. ZHANG Daqian (Modern Art): $82,295,000

Banksy, a sign of the times

At 47, the anonymous street artist Banksy is one of the five most successful signatures on the global art auction market, all creative periods combined! He is even the most lucrative living artist on the planet, and, without the support of either Larry Gagosian or David Zwirner! Universally adored for his poetic and cynical incursions into public spaces, Banksy is revolutionizing the art market with his Pest Control system that allows him to authenticate and control the circulation of hundreds of thousands of unique or limited editions works.

For five years, Banksy’s auction turnover has been growing exponentially: $3 million in 2016, $7 million in 2017, $16 million in 2018, $29 million in 2019, $67 million in 2020 and $123 million in H1 2021. With 913 lots sold at auction in just six months, Banksy now covers all price ranges. With 11 million followers on Instagram, he is already reaching future generations of collectors.

On 23 March 2021, his canvas Game Changer (2020) buried Christie’s estimate at a charity sale and set a new auction record at $23.2 million. The enthusiasm surrounding this work reveals the preferences of an art market in search of shocking works, in tune with current events. The work depicts a young boy abandoning his Batman and his Superman to play with a ‘super-nurse’ doll.

The Hong Kong accelerator

Halted in its growth in 2020, the Hong Kong art market has posted two consecutive semesters stronger than ever. The city is now posting the world’s highest average price for artworks sold at auction: with a total of $962 million hammered from only 3,200 fine art lots sold in H1, the average price is around $300,000. This statistic sets Hong Kong apart from the other major art market capitals since the average price is just $32,000 in London and $41,000 in New York.

Hong Kong also managed to attract three remarkable paintings by Jean-Michel Basquiat which each fetched over $35 million. Both Christie’s and Sotheby’s now seem convinced that these masterpieces of American Contemporary Art (which New York’s MoMA regrets not having acquired when they were much more affordable) will sell for better prices in Asia than in London.

In the medium term, Hong Kong could even become the second largest market in the world ahead of the UK, which totaled $1.2 billion in H1 2021 (only 21% more than Hong Kong’s $962 million). Ten years ago, the UK’s secondary art market was nearly five times larger than its former colony (+380%). However, the UK retains a much more diversified art market: in H1 2021, it sold 36,000 works, ten times more than Hong Kong.

Today, the former British colony is essentially playing an accelerator role for the ultra-contemporary art market with Hong Kong buyers showing a greater willingness to bid substantially above estimates, forcing London and New York auctioneers to align their prices with Hong Kong’s results, or risk seeing the works of future art market superstars all sold through Asia.

Artists under 40 generating 7-digit results

Since his death less than two years ago, 62 works by Matthew Wong (1984-2019) have been auctioned in New York, London and Hong Kong.

The ‘international rachet mechanism’ that has affected the prices of this artist’s creations can be seen at work in the prices of other superstars of his generation, born after 1980. The ascensions of artists like Salman Toor, Avery Singer and Amoako Boafo have been incredibly swift. Within a matter of months their works have become simply unavoidable on the international art market. Highly gifted and appearing to be highly emblematic of our era, their works have have been subject to fiercely competitive demand from American, European and Asian collectors at the same time.

Top 5 artists born after 1980 (H1 2021): geographical breakdown of auction turnover

1. Matthew Wong, $30 million: Hong Kong (44%), New York (37%), London (19%)

2. Avery Singer, $10.5 million : Hong Kong (53%), New York (38%), London (8%)

3. Salman Toor, $7.9 million: New York (45%), London (28%), Hong Kong (27%)

4. Ayako Rokkaku, $7.2 million: Hong Kong (40%), Tokyo (35%), Taipei (11%)

5. Amoako Boafo, $5 million: London (35%), New York (33%), Hong Kong (32%)

As we can see above, the sales of works by Japanese artist Ayako Rokkaku (b. 1982) have not followed this schema. Her colorful acrylics on canvas are circulating with substantial intensity in Southeast Asia where 44 of his paintings were auctioned in H1 2021 for an average price of $170,000. Her best works, initially put into circulation by the Amsterdam-based Delaive gallery, almost always end up at auction in Asia.

Blue-chip artists still holding strong

In New York, Pablo Picasso’s Woman Seated by the Window (1932) crossed the $100 million threshold for the first time in 24 months. This result confirms the renewed confidence of both buyers and sellers. The exponential rise in the value of Picasso’s works over the last quarter-century has crystallized, despite the sequence of financial and health crises. The value of this painting evolved from $7.5 million in 1997 to $45 million in 2013, finally reaching $103.4 million this year.

The year 2021 also started very well on New York’s high-end market with the eagerly awaited sale (at the end of January) of a portrait attributed to Sandro Botticelli. Fetching just over $92 million, this was the second best auction result ever recorded for an Old Master behind Leonardo da Vinci’s Salvatore Mundi. However, more than three and a half years after its sale, the $450 million payed in November 2017 for the portrait of Christ holding a crystal orb has become subject to a growing number of questions.

The first six months of 2021 also saw the sale of several Impressionist masterpieces (by Monet, Van Gogh and Cézanne,) as well as a number of masterpieces of American Abstraction and Lyrical Abstraction (by Twombly, Rothko and Chu Teh-Chun, among others). There were also some very famous portraits (Warhol’s Double Elvis and Lucien Freud’s David Hockney). But the period will remain above all marked by the first sales of NFTs and the extraordinary price records for very young artists that Artprice will analyze in detail in its upcoming Contemporary Art Market Report, to be published on the occasion of the Frieze and FIAC art fairs in October.

Images:

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