Archive
(Addendum Artmarket.com) L’actif incorporel unique du nom de domaine artmarket.com pourrait être estimé autour de 120 millions de dollars
thierry Ehrmann : « Comme nous l’avons précédemment publié en information réglementée, Artmarket.com est n°1 sur 3,6 milliards de résultats pour la requête « Art Market » sur Google.com (Constat d’huissier SCP Pons-Mergui). (https://www.actusnews.com/fr/ARTPRICE/cp/2019/07/09/artprice_com-va-s_appeler-artmarket_com-pour-devenir-un-acteur-global-du-marche-de-l_art)
La traduction de « Marché de l’Art » est « Art Market » en langue anglaise qui est la langue propre au Marché de l’Art dans tous les pays. Le DNS artmarket.com est incontournable et il absorbe le plus légalement, les millions de requêtes entrantes par mois sur la demande générique « Art Market » sur Google.com. Nous possédons aussi les DNS artmarket.net, .org, .eu (.eu domaine de premier niveau générique pour désigner l’Europe) mais également art-market.com, art-market.net et art-market.org et bien entendu artmarket.art. »
Le second marché des noms de domaine (DNS) est en pleine expansion depuis plus de 25 ans. Rien d’étonnant à cela, car c’est par le DNS qu’on accède à un secteur économique tout entier. C’est notre cas avec le DNS Artmarket.com, dans l’économie désormais numérique du Marché de l’Art. Les acteurs de l’économie traditionnelle ont bien compris, au fur et à mesure de l’expansion de l’économie numérique qui compte 4,5 milliards de consommateurs en ligne, la prépondérance et le caractère essentiel que revêt le nom de domaine dans la captation des flux mondiaux liés à l’appellation d’un secteur économique. Le Marché de l’Art est proche de 90 milliards de dollars par an.
Voici, à titre de comparaison, deux exemples significatifs de prix de vente de noms de domaine génériques (1):
– business.com a été vendu 345 millions de dollars. Après une âpre bataille entre le New York Times et le Dow Jones, surprise, c’est finalement RH Donnelly une des 500 plus grandes fortunes du Monde qui a remporté la mise.
– lasvegas.com est parti à 90 millions de dollars. A noter que l’acheteur est le même propriétaire que vegas.com.
Chacun sait désormais que la recherche effectuée par les 4,5 milliards d’internautes sur les moteurs de recherche se caractérise par la requête du nom générique qui définit la cible exacte de leurs recherches.
C’est le cas pour entre autres business.com, lasvegas.com, aluminium.com (Alcoa), scotch.com (Diageo) et donc artmarket.com, avec un taux de satisfaction proche de 100%.
En effet, les algorithmes des grands moteurs de recherche comme Google ont inclus en pertinence de niveau 1 le fait stratégique que les grands acteurs de l’ancienne économie ont systématiquement acheté les génériques décrivant leur cœur de métier et leur permettant ainsi de combler leur handicap pour rester Leaders mondiaux de leur secteur dans l’économie numérique qui est devenue l’économie du 21ème siècle.
Il existe une multitude d’exemples frappants qui démontrent la pertinence indéniable de la détention des noms de domaine génériques en .com. Les plus grands groupes de la planète ont éprouvé le besoin d’acquérir des DNS génériques pour capter les recherches des 4,5 milliards d’internautes (2).
A noter que le .com est devenu la référence absolue dans l’économique numérique, avec une hégémonie captant plus de 80% des requêtes mondiales.
Alcoa, géant de l’aluminium, est propriétaire du DNS aluminium.com
Avis Budget, location de véhicules, détient autorental.com, rentalcar.com
Diageo, n°1 mondial sur le marché des alcools et spiritueux, possède malts.com, rum.com, scotch.com
Disney détient family.com, go.com, kid.com, video.com
Citibank détient Finance.com, Mortgage.com
Xerox détient ColorPrinters.com, Documents.com
Winchester détient Ammunition.com
Weather Channel détient Weather.com
Viacom International Inc. détient Film.com
Nestle détient Meals.com
Procter and Gamble détient DentalCare.com, Laundry.com, Nails.com,
Knorr détient Soup.com
Lexis Nexis détient Lawyers.com
JP Morgan Chase détient BestMarkets.com
Health Magazine/Time Inc. détient Health.com
CNN/Time Inc. détient Money.com
Barnes and Noble détient Book.com, Books.com
La liste des DNS génériques que possède GlaxoSmithKline, l’un des dix géants de l’industrie pharmaceutique mondiale, est impressionnante et significative des enjeux liés aux noms de domaine génériques : asthma.com, asthmaControl.com, bipolar.com, coldSore.com, depression.com, diabetes.com, heartburn.com, heartHealth.com, helix.com, osteoporosis.com, reflux.com, restlessLegs.com, skinInfection.com, sleeplessness.com, toothBrush.com
Getty Images, célèbre agence de photographie et banque d’images américaine, est propriétaire de photos.com
« Imaginons également un seul instant le trésor de guerre que serait pour Christie’s, Sotheby’s récemment acheté par P. Drahi, (entrepreneur possédant des sociétés de télécom et des Networks à travers le monde), Phillips ou encore Artron, China Guardian, Poly Auction Intl., que de posséder le nom de domaine artmarket.com ou d’être licencié du nom de domaine générique artmarket.com.
Nul doute que l’acquéreur ou le licencié prendrait immédiatement l’avantage sur les autres acteurs du Marché de l’Art de manière définitive sur un marché estimé de près de 90 milliards de dollars par an. »
Nous estimons donc, étant donné les enjeux du Marché de l’Art dans le monde, tant au niveau des flux financiers générés que de la notoriété du DNS Artmarket.com, que la valorisation du nom de domaine artmarket.com, avec la méthode des comparables, s’établirait raisonnablement autour de 120 millions de dollars, soit 100 millions d’euros environ.
Ce communiqué doit être considéré comme purement indicatif et ne constitue pas à ce jour un élément juridique ou comptable pour le groupe Artprice.
Cependant, dans le cadre de la transparence et de l’équité de l’information et compte tenu des nouvelles stratégies d’Artprice dans le cadre de l’AGE qui devrait entériner le changement de dénomination sociale ainsi que les modifications statutaires, Artprice produira un projet d’estimation construit à partir d’un marché liquide et efficient, existant depuis près de 20 ans avec une construction économique fiable et pérenne du prix des noms de domaine génériques par des acteurs notoirement et nommément connus.
Ce marché des noms de domaine génériques est parfaitement apte à être appréhendé par la méthode des comparables, dans le cadre d’une expertise ou d’une analyse indépendante qui serait parfaitement appropriée pour déterminer la valeur marchande aux conditions de l’offre et de la demande du marché mondial des DNS à caractère générique.
Il est donc dans l’ordre du possible qu’Artprice puisse, avec le DNS artmarket.com, céder, amener comme actif incorporel notamment dans le projet d’une IPO, ou licencier un tiers, sur la base d’une valeur proche de 120 millions de dollars.
Artprice avertit son actionnariat et le marché que son analyse est basée entre autres sur les normes IFRS, notamment l’IAS38.
Dans le cadre des nouvelles stratégies développées par le groupe, le DNS artmarket.com devra être considéré comme un actif immatériel identifiable et pouvant être détaché, générateur d’avantages économiques futurs, se comportant comme un actif de façon fiable qui n’est pas limité par un cycle industriel et possédant une juste valeur de son actif au regard d’un marché efficient, liquide et structuré.
Enfin, une somme d’informations conséquentes est d’ores et déjà disponible dans le document de référence d’Artprice 2018 déposé le 25 Juin 2019 à l’AMF.
Artprice procède sur une longue période à une analyse méticuleuse des documents de référence, de l’information réglementée ainsi que les bilans des sociétés du S&P500, afin d’analyser le coût des acquisitions et leur traitement en tant qu’actifs incorporels. Il en ressort, en première lecture, une politique d’acquisition des DNS génériques à un coût très élevé mais parfaitement justifiée au regard des flux entrants spontanés des moteurs de recherches.
Le contexte actuel mondial, comme indiqué par Artprice ces derniers mois, avec notamment l’OPR de Sotheby’s par un acteur du numérique, oblige le Marché de l’Art à récupérer son retard pénalisant sur la culture du numérique et son lourd handicap vis-à-vis d’Internet.
Pour combler ces lacunes, la stratégie d’acquisition ou de concession de noms de domaine génériques décrivant l’activité du Marché de l’Art paraît la plus pertinente. En effet, le Marché de l’Art, pour sa remise à niveau, va devoir intégrer les technologies telles que la Blockchain, le Big Data, l’Internet mobile et notamment la 5G, l’IA qui, à ce jour, sont parfaitement maîtrisées par Artprice et sa R&D. (Voir le document de référence d’Artprice 2018 déposé le 25 Juin 2019 à l’AMF).
(1) https://blog.youdot.io/fr/les-25-domaines-les-plus-chers-de-tous-les-temps/
(2) https://www.domainsherpa.com/large-companies-that-own-generic-domain-names/
Copyright 1987-2019 thierry Ehrmann www.artprice.com – www.artmarket.com
Au sujet d’Artron :
Partenaires depuis 2009, Artron et Artprice ont signé en octobre 2018 un accord historique pour créer une « nouvelle route de la soie de l’art », cette alliance s’inscrivant dans le plan « One Belt One Road » (OBOR) / « Belt and Road Initiative » (BRI), lancé en 2013 et connu en Europe sous le nom de « Nouvelle Route de la Soie ».
Artprice couvre le monde entier et notamment la Chine avec son fidèle partenaire institutionnel Artron Art Group (Artron) fondé en 1993 et présidé par son Fondateur Mr Wan Jie qui est le plus grand imprimeur de livres d’art au monde, avec plus de 60 000 livres et catalogues de ventes aux enchères et un volume de publications total de 300 millions par an.
Artron.Net est la marque la plus respectée du monde de l’art chinois. Artron.Net compte plus de 3 millions de membres professionnels dans le secteur des arts et 15 millions de visites quotidiennes en moyenne, ce qui en fait le premier site Web d’art mondial.
A propos d’Artprice :
Artprice est cotée sur Eurolist by Euronext Paris, SRD long only et Euroclear : 7478 – Bloomberg : PRC – Reuters : ARTF.
Découvrir Artprice en vidéo : https://fr.artprice.com/video
Artprice fut fondée en 1997 par thierry Ehrmann qui est son PDG. Artprice est auto-contrôlée par le Groupe Serveur créé en 1987. Voir biographie certifiée de Who’s who © :
https://imgpublic.artprice.com/img/wp/sites/11/2019/03/2019-bio-whoswho-thierry-ehrmann.pdf
Artprice est le Leader mondial des banques de données sur la cotation et les indices de l’Art avec plus de 30 millions d’indices et résultats de ventes couvrant plus de 700 000 Artistes. Artprice Images® permet un accès illimité au plus grand fonds du Marché de l’Art au monde, bibliothèque constituée de 126 millions d’images ou gravures d’oeuvres d’Art de 1700 à nos jours commentées par ses historiens.
Artprice enrichit en permanence ses banques de données en provenance de 6300 Maisons de Ventes et publie en continu les tendances du Marché de l’Art pour les principales agences et 7200 titres de presse dans le monde. Artprice met à la disposition de ses 4,5 millions de membres (members log in), les annonces déposées par ses Membres, qui constituent désormais la première Place de Marché Normalisée® mondiale pour acheter et vendre des oeuvres d’Art à prix fixe ou aux enchères (enchères réglementées par les alinéas 2 et 3 de l’article L 321.3 du Code du Commerce).
Artprice, labellisée par le BPI pour la deuxième fois en novembre 2018, développe son projet de Blockchain sur le Marché de l’Art.
Le Rapport Annuel Artprice du Marché de l’Art mondial 2018 publié en mars 2019 : https://fr.artprice.com/artprice-reports/le-marche-de-lart-en-2018
Le Rapport du Marché de l’Art Contemporain 2018 d’Artprice :
https://fr.artprice.com/artprice-reports/le-marche-de-lart-contemporain-2018
Sommaire des communiqués d’Artprice :
http://serveur.serveur.com/press_release/pressreleasefr.htm
https://twitter.com/artpricedotcom
Suivre en temps réel toute l’actualité du Marché de l’Art avec Artprice sur Facebook et Twitter :
https://www.facebook.com/artpricedotcom 4,5 millions d’abonnés
https://twitter.com/artpricedotcom & https://twitter.com/artmarketdotcom
http://artmarketinsight.wordpress.com/
Découvrir l’alchimie et l’univers d’Artprice http://web.artprice.com/video dont le siège social est le célèbre Musée d’art contemporain Abode of Chaos dixit The New York Times / La Demeure du Chaos: https://issuu.com/demeureduchaos/docs/demeureduchaos-abodeofchaos-opus-ix-1999-2013
Musée d’Art Contemporain siège social d’Artprice :
https://www.facebook.com/la.demeure.du.chaos.theabodeofchaos999
(3,9 millions d’abonnés)
Contact ir@artprice.com
The New York Times agrees with Artprice’s anticipation of the complete redefinition of the art market’s price scale after Leonardo Da Vinci’s Salvator Mundi record
Artprice’s dedicated global publications monitoring team – part of its Artmarket Insight news agency – cannot but react warmly to the article published on 24 November 2017 in the New York Times. Penned by Scott Reyburn, one of the world’s most famous art journalists, its title perfectly concords with Artprice’s analysis. Entitled How This Leonardo’s Mind-Blowing Price Will Change the Art Market, the article is available online at:
https://www.nytimes.com/2017/11/24/arts/design/salvator-mundi-leonardo.html
thierry Ehrmann: “Artprice notes the perfect concordance of this article with our press release on 19 November 2017, available online at:
for the English version:
It is now clear that the new auction record of $450.3 million for Leonardo da Vinci’s Salvator Mundi has led to an almost identical appreciation of where the art market is going on both sides of the Atlantic… except that our analysis was publicised well before the result.

Leonardo da Vinci, Salvator Mundi
Indeed, the new record has immediately ratcheted high-end art prices with a number of works fetching significantly higher than their estimates. Artprice has long predicted the formation of a new economic model within the art market, a model that is now clearly emerging because the art market has become efficient, mature and liquid and is now an appropriate subject for sophisticated econometric and technical analysis.
However, the art market’s revolution is not just limited to its price scale and structure: by including Leonardo da Vinci’s Salvator Mundi in a sale of Contemporary Art Christie’s has completely overturned a long-standing convention. This remarkable break with tradition by a secular institution represents a major milestone for the future of the art market as it mutates into a proper market economy with the Internet serving as its primary market forum (auction sales are becoming increasingly dematerialized).
Thierry Ehrmann: “The Museum Industry®, a business model that Artprice conceptualised and IP copyrighted as of 2005, is driving this paradigm shift.
The new economic science – taught by Artprice – is relentlessly pushing prices up. Our conviction about the evolution of the art market started with a simple observation: the exponential nature of art museum openings around the world. In 2014 an Artprice meta-study revealed that more art museums opened between January 2000 and December 2014 than during the entire 19th and 20th centuries.
It also revealed that roughly 700 new art museums are being built every year on 5 continents, each with international vocations and each with at least 4,500 artworks.
This massive expansion of the global museum industry® goes hand-in-hand with a major soft-power competition between the world’s nations, particularly its major powers (China / US) and the Gulf States. Indeed, soft-power rivalry is leading the art market inexorably towards spectacular new auction results. In our well-documented view, we are likely to see results around the billion dollar threshold by 2020.”
Indeed, thanks to its direct Intranet link to major Auction Houses, Artprice is aware of plans for prestige sales in the near future. According to our econometrics department and our Big Data algorithms, we can already predict that several sales will generate results in excess of one billion dollars, notably Christie’s sale of the David and Peggy Rockefeller collection next May in New York.
Artprice also notes that Sotheby’s is preparing a particularly flamboyant 2018 with a series of spectacular sales that should allow the firm to close the gap that has recently emerged with its primary rival.
We are also receiving similar signals from Asia, particularly from China.
Less than an hour before this communiqué was released, France Television published an article based 100% on Artprice’s copyrighted (2005) analysis of the Museum Industry® as a way of understanding the price of artworks.
“The Mona Lisa is arguably the most famous painting in the world. Tourists flock to admire the painting in the Louvre. It is also one of the few paintings entirely created produced by one of the greatest artists in history. Rarity, celebrity, technical perfection, a cocktail that makes its value difficult to estimate. An expert and two auctioneers interviewed by FranceInfo made a rational calculation based on quantifiable variables.
For Elsa Gody, you can apply a simple formula: take the price of a ticket to the Louvre Museum, multiply it by the number of visitors over a given period… According to the Catawiki auctioneer “that comes to about two billion euros”. His colleague Pierre Blanchet is less ‘rational’ arguing that the ‘passion’ for the painting makes its value impossible to estimate, especially during an auction where prices can quickly soar. … / … « Why not 10 billion? » he finally says.”
Artprice hereby predicts that the Art Market will definitively change price scale in 2018.
In view of the above, Artprice confirms that in 2018 the Art Market will definitely change its price scale, both in the terms of total turnover and in terms of spectacular new records for Old Master, Modern and Contemporary artworks sold in prestige catalogued sales that will fetch around one billion dollars.
According to our econometrics department over 180 artists should substantially renew their their auction records in 2018. The face of the Art Market, which Artprice has become an integral part of as the World Leader in Art Market Information for 20 years, has now definitively changed.
Copyright thierry Ehrmann 1987/2017
About Artprice:
Artprice celebrates its 20th birthday, editorial by thierry Ehrmann, founder and CEO of Artprice. https://www.actusnews.com/fr/ARTPRICE/cp/2017/10/04/artprice-celebrates-its-20th-birthday-editorial-by-thierry-ehrmann-founder-and-ceo-of-artprice
Artprice is listed on the Eurolist by Euronext Paris, SRD long only and Euroclear: 7478 – Bloomberg: PRC – Reuters: ARTF.
Artprice is the global leader in art price and art index databanks. It has over 30 million indices and auction results covering more than 700,000 artists. Artprice Images(R) gives unlimited access to the largest Art Market resource in the world: a library of 126 million images or prints of artworks from the year 1700 to the present day, along with comments by Artprice’s art historians.
Artprice permanently enriches its databanks with information from 6,300 auctioneers and it publishes a constant flow of art market trends for the world’s principal news agencies and approximately 7,200 international press publications. For its 4,500,000 members, Artprice gives access to the world’s leading Standardised Marketplace for buying and selling art. Artprice is preparing its blockchain for the Art Market. It is BPI-labelled (scientific national French label).
Artprice’s Global Art Market Annual Report for 2016 published last March 2017: http://imgpublic.artprice.com/pdf/rama2016_en.pdf
Artprice’s Contemporary Art Market Annual Report for 2016 – free access at https://www.artprice.com/artprice-reports/the-art-market-in-2016
The text presented hereafter is a translation of Arte Creative’s online presentation: ARTE: A gigantic Christmas tree in the guise of a butt plug, a machine that defecates five-star meals, an icon immersed in urine and staged corpses – subversive, trash, provocative or insulting? Thierry Ehrmann, the man behind The Abode of Chaos dixit « The New York Times », an artist and the founder of Artprice, is the mouthpiece for scandal and discloses the workings of the most striking controversies in contemporary art. And scandal sells. 9 episodes are online: http://www.arte.tv/guide/en/weekly-highlight
Artprice’s press releases: http://serveur.serveur.com/Press_Release/pressreleaseen.htm and https://twitter.com/artpricedotcom
News Artmarket:
http://twitter.com/artpricedotcom https://www.facebook.com/artpricedotcom
https://www.facebook.com/artpricedotcom
https://plus.google.com/+Artpricedotcom/posts
http://artmarketinsight.wordpress.com/
Discover the Alchemy and the universe of Artprice http://web.artprice.com/video, which headquarters are the famous Museum of Contemporary Art, the Abode of Chaos http://goo.gl/zJssdhttps://vimeo.com/124643720
The Contemporary Art Museum The Abode of Chaos on Facebook: https://www.facebook.com/la.demeure.du.chaos.theabodeofchaos999
The Abode of Chaos/Demeure du Chaos Contemporary Art Museum by thierry Ehrmann,author, sculptor, artist, photograph https://www.flickr.com/photos/home_of_chaos/sets/72157
The New York Times rejoint l’anticipation d’Artprice après le record du Salvator Mundi de Leonardo Da Vinci chez Christie’s sur le changement d’échelle du Marché de l’Art.
Par son agence de presse Artmarket Insight et sa cellule de surveillance des publications mondiales concernant le Marché de l’Art, Artprice ne peut que revenir sur l’article paru le 24 Novembre 2017 dans The New York Times, dont le titre évocateur est : « How This Leonardo’s Mind-Blowing Price Will Change the Art Market », signé Scott Reyburn, une des plumes les plus reconnues au Monde parmi les journalistes anglos-saxons traitant de l’actualité du Marché de l’Art, et disponible en ligne sur :
https://www.nytimes.com/2017/11/24/arts/design/salvator-mundi-leonardo.html

Leonardo da Vinci, Salvator Mundi
thierry Ehrmann: « Artprice prend note de l’adéquation parfaite de cet article avec notre communiqué bilingue publié le 19 Novembre 2017 et disponible en ligne sur :
et pour la version anglaise:
En effet, force est de constater que de part et d’autre de l’Atlantique, la synthèse est identique après le record à 450,3 millions de dollars établi par le Salvator Mundi de Leonardo Da Vinci: le Marché de l’Art change définitivement d’échelle.
En effet, ce record a permis immédiatement à d’autres œuvres d’atteindre des adjudications très sensiblement supérieures à l’estimation de base. Ce modèle de distribution des prix confirme que le Marché de l’Art au regard de l’économétrie et de l’analyse technique est un marché désormais efficient, mature et liquide.
Mais ce n’est pas tout, en incluant Salvator Mundi de Leonardo Da Vinci dans une vente d’Art Contemporain, Christie’s a brisé les codes. Cette disruption au sein même d’une institution séculaire est un signal pour le moins remarquable quant à l’avenir du Marché de l’Art, qui bascule dans une économie de marché, où Internet devient le lieu unique des ventes publiques qui ne cessent de se dématérialiser.
thierry Ehrmann: « L’Industrie Muséale®, dont Artprice a entièrement conceptualisé et protégé au titre de la propriété intellectuelle le modèle économique dès 2005, est le moteur de ce changement de paradigme.
Cette nouvelle science économique enseignée par Artprice dans le Marché de l’Art aspire implacablement les prix vers le haut. Premièrement, nous avons très vite observé le caractère exponentiel de la création des Musées d’Art dans le Monde. Effectivement selon notre méta étude, il s’est construit plus de Musées d’Art entre le 01/01/2000 et le 31/12/2014 que durant tous les XIXème et XXème siècles.
De même, il se construit chaque année 700 musées d’Art sur les 5 continents à caractères internationaux avec un minimum de 4500 œuvres d’Art.
Ce soft power entre les grandes puissances, que sont la Chine et les USA, ou les pays du Golfe, est un moteur géopolitique puissant pour le développement exponentiel de l’industrie muséale®, avec donc inexorablement de nouvelles ventes spectaculaires à venir, avec en ligne de mire le franchissement du cap du milliard de $ pour une œuvre d’ici 2020 ».
En effet Artprice a pris connaissance par son Intranet relié aux Maisons de Ventes des ventes prestigieuses en cours d’élaboration. Selon notre département d’économétrie et nos algorithmes aidés du Big Data, nous pouvons d’ores et déjà affirmer d’une manière certaine que plusieurs ventes dépasseront le milliard de $, notamment la collection de David et Peggy Rockefeller en Mai prochain à New York chez Christie’s.
Artprice souligne que Sotheby’s prévoit elle aussi une année 2018 flamboyante avec la préparation de ventes spectaculaires lui permettant de remonter son handicap face à sa rivale de toujours.
Un même écho se prépare en Asie, notamment en Chine.
Il y a moins d’une heure avant ce communiqué, France Télévision publie l’article qui au passage se fonde à 100% sur le raisonnement de l’Industrie Muséale® propriété d’Artprice depuis 2005 pour établir le prix d’une œuvre.
« La raison ? La Joconde est sans doute la toile la plus connue au monde. Les touristes affluent pour venir l’admirer au Louvre. Elle est aussi l’une des rares peintures intégralement produites par l’un des plus grands artistes de l’histoire. Rareté, célébrité, perfection technique, un cocktail qui rend son estimation compliquée. Un expert et deux commisaires-priseurs rencontrés par FranceInfo ont entrepris un calcul rationnel s’appuyant sur des variables quantifiables.
Pour Elsa Gody, il est nécessaire d’appliquer une formule simple : prendre le prix du billet du musée du Louvre, le multiplier par le nombre de visiteurs sur une période donnée… « On arrive à peu près à deux milliards d’euros », soutient la Commissaire-priseur chez Catawiki. Son confrère Pierre Blanchet, lui, est moins rationnel car « la passion » autour de ce tableau rend toute estimation difficile, surtout au cours d’une vente aux enchères où les prix peuvent rapidement s’envoler. …/… « Pourquoi pas 10 milliards d’euros », finit-il par lâcher. »
En conséquence Artprice confirme qu’en 2018 le Marché de l’Art va définitivement changer d’échelle.
En conséquence Artprice confirme qu’en 2018 le Marché de l’Art va définitivement changer d’échelle, tant par le chiffre d’affaires global, que par des records spectaculaires sur les segments de l’Art ancien, moderne et contemporain et des ventes cataloguées de prestige qui atteindront le milliard de $.
Selon notre département d’économétrie plus de 180 artistes devraient exploser leurs records en 2018. Le Marché de l’Art qu’Artprice accompagne en tant que Leader Mondial de l’Information sur le Marché de l’Art depuis 20 ans a définitivement changé de visage.
www.artprice.com Copyright thierry Ehrmann 1987/2017
A propos d’Artprice :
Artprice est cotée sur Eurolist by Euronext Paris, SRD long only et Euroclear : 7478 – Bloomberg : PRC – Reuters : ARTF.
Artprice est le Leader mondial des banques de données sur la cotation et les indices de l’Art avec plus de 30 millions d’indices et résultats de ventes couvrant plus de 657 000 Artistes. Artprice Images® permet un accès illimité au plus grand fonds du Marché de l’Art au monde, bibliothèque constituée de 126 millions d’images ou gravures d’œuvres d’Art de 1700 à nos jours commentées par ses historiens.
Artprice enrichit en permanence ses banques de données en provenance de 6300 Maisons de Ventes et publie en continu les tendances du Marché de l’Art pour les principales agences et 7200 titres de presse dans le monde. Artprice met à la disposition de ses 4,5 millions de membres (members log in), les annonces déposées par ses Membres, qui constituent désormais la première Place de Marché Normalisée® mondiale pour acheter et vendre des œuvres d’Art à prix fixe ou aux enchères (enchères réglementées par les alinéas 2 et 3 de l’article L 321.3 du code du commerce). Artprice labellisée par le BPI développe son projet de Blockchain sur le Marché de l’Art.
Le Rapport Annuel Artprice du Marché de l’Art mondial 2016 publié en mars 2017 :
https://fr.artprice.com/artprice-reports/le-marche-de-lart-en-2016
Le rapport du Marché de l’Art Contemporain 2016 d’Artprice est accessible gratuitement à l’adresse:
https://fr.artprice.com/artprice-reports/le-marche-de-lart-contemporain-2016
Communiqué d’ARTE : A la tête de La Demeure du Chaos/ Abode of Chaos dixit « The New York Times », thierry Ehrmann, artiste et fondateur d’Artprice dévoile en 9 épisodes les rouages des plus gros esclandres de l’art contemporain, qui garantissent à coup sûr des expositions blockbusters http://creative.arte.tv/fr/artscandale
Sommaire des communiqués d’Artprice :
http://serveur.serveur.com/press_release/pressreleasefr.htm et https://twitter.com/artpricedotcom
Suivre en temps réel toute l’actualité du Marché de l’Art avec Artprice sur Facebook, Google+ Twitter: https://twitter.com/artpricedotcom & https://twitter.com/artmarketdotcom
https://www.facebook.com/artpricedotcom & https://plus.google.com/+Artpricedotcom/posts
http://artmarketinsight.wordpress.com/
Découvrir l’alchimie et l’univers d’Artprice http://web.artprice.com/video dont le siège social est le célèbre Musée d’art contemporain Abode of Chaos / Demeure du Chaos http://goo.gl/zJssd https://vimeo.com/124643720
Musée d’Art Contemporain siège social d’Artprice:
https://www.facebook.com/la.demeure.du.chaos.theabodeofchaos999
LE PROJET « DEMEURE DU CHAOS » DE L’ARTISTE FRANÇAIS THIERRY EHRMANN FONDÉ SUR LES BOULEVERSEMENTS DU 21ÈME SIÈCLE – TRADUCTION DU REPORTAGE ATLAS OBSCURA
La traduction intégrale du reportage d’Atlas Obscura est assurée par Richard Summer. Le texte français est à lire sous la présentation d’Atlas Obscura.
Le texte original en anglais figure sous le texte en français avec lien du reportage d’Atlas Obscura.
La traduction intégrale du reportage d’Atlas Obscura est assurée par Richard Summer. Le texte français est à lire sous la présentation d’Atlas Obscura. Le texte original en anglais figure sous le texte français avec le lien du reportage Atlas Obscura Ce reportage très intime et novateur sur La Demeure du Chaos – The Abode of Chaos dixit the New York Times (1999 / 9 novembre 2017) est édité par le célèbre site Atlas Obscura, un blog mondialement connu sur les merveilles cachées du monde avec ses 18 millions de lecteurs. Soyez prudent, la lecture d’Atlas Obscura peut devenir addictive !
Installez vous confortablement dans votre fauteuil préféré avec Atlas Obscura entre les mains, vous venez d’embarquer pour un voyage extraordinaire grâce à ce guide unique de l’étrange, des mystères et des merveilles : celles qui sont juste à côté de chez vous, celles qui sont à l’autre bout du monde. Au fil des continents, vous découvrirez : la porte de l’enfer du Turkménistan, les secrets des catacombes de Paris, les écorchés de Fragonard, les tunnels abandonnés de la petite ceinture de Paris, les cercueils suspendus sur une falaise aux Philippines, un hôtel monumental et défiant le ciel en Corée du Nord, la crypte des capucins de Rome décorée d’ossements humains, le premier télégraphe optique à Saverne, le pont suspendu le plus vertigineux du monde, l’île des chats au Japon, la ville fantôme de Tchernobyl… Atlas Obscura révèle les lieux les plus étranges et curieux du monde. Laissez votre curiosité devenir votre boussole. Soyez curieux sans modération, tournez les pages, découvrez, relisez, re-découvrez. La vie est courte. Notre planète est remplie de merveilles et curiosités… Ce livre ou notre site internet sera votre guide ! C’est un livre de « culture internet » à dévorer. Il est presque impossible de ne pas tourner la page suivante, et la suivante, et la suivante… Atlas Obscura
Headquarter Artprice
Le projet « Demeure de Chaos » d’un artiste français est fondé sur les bouleversements du 21ème siècle
Thierry Ehrmann utilise des crânes géants, des voitures calcinées et des amas de ferraille pour représenter le désordre mondial.
BY HUDSON LINDENBERGER
NOVEMBER 9, 2017 ATLAS OBSCURA
La traduction intégrale est réalisée par Richard Summer

La Demeure du Chaos – The Abode of Chaos dixit The New York Times. ALL PHOTOS Flickr Creative Commons thierry Ehrmann
Le paysage bucolique derrière le petit hameau de Saint Romain au Mont d’Or semble l’endroit le moins probable où trouver une des expositions d’art les plus provocantes de France. Niché dans les collines autour de Lyon et entouré de résidences centenaires construites avec les pierres dorées local, le cadre semble plus adapté à un paysage de Claude Monet qu’à un regard troublant sur la condition politique du monde contemporain.
Ainsi, à l’arrivée, lorsqu’on découvre le mur extérieur de La Demeure – noirci, délabré, recouvert de visages peints, de manifestes et de slogans – la surprise est garantie. Et… il faut bien le dire… c’est toute à fait voulu. Selon, Thierry Ehrmann, l’homme derrière La Demeure du Chaos (The Abode of Chaos), « le but de mon travail artistique est d’inciter à la réflexion, aux choix que nous faisons et à notre avenir collectif ».
Il y a une trentaine d’années, lorsque M. Ehrmann a acquis son énorme domaine du dix-septième siècle, ses nouveaux voisins n’avaient aucune raison à se douter de sa motivation, car, en tant que fondateur et PDG de plusieurs sociétés de l’internet (y compris Groupe Serveur et Artprice) thierry Ehrmann était déjà l’un des entrepreneurs majeurs, très connu en France. Cependant, une fois installé il a commencé à laisser à nouveau libre cours à sa passion pour l’art.

La Demeure du Chaos se trouve à Saint Romain au Mont D’Or, près de Lyon, France. Ground Zero Sculpture monumentale. Flickr Creative Commons thierry Ehrmann
Son premier projet pourtant était la création d’une espace vitale pour lui et sa famille, en transformant radicalement les bâtisses. Il a littéralement éventré les bâtisses en dégageant les vieilles cloisons et retirant les façades instables. Les outils mécaniques et industriels résonnaient jusqu’à tard la nuit. Il se passait quelque chose, mais le tout était caché derrière les anciens murs de sa nouvelle résidence.
Lorsque des terroristes ont détruit les gratte-ciels du World Trade Center à New York, Ehrmann était conscient de vivre un événement sismique, et il sentait le besoin de s’exprimer là-dessus: « le onze-septembre représente le vrai début du vingt-et-unième siècle et tout ce qui suit n’est que Chaos » dit-il. « Mon art met en évidence l’Alchimie qui est omniprésente autour de nous et à tout moment. »
Avec cette nouvelle motivation, son art a changé de cap et il a décidé d’exploiter le terrain autour de son domaine pour créer des œuvres qui soulignent les conséquences catastrophiques du 11 septembre sur la planète, avec des décisions de plus en plus motivées par la guerre, la colère, la haine et l’avarice. Il s’est lancé de plein cœur dans ce projet et a parsemé son terrain de ses sculptures reflétant le monde tel qu’il le perçoit… et il n’est pas arrêté depuis. Chaque événement important dans le monde déclenche une réponse artistique d’Ehrmann et son équipe d’artistes collaborateurs.

La Demeure de Chaos abrite 5,500 œuvres d’art différentes. Flickr Creative Commons thierry Ehrmann
Avec plus de 5,500 œuvres d’art différentes, on peut se sentir très vite submergé lors d’une visite à La Demeure du Chaos. Dès qu’on arrive, c’est un monde quasi post-apocalyptique qui nous accueille. Devant chaque mur, on ressent les regards perçants des visages célèbres et /ou malfamés peints sur toutes les surfaces. Chaque recoin du site semble abriter l’image d’un crâne. Les murs avec leurs peaux mutilées nous font penser à une zone de guerre, avec des énormes excroissances de poutres et tiges métalliques à des angles menaçants, qui semblent vouloir s’effondrer à tout moment.
Surplombant la maison principale, M. Ehrmann a construit une énorme plate-forme pétrolière pour nos rappeler les terribles dommages environnementaux provoqués par la marée noire du « Deepwater Horizon » en 2010. En dessous, on retrouve les visages de George W. Bush et d’Ossama Ben Laden surveillant la cour, tandis que Donald Trump, Fidel Castro et un singe souriant nous fixent avec leurs yeux.

La Demeure d’origine date du XVIIe siècle. Flickr Creative Commons thierry Ehrmann
A côté des derricks, on retrouve un hélicoptère écrasé et des fourgons militaires calcinés. Ces éléments font partie d’une œuvre visant les effets destructeurs sur la planète des guerres de contrôle pour les ressources d’hydrocarbures. Sur les vingt dernières années, M. Ehrmann a travaillé avec des artistes collaborateurs de plusieurs pays qui ont souvent ramené des objets qui s’intègrent parfaitement au paysage voulu par leur hôte. Ainsi, à des endroits divers à travers le site on trouve des containers maritimes, un fuselage d’avion, des véhicules calcinés, un grand bateau… et suffisamment de ferraille pour construire un édifice.
Car thierry Ehrmann a une véritable passion pour l’acier brut. En été on aperçoit ses sculptures métalliques rouillées à travers le feuillage, souvent arborant des symboles divers, des silhouettes et des signes fondus dans leurs surfaces.
Le site muséal possède aujourd’hui neuf crânes monumentaux, chacun orné de symboles et d’œuvres d’art divers. Comme voulu par M. Ehrmann, leur effet est tout à fait dégrisant : “Nous sommes tous dans un état de décomposition, avançant vers la mort inéluctablement depuis la naissance… c’est mon choix personnel de ne pas l’oublier.”

L’acier est l’une de matières préférées de thierry Ehrmann. Flickr Creative Commons thierry Ehrmann
Une kyrielle de Maires du Saint-Romain au Monts d’Or a traité La Demeure Du Chaos d’horreur, d’abomination et de beaucoup d’autres adjectifs assassins. Ils ont exigé la remise en l’état d’origine des bâtiments et demandent que toutes les œuvres d’art soient cachées. Sur les dix-huit dernières années, les autorités locales ont redessiné les trajets de bus pour éviter La Demeure, rejeté toute demande pour des places de parking supplémentaires et distribué de nombreux flyers dénonçant La Demeure du Chaos. Cependant, malgré leurs attaques, le musée (le Musée l’Organe d’Art Contemporain abrite La Demeure du Chaos) qui est l’une des attractions les plus visitées de la région lyonnaise, attirant plus de 120,000 visiteurs par an. Elle est ouverte de 14 à 17 heures les samedis et dimanches, et l’entrée est libre et gratuite.
Le combat de M. Ehrmann avec les Maires du village ne s’est pas limité à une querelle locale. Depuis sa décision de partager sa vision artistique, les Maires du village lui font preuve d’un acharnement juridique permanent. Mais, disposant d’amples ressources financières M. Ehrmann n’a jamais cédé à la pression, et son combat est en train de modifier le statut de la liberté artistique en France et en Europe.

Le site du Musée d’Art Contemporain La Demeure du Chaos /Abode of Chaos abrite neuf crânes monumentaux. Flick Creative Commons thierry Ehrmann
M. Ehrmann n’a pas hésité à faire appel des décisions de justice initiales à son encontre et le conflit a même fait l’objet de différents pourvois auprès la Cour de Cassation et de requêtes à la CEDH. Le 7 juillet 2016, après 17 ans de litige, Ehrmann a gagné une victoire très importante lorsque le Ministre français de la Culture a soutenu la mise en application d’une loi fondamentale garantissant la liberté d’expression artistique (Article 1er de la Loi n°2016-925 du 7 Juillet 2016 relative à la liberté de création, l’article 1er proclame: la création artistique est libre) , escamotant par ce fait la base de tout argument visant à faire disparaître La Demeure du Chaos. Néanmoins, même avec cette loi en vigueur, il sait que le combat n’est pas terminé. L’actuel Maire, Pierre Curtelin, s’est voué en vain à poursuivre la bataille.
En tout cas, quel que soit l’avenir de La Demeure du Chaos, une chose est sûre : M. Ehrmann et son équipe vont continuer plus que jamais à créer de l’art sur son site. Chaque événement bouleversant ou évolution inquiétante sera immédiatement évaluée par quelqu’un à La Demeure du Chaos pour son potentiel à inspirer une création artistique qui met en avant la folie du monde. Selon thierry Ehrmann “pour améliorer leur destin, les êtres humains doivent tout d’abord se rendre compte de leur mauvaise condition et envisager le pire ; ce n’est qu’à partir de ces constats que nous pouvons commencer à riposter et vouloir changer notre destin.”
Reportage Atlas Obscura: https://www.atlasobscura.com/articles/abode-of-chaos
thierry Ehrmann : Mille mercis aux 250 000 lecteurs qui suivent la Demeure du Chaos… Vous êtes une véritable armée car chaque semaine, vous êtes 2,7 millions à suivre l’histoire du monde à travers un regard iconoclaste…

thierry Ehrmann: Mille mercis aux 250 000 lecteurs qui suivent la Demeure du Chaos… Vous êtes une véritable armée car chaque semaine, (voir tableau officiel Facebook ci-dessus), vous êtes 2,7 millions à suivre l’histoire du monde à travers un regard iconoclaste…
A mon tour de vous dire je vous aime… ❤ ❤ ❤ ❤ ❤ ❤ ❤ ❤ ❤
L’art au 21è siècle est encore l’arme la plus redoutable contre les cons, l’oligarchie, le pouvoir politique, la nomenklatura européenne.
C’est près de plus de 50 posts passionnés par jour qui vous permettent de suivre, dixit le New York Times, l’aventure artistique la plus folle du 21è siècle.
Nous avons un taux d’engagement (voir tableau officiel Facebook ci-dessus) qui dépasse de très loin les différents Facebook de la presse française, no comment…
A mon tour donc de vous dire je vous aime…

thierry Ehrmann: Mille mercis aux 250 000 lecteurs qui suivent la Demeure du Chaos… Vous êtes une véritable armée car chaque semaine, (voir tableau officiel Facebook ci-dessus), vous êtes 2,7 millions à suivre l’histoire du monde à travers un regard iconoclaste…
thierry et La Demeure du Chaos – The Abode of Chaos
(Un merci spécifique à Pandora sur Saône et la pkv de service et son équipe de bras cassées réacs)
Les Interviews exclusives de Thierry Ehrmann, PDG d’Artprice.com du 5 juin et 9 octobre 2011 (partie 1 et 2)
Les Interviews exclusives de Thierry Ehrmann, PDG d’Artprice.com du 5 juin et 9 octobre 2011 (partie 1 et 2)
Boursica : Pouvez-vous nous rappeler la genèse d’Artprice ?
Thierry Ehrmann :
C’est tout d’abord un immense travail collectif d’historiens d’art incroyable. Nous avons racheté en 14 ans presque l’intégralité des fonds éditoriaux en Europe et aux USA puis désormais en Asie, cela couvre aussi bien des sociétés d’éditions, des fonds éditoriaux d’art dans le monde entier que des éléments d’actifs pour plus de 30 millions d’euros.
Il faut savoir qu’à travers Groupe Serveur dont je suis le Fondateur, (maison mère d’Artprice, qui est le spécialiste des banques de données juridiques, judiciaires et scientifiques), nous sommes sur Internet depuis 1985 et nous avons donc pu préparer et identifier nos cibles clés lors de notre arrivée dans les années 90 sur le marché de l’art.
Boursica : Quelles étaient ces cibles ?
Thierry Ehrmann :
Ces cibles étaient des sociétés mythiques comme par exemple le Guide Enrique Mayer (1962/1987), le célèbre Dictionnaire des ventes d’art 1700-1900 du Docteur H. Mireur, le leader américain Sound View Press avec près de 50 bases de données sur les USA (1991), les Editions Franck Van Wilder (1970) la Sté Suisse Xylogic (spécialiste mondial des indices du marché de l’Art) (1985), la banque de données Bayer sur le marché de l’art anglo-saxon de 1700 de 1913, Monogrammes et Signatures de Caplan (USA), ouvrage de référence mondial (1976), L’Argus du Livre de Collection et des manuscrits (France), l’ouvrage de référence mondiale (1982) ; et la liste est encore très longue…
Il y a aussi une politique d’achat systématique depuis 14 ans, des manuscrits et catalogues principalement de 1700 à 1970 en provenance du monde entier. On ne pouvait pas faire autrement que d’acheter ce savoir historique, sinon, on ne pouvait pas normaliser le marché de l’art avec certitude ni connaître la parfaite traçabilité des œuvres et de leur bonne attribution à la biographie de l’artiste.
On a largement passé le cap du million d’heures de travail d’historiens, de chercheurs et de journalistes en marché de l’art qui ont documenté et écrit sur toutes les œuvres issues de ces manuscrits et catalogues, notamment du 17e siècle à nos jours. C’est pour cela que nous avons la plus grande banque de données d’informations sur le marché au monde qui permet de tracer les œuvres d’art au fil des siècles avec 108 millions d’images ou gravures d’œuvres d’Art de 1700 à nos jours commentées par nos historiens d’art.
Ce n’est pas pour rien que Artprice enrichit en temps réel ses banques de données en provenance de près de 4500 Maisons de ventes et publie en continu les tendances du Marché de l’Art pour les principales agences et 6300 titres de presse dans le monde. On est chaque jour présent, sans payer un centime dans toute la presse mondiale avec notre copyright et notre adresse Internet. Que demander de plus en matière de notoriété et de communication ?
Boursica : Pouvez vous finir la genèse d’Artprice?
Thierry Ehrmann :
Pour revenir à la genèse, on est remonté aux prémisses du marché de l’art qui est né pratiquement vers 1700, ce n’est qu’à partir de cette période, que l’artiste s’affranchit réellement des commandes des Princes de l’Eglise puis des Princes de Sang, pour enfin produire face à la demande. C’est à ce moment là que nous pouvons considérer la naissance du marché de l’art au sens économique du terme.
Depuis 14 ans, on a des experts et marchands qui travaillent pour nous dans le monde entier et dès qu’ils ont des manuscrits, ils nous préviennent et on achète les manuscrits et catalogues. On en a tellement racheté qu’on a peu à peu instauré un assèchement, au début nous les achetions très cher puis progressivement la technique du ciseau a fonctionné et les derniers sont achetés chaque année à des prix très raisonnables… Ce fonds est unique au monde et nous l’ouvrons avec autorisation préalable de notre part à des chercheurs du monde entier.
Boursica : Quel est donc votre valeur ajoutée sur ces fonds documentaire ?
Thierry Ehrmann :
Notre travail dans les banques de données d’Artprice est avant tout un travail de mineur de fond, il faut chaque jour descendre à la mine, et ce depuis 15 ans, on est monté dans les années 2000 à plus d’une centaine de salariés alors que nous sommes désormais 45 car tout le travail est désormais en banques de données. Le nombre de salariées a été divisé par trois et le nombre de serveurs a été multiplié par près de 30 au cours de cette dernière décennie. Pour normaliser le marché de l’art, il a fallu passer par l’inventaire absolu des œuvres d’art et la biographie de centaines de milliers d’artistes du IV siècle avant J.C. à nos jours, avec parfois des centaines d’homonymes auxquels il faut attribuer à chacun ses bonnes œuvres.
Boursica : Comment produisez vous vos indices de référence sachant qu’un tableau est par nature unique ?
Thierry Ehrmann :
Par exemple une œuvre qui est repérée en 1850, on la voit passer de maison de ventes en maison de ventes aux travers des décennies, et on est donc bien certain qu’il s’agit de la même œuvre. On en connaît donc la cote et le rendement année par année et c’est pour cela qu’on est la seule société au monde à pouvoir avoir une méthode économétrique irréprochable sur l’ensemble des œuvres, En économétrie on appelle cela : la méthode des « ventes répétées ». Car nous travaillons sur un marché homogène. Les autres font des moyennes arithmétiques, usent de la méthode des comparables, mais cela induit des erreurs car leurs études porte sur un marché de type hétérogène.
Boursica : Comment avez vous pu contourner ce problème en si peu de temps ?
Thierry Ehrmann :
C’est pour cela que nous avons racheté une petite fortune en 2000 la célèbre société Suisse Xylogic, faite de scientifiques qui avaient élaboré tous les algorithmes et indices du marché de l’art depuis 1985. On est les seuls à avoir 10 ans après ces bases de données gigantesques (plus de 700 téraoctet) dans nos propres salles informatiques avec près de 900 serveurs en opérant sur nos propres fibres optiques dont nous sommes propriétaires. Nous ne dépendons d’aucune SSII, ce qui explique l’extrême rapidité de nos développements, notre R et D et la faiblesse de nos charges informatiques.
Ce qui est très important pour Artprice c’est que nous nous avons réussi à constituer la plus grande collection de manuscrits et catalogues anciens annotés au monde. Ce fonds documentaire colossal est d’ailleurs passé en compte de charges dans le cadre du principe de précaution, ce qui est une très bonne nouvelle pour nos actionnaires qui ont un bilan qui ne révèle pas ces actifs qui sont bien évidemment très importants.
Tous les jours on enrichit nos banques de données avec de nouvelles données qui viennent du monde entier. On a acheté des bases de données anglo-saxonnes, chinoises, hollandaises sans lesquelles on ne pourrait pas travailler, même si on mettait les meilleurs historiens d’art sur le développement, ils ne pourraient pas obtenir le même résultat. Par exemple, pour un peintre hollandais qui s’appelle Dick Van, un patronyme très répandu en Hollande, il est impossible sans nos bases de données d’être certain qu’on parle du même peintre et de ses oeuvres.
Boursica : Les gens disent: Pourquoi tout le monde va sur Artprice que répondez-vous ?
Thierry Ehrmann :
Tout simplement parce que nous n’avons pas de concurrent réel, car nous sommes les seuls à gérer plus d’un million de biographies avec aussi des artistes qui ne sont pas encore cotés et 108 millions d’images ou gravures d’œuvres d’Art. Même la personne qui n’a pas d’atomes crochus avec Artprice est obligée de passer par nous pour un artiste qui n’est pas encore très connu, voir totalement inconnu. Il en est de même pour une œuvre rare à authentifier.
Les gens ne voient que le haut d’Artprice, mais Artprice c’est avant toute chose un énorme travail en amont, je me demande même comment on a eu cette force ! La passion je pense est la seule explication rationnelle après toutes ces décennies…
Boursica : L’argent levé en bourse ainsi que les fonds du groupe Serveur et du groupe Bernard Arnault sont à l’origine de la réussite des acquisitions d’Artprice ?
Thierry Ehrmann :
Oui, mais qu’en partie car il faut savoir que le carnet de chèques ne suffisait pas pour acquérir tous ces fonds, ce sont des Historiens ou Auteurs célèbres avec un caractère terrible qui avaient reçu parfois des offres mirobolantes mais l’aspect financier était très secondaire pour ces personnalités. Il a fallu les convaincre avec notre projet, comme par exemple Frank Van Wilder ou Peter Hastings Falk.
Ces bases de données sont la richesse d’Artprice et par principe de précaution, nos bilans là aussi ne reflètent pas la valeur réelle de nos actifs qui sont très importants. C’est aussi la richesse pour nos actionnaires pour les années à venir. Les normes IRFRS ne permettent pas de donner la vraie valeur de notre société d’où la cotation en bourse qui comme par hasard est beaucoup plus proche de la vérité, le Marché se trompe très rarement sur plus de 10 ans de cotation en continue comme sur Artprice.
Boursica : Comment faites-vous avec le droit de reproduction des œuvres en ligne ?
Thierry Ehrmann :
Le droit de reproduction des œuvres est assuré par notre contrat spécifique conclu avec l’ADAGP, société la plus représentative au monde, qui perçoit et répartit les droits d’auteurs dans plus de 43 pays. Cet accord très précurseur (2007) dans l’économie numérique est régulièrement pris en exemple par les différents Ministères de la Culture en Europe et notamment en France. Là aussi Artprice a pris une très nette avance sur d’éventuels outsiders.
Boursica : Est-il possible de faire un autre « Artprice » ?
Thierry Ehrmann :
Non, absolument pas. Tout est protégé au titre de la propriété intellectuelle. J’ai en autres une formation de juriste en propriété littéraire et artistique, et dans les années 1990 j’ai d’ailleurs été à l’origine d’un lobby pour la protection des banques de données en Europe qui est ensuite devenu le droit « Sui Generis ». Ce droit en Europe est l’équivalent de ce qu’on appelle aux USA les brevets logiciels.
Pour être simple, toute personne même doté de fonds de plusieurs centaines de millions d’euros se verrait interdire de construire des banques de données ou la Place de Marché Normalisée d’Artprice, avec à la clé une condamnation pour contrefaçon avec une amende proportionnelle aux investissements, avec de surcroît l’interdiction d’exploiter ses banques de données.
Il faudrait donc un éventuel concurrent qui soit, non seulement muni de fonds très importants mais qui puisse aussi réinventer une ergonomie et une arborescence totalement différente de celles d’Artprice. Par analogie et en simplifiant à l’extrême l’exemple, on pourrait dire qu’on a protégé le fait qu’une voiture ait des roues rondes, il faudrait alors que l’adversaire puisse imaginer que le véhicule soit sur des rails ou avec une crémaillère, ce qui représente donc une barrière d’entrée extrêmement dure à franchir.
Boursica : Comment êtes-vous certain d’avoir les enchères ?
Thierry Ehrmann :
Plus de 80 % des Maisons de Ventes dans le monde font leurs catalogues à partir de nos données, en temps réel ils ont la bio de l’artiste la traçabilité de l’œuvre et les cotes et indices de l’artiste pour estimer la mise à prix. Entre 2001 et 2003 on a passé 2 ans à téléphoner et visiter les 3600 Maisons de Ventes et les 7400 experts, cette étude de marketing et d’ingénierie nous a coûté très cher en déplacement dans le monde et en charges salariales. L’univers des Maisons de Ventes étaient orphelins des banques de données, les Commissaires Priseurs avaient au mieux des fichiers word ou excel. Parmi les plus grandes Maisons de Ventes, encore actuellement, certaines n’ont toujours pas de fichiers informatisés sous banque de données.
Boursica : Comment est ce possible d’avoir un tel retard en informatique et sur Internet en 2011 ?
Thierry Ehrmann :
C’est tout simplement dément, ceci dit, une vielle règle informatique nous dit que plus une profession ou corps social est doté d’un pouvoir et d’un savoir élevé, plus elle méprise ou ignore l’informatique jusqu’au jour où elle est obligée de se plier aux exigences de ses clients, et là Artprice arrive au bon moment. D’où nos clients professionnels qui sont très captifs et récurrents au cours des années. Là aussi c’est un gage de sérieux donné à nos actionnaires.
D’où notre intranet par lequel la maison de vente peut produire très vite son catalogue papier et sur Internet, et en même temps diffuser sur la place de marché normalisée d’Artprice ses ventes futures en un simple clic et pousser par exemple, une vente contemporaine incluant 63 artistes en sélectionnant en mode électronique parmi nos 1,3 millions clients uniquement ceux qui suivent et recherchent ces 63 artistes (voir même certaine période propre à l’artiste). C’est la « killer application » dont rêvaient toutes les Maisons de Ventes petites ou grandes qui dépensent des fortunes en publicité et en marketing. Pour une vente dite « de prestige » le poste de publicité et marketing peut peser chez la maison de Ventes à hauteur de 70% à 80% alors que ce poste avec Artprice ne leur coûte que 4,5%.
Boursica : Pourquoi avoir choisi la Demeure du Chaos comme siège social d’Artprice, provocation ou stratégie ?
Thierry Ehrmann :
Ni l’un ni l’autre, l’univers de La Demeure du Chaos est indissociable de histoire d’Artprice et du Groupe Serveur, pionnier historique d’Internet depuis 1987 dont les sièges sociaux sont au cœur de la Demeure du Chaos. La Demeure du Chaos / Abode of Chaos dixit le « New York Times, » est née en 1999 de mon acte conceptuel, qui se nourrit du Chaos alchimique de notre 21e siècle, tragique et somptueux, dont les braises naissent le 11 Septembre 2001. Elle a presque le même âge qu’Artprice à 3 ans près.
Elle est devenue aujourd’hui, avec plus de 1890 reportages de presse écrite et audiovisuelle de 72 pays, en 12 ans, une « Factory » et un Musée incontournable et unique dans le monde, selon la presse artistique internationale. C’est un musée à ciel ouvert et gratuit, présentant plus de 3627 œuvres, où convergent chaque année désormais 120 000 visiteurs. Chaque fois que la presse artistique mondiale parle de la Demeure du Chaos, Artprice est naturellement citée.
Comment peut-on bâtir ex-nihilo Artprice, société quasi-mythique qui source 90% de la presse mondiale sur l’information du marché de l’art, sans être soi-même, dans sa chair et son âme, un plasticien passionné d’histoire de l’art, vous n’imaginez pas le nombre de visiteurs de mon Musée désormais numéro deux à Lyon en nombre d’entrées, qui sont aussi clients ou actionnaires d’Artprice. Chaque année nous faisons notre assemblée générale à la Demeure du Chaos et nous avons que des encouragements depuis 10 ans.
Côté client et notamment avec les galeries d’art dans le monde, ils sont très sensibles de travailler avec Artprice dont le fondateur est inscrit depuis plus de 25 ans dans les société de droit d’auteur en tant que sculpteur plasticien, regardez ma bio sur le Who’s Who et vous comprendrez, il y a une grande partie de mes expositions dans le monde. Il faut savoir que le milieu de l’art est très épidermique et que Artprice, pour certains puristes, était dans les années 90, un groupe qui n’avait pas la sensibilité de leur monde de par nos indices, cotes et statistiques avec en plus, le fait d’être en Bourse. Avec la Demeure du Chaos ces puristes sont devenus nos plus fidèles clients. Voilà la vraie réponse à votre question !
Boursica.com : Combien peut-on valoriser Artprice ?
Thierry Ehrmann :
Depuis près de 120 ans selon la méthode des comparables, la valeur d’une Maison de Ventes dans le monde c’est 80 % le fichier client, entre 800 et 4000 dollars par client et 20 % pour la marque de la Maison de Ventes si cette dernière est notoirement connue. Pour bien comprendre la différence entre un poste client estimé à 800 dollars et l’autre à 4000 dollars, c’est à partir des strates d’informations détenues sur le client final que l’on calcule le prix.
Boursica : Pouvez vous être plus clair avec un exemple précis ?
Thierry Ehrmann :
Prenons par exemple une vente du sculpteur Arman (1928/2005). On pourrait définir un degré un (800 dollars) avec la Maison de Ventes qui vous dit : j’ai 4500 clients qui achètent les nouveaux réalistes comme Yves Klein, César, Arman ou Nikki de Saint-Phalle etc…. Le degré 2 serait que la Maison de Ventes vous précise qu’elle a aussi les clients qui n’achètent que les sculptures d’Arman sachant qu’il est aussi peintre et photographe. Mais le nec plus ultra que seul Artprice peut proposer à ce jour, c’est le degré 3 où l’on peut proposer les 4500 clients dans le monde qui recherchent les sculptures d’Arman sur le thème très précis des « poubelles organiques ». Dans ce cadre-là, détenir cette information finale constitue pour les Maisons de Ventes ou les marchands le Saint Graal absolu. Car ils seront certains que les enchères atteindront des maximums. On peut donc construire le raisonnement que le degré 3 est la valorisation en fourchette haute à environ 4000 dollars le client.
C’est la plus vieille méthode pour valoriser une Maison de Ventes. La grande valeur d’Artprice c’est de pouvoir trouver pour une vente les collectionneurs dans le monde qui par leur présence vont permettre de doubler ou tripler le prix de vente de l’œuvre. Dans une vente cataloguée sur un artiste connu, des nouveaux collectionneurs de l’autre bout de la planète peuvent faire doubler la vente et sur ce sujet-là, Artprice est le seul à détenir ces fameux collectionneurs sur 210 pays.
Nous pouvons affirmer sans difficulté qu’on a actuellement sur Artprice 100 % des acteurs qui comptent dans le marché de l’art, les grands marchands, les grands collectionneurs, l’intégralité des Maisons de Ventes et les Experts, le noyau dur, celui qui fait et défait les prix qu’on nomme les market-makers. Ils sont systématiquement clients d’Artprice.
Boursica : Même vos détracteurs sont sur Artprice ?
Thierry Ehrmann :
Même nos pires détracteurs se servent de nos données. On a 1 300 000 clients, on peut considérer que la valorisation se fait en fonction des niveaux de recherche des clients. Plus on a des clients qui recherchent quelque chose de très précis, plus la valorisation est importante pour ces clients. Nous sommes certains de proposer les recherches les plus fines. Plus la recherche est fine et plus le client est à même de faire monter les prix aux enchères et donc ce client est d’autant plus intéressant pour une Maison de Ventes.
Nous avons un fichier client extrêmement complet avec plus de 18 milliards de logs, en respect avec la CNIL, les autorités européennes et américaines, ce qui nous permet de savoir exactement ce que recherche ou possède nos clients. Je pense avec le recul, que c’est à ce jour avec sagesse, la meilleure méthode pour valoriser une Maison de Ventes parce qu’elle date de 120 ans et qu’elle est toujours d’actualité et éprouvée des milliers de fois de par le monde.
Boursica : Quelles commissions aurez-vous sur les transactions ?
Thierry Ehrmann :
Nous sommes très compétitifs car l’intermédiation se situe à 37.5 % selon le Conseil des ventes volontaires qui est l’AMF du marché de l’art alors que nous serons entre 4,5 % et 7 %. On sera meilleur qu’une banque pour une galerie ! Nous proposerons 4,5% pour la transaction avec en plus entre 3% et 4,5 % sur la location du fichier clients dont on vient de parler, ce qui permettra aux Maisons de Ventes de mieux cibler les acheteurs potentiels, car nous mettrons en relation avec la Maison de Ventes les personnes qui recherchent Arman mais mieux encore leur proposer la période « poubelles organiques d’Arman » par exemple. De même les commissions seront de 4,5 % sur les ventes de gré à gré.
Boursica : Est-ce qu’Artprice est opéable ?
Thierry Ehrmann :
Une OPA sauvage est impossible du fait de l’auto contrôle de Groupe Serveur sur le capital d’Artprice, par contre une OPA amicale pourquoi pas si elle a une logique industrielle, notamment avec une maison de ventes cotée en Bourse, on peut réfléchir.
Pour mieux comprendre Artprice il faut consulter son document de référence ou rapport annuel, ce sont des vraies mines d’or en terme d’informations sensibles et très pointues.
Boursica : Artprice a-t-elle une concurrence ?
Thierry Ehrmann :
Non, c’est clairement dit dans le rapport, car tout est protégé au titre de la propriété intellectuelle. On a simplement dans un périmètre différent que la société Artnet qui fait en volumes en un an de Bourse ce que nous faisons en une semaine. Artnet ne fait pas le même métier que nous, n’est coté que sur un marché non réglementé et ses comptes ne sont pas audités. Il est pour nous un hébergeur de luxe qui ne possède pas son outil de production. De plus il n’a pas toujours respecté le droit de reproduction dans un certain nombre de pays. De surcroît il s’est fait prendre sa marque Artnet par manque de vigilance par plus de 18 déposants de 21 pays et non des moindres… Enfin ses tarifs sont exorbitants avec des requêtes limités par mois ce qui était le propre de l’économie de l’Internet du début des années 90. Nous considérons que pour être leader mondial il faut pratiquer une politique tarifaire extrêmement agressive comme Dell qui est pour moi un modèle et qui a laminé l’univers du PC et du Serveur.
Boursica : Artprice est-elle en abus de position dominante ?
Thierry Ehrmann :
Non ! Votre question porte elle même la réponse, ce qui est puni par les autorités de la concurrence c’est l’abus et non la position dominante, nous n’avons fait aucun refus de vente, nos prix reflètent la réalité de nos coûts et investissements et nous avons aucune politique de vente sélective mais surtout nous sommes les auteurs originaux de l’ensemble des produits et services d’Artprice, donc une démarche novatrice et innovante. Certains on tenté cette approche avec nous et ils ont été systématiquement débouté.
Pour prendre le marché loyalement mais avec férocité il faut des prix tellement bas qu’une hypothétique concurrence se mettrait tout de suite en perte faute d’avoir comme nous déjà payé tous les investissement sur 14 ans.
J’en veux pour preuve qu’au cours de la période 2000/2010 aucun concurrent n’est apparu, par contre on ne compte plus le nombre de faillites de sites sur l’art qui ferment faute de fréquentation et donc de chiffre d’affaires. Chaque semaine on a environ une dizaine de demandes de rachats de marques, de sites ou de DNS mais cela représente aucun intérêt pour nous, à l’exception de micro base de donnée très pointue sur des pays émergents.
Boursica : Vous avez été tenté d’acheter Artnet ?
Thierry Ehrmann :
Nous avons été sollicités à trois reprises pour racheter Artnet, mais nous ne trouvons aucun intérêt, au risque de se prendre une multitude de procédures. Quant à la marque, vu qu’elle n’est pas déposée de manière mondiale on serait immédiatement pris dans des conflits de propriété intellectuelle avec les autres propriétaires d’Artnet qui sont dans leurs droits.
Boursica : Il semble que d’autres DNS accèdent aux banques de données d’Artprice…
Thierry Ehrmann :
Oui, bien entendu, comme par exemple Artmarket.com. Nous avons 1800 DNS qui sont des génériques autour du marché de l’Art en 9 langues. Si vous tapez Artmarket sur Google, vous avez Artprice numéro 1 en ranking grâce au DNS Artmarket.com. Nous avons déposé toute la sémantique dans le début des années 90 qui permet d’aborder le marché de l’art.
Certains aujourd’hui valent de l’or car ce sont des génériques à l’état pur comme Artmarket, mais nous refusons de les vendre.
Boursica : Avez-vous de nouveaux clients ?
Thierry Ehrmann :
Oui, tous les jours et nous nous rendons compte que l’âge moyen de notre clientèle augmente car nous avons des personnes qui découvrent l’Internet à tel point que nous devons les aider dans leur navigation sur le site, et sur Internet en général. Nous avons une politique d’aller chercher de nouveaux clients, où que ce soit, et les accompagner sur Artprice. Cette clientèle s’appelle en autres les « silver surfers » définis par les géants du marketing comme les surfeurs aux tempes d’argent autrement dit les Seniors (plus de 55 ans). De même on voit de plus en plus de jeunes collectionneurs avec une moyenne d’age de 30/35 ans d’où le succès phénoménal de l’abonnement Artprice Smartphone. Le Marché de l’Art est effectivement passé dans le monde de 500 000 collectionneurs de l’après-guerre à désormais près de 300 millions d’amateurs, collectionneurs et professionnels dont le terrain de chasse de prédilection est désormais l’Internet avec la dématérialisation, notamment par la Place de Marché Normalisée. Il est certain que le continent asiatique a fait exploser le Marché de l’Art en nombre d’acteurs.
Boursica : Quelle est la santé financière d’Artprice ?
Thierry Ehrmann :
Contrairement à une grande majorité de sociétés cotées, nous n’avons pas un centime de dette. Pas de découvert bancaire, pas d’emprunts court, moyen et long terme, ni d’instruments financiers à rembourser comme les BSA et autres produits dérivés… Ce qui étonne bien souvent l’AMF !! Avec de plus, une bonne trésorerie et un BFR négatif.
Il faut préciser que je suis viscéralement hostile aux augmentations de capital qui non seulement dilue l’actionnaire mais surtout, et on l’oublie souvent, interdit à la société cotée de voir son cours monter très rapidement. J’en veux pour preuve qu’Artprice a environ 4 millions de titres en circulation. Si nous étions comme la plupart des sociétés de l’Eurolist réglementée nous serions plutôt entre 20 et 40 millions de titres en circulation et nous aurions pris que 2 ou 3 euros en 2 mois alors que nous avons pris 22 euros pour un volume traité en 45 séances de bourse d’environ 250 millions d’euros.
Boursica : Avec les volumes constatés, pourquoi n’y a-t-il pas eu de franchissement de seuil déclaré ?
Thierry Ehrmann :
D’après notre dernière enquête TPI et des estimations nous sommes passés de 18 000 actionnaires à une estimation possible de 27 000 actionnaires environ. En 2010 nous avions 81 % de nos clients actionnaires d’Artprice. C’est le gage de la sécurité car ils connaissent presque tout d’Artprice, parfois ce sont eux qui nous identifient des cibles à acheter ou nous donnent des idées d’amélioration de nos banques de données.
Boursica : Qu’en est-il des fonds chinois ?
Thierry Ehrmann :
La notion de franchissement de seuil chez eux n’est pas une notion qu’ils comprennent et rentrent par de multiples comptes, ce qui leur permet de rester en dessous. On a donné des call conférence aux gérants de fonds dont les 2/3 sont de Hong Kong. Je n’avais jamais vu cela avant et il est certain qu’ils n’achètent pas pour des clients français.
Boursica : Dans combien de temps pensez-vous que le parcours législatif sera terminé pour la Loi de libération des ventes aux enchères ?
Thierry Ehrmann :
C’est une question de semaines tout au plus. Il faut préciser que la France en moins de 45 ans est passée du 1er rang au 4 rang mondial avec la Chine sur le haut du podium en n° 1 puis les USA en n° 2 et la Grande Bretagne en n°3.
De plus, le scandale Drouot pèse énormément, chaque semaine on a les suites de l’affaire, les mises en examen ne font que commencer. Je vous invite à lire l’ouvrage « Adjugé Volé » de Michel Deléan à ce sujet. Il y a déjà 39 mises en examen. Le gouvernement semble décidé à aller jusqu’au bout, sachant que Drouot c’est 45 % du marché de l’art français. On a exaspéré les européens sur l’adaptation de cette directive en droit interne et les pressions sont énormes sur la France. C’est une affaire d’état, avec un risque d’amendes colossales par la CEJ, la Cour Européenne de Justice. D’ailleurs l’Autorité française du marché de l’art le CVV ONT estimé qu’il serait suicidaire pour la France une réforme a minima et qu’après les injonctions de Bruxelles, la saisine de la CEJ est très proche.
On a été les premiers à rédiger le code de loi, le Code des Ventes Volontaires et Judiciaires en 2000 qui est devenu la référence chez les Commissaires Priseurs français. C’est le seul ouvrage (1800 pages) qui indique la première réforme de 2000 et son inapplication. Cette réforme de 2000 a été une gigantesque mise en scène car les Commissaires Priseurs sont restés avec leur monopole de 1535 avec l’obligation entre autres de demander une autorisation pour chaque vente.
Où celle-ci était donnée quelques jours voire quelques heures avant la vente. C’était donc un véritable obstacle à la libre circulation des produits et services en Europe notamment pour les enchères d’œuvres d’art sur Internet.
On a tous les facteurs de réussite. Le processus est avalisé définitivement. Le train de l’Histoire est en route et nous sommes dans ce train que rien ne peut arrêter désormais. Il fallait être simplement très patient et féroce contre ce monopole de près de 500 ans en suivant un chemin de croix législatif de 10 ans.
Boursica : Pourquoi n’avez-vous pas déménagé ?
Thierry Ehrmann :
Parce que le coût de sortie aurait été supérieur, sans parler des incidences comme la communication ensuite en langue étrangère, un nouveau marché de cotations, le déménagement physique tout le système et du personnel, etc. …
Boursica : Que dire à propos de l’ISF ?
Thierry Ehrmann :
C’est un sujet très sérieux. C’est le bloc parlementaire UMP qui a fait cette proposition. Leur analyse est de faire un ISF qui ne vise que les plus-values latentes incontestables. Je n’applaudis pas forcément, je ne pense pas que ce soit la bonne solution mais les parlementaires ont bien compris qu’Artprice leur permet de dire aux collectionneurs qu’il y a un rendement exact pour les œuvres qu’ils possèdent. Par contre il est évident que ça va favoriser la place de marché Artprice car les gens bénéficient d’un anonymat, Artprice protégeant l’identité de l’acheteur et du vendeur. Ce qui n’est pas possible pour les salles de ventes physiques. On s’est aperçu que le nombre de créations de portefeuilles virtuels par nos clients a explosé le jour de l’annonce, et dans les heures qui ont suivi pour simuler le cours de leur collection.
Boursica : Peut-on penser à un passage rapide au SRD Long Only ?
Thierry Ehrmann :
Peut-être en Septembre, c’est au comité scientifique d’Euronext de le décider mais il est clair que nous dépassons les critères d’entrée.
Boursica : Avez-vous backtesté votre système pour les futures enchères en ligne ?
Thierry Ehrmann :
Oui bien entendu, nous avons fait des bêtas tests à l’étranger et tout est opérationnel. Les Maisons de Ventes sont déjà reliées à notre Intranet pour les catalogues. Pour la place de marché je pense qu’il y aura 80 % de Maisons de Ventes et professionnels et 20 % de collectionneurs et particuliers. Dès que la loi va passer, nos meilleurs clients seront les Commissaires Priseurs. Ils le disent eux-mêmes « on ne peut faire qu’avec Artprice ». Ils ont laissé passer le train d’Internet à la fin des années 90 puis celui de 2005 et aujourd’hui c’est trop tard et trop cher. On joue désormais à guichets fermés.
Boursica.com : Quelle est la pénétration d’Artprice sur le marché chinois ?
Thierry Ehrmann :
Pour réussir nous avons acquis de nombreuses banques de données chinoises, sinon c’était impossible. Nous avons eu le concours plein de diplomatie des autorités chinoises, c’est obligé car les Maisons de Ventes chinoises sont sous le contrôle partiel du gouvernement. Le département des affaires culturelles en Chine nous a aidés pour démontrer que la Chine était n°1 mondial du marché de l’art. Nous avons un personnel chinois à Lyon, nous avons mis 4 ans entre le moment où nous avons décidé de prendre le marché chinois et le moment où nous avons été opérationnels.
Boursica : Avez-vous eu des difficultés pour devenir leader mondial ? On vous reproche parfois votre côté procédurier ?
Thierry Ehrmann :
Oui et je l’assume à 100 %, nous avons eu 126 procès en 14 ans dans plusieurs pays notamment par les distributeurs de livres de cotes que l’on avait rachetés aux maison d’éditions et qui voulaient leur part sur Internet ainsi que de très nombreux contrefacteurs d’Artprice pour lesquels nous sommes pour la tolérance zéro, nous en avons gagné 117 dont tous les principaux. Comme ceux contre les 5 Maisons de Ventes françaises, dont certaines sont chez Drouot au passage, elles ont toutes renoncé au bénéfice de la Cour d’Appel sauf Camard que nous poursuivons au pénal. Ceux qui ont été perdus l’ont été contre des tiers qui n’ont ni impacté la vie de l’entreprise, ni ses comptes, ni ses objectifs. Christie’s Monde est une de nos plus belles victoires.
Boursica : Peut-on espérer un dividende prochainement ?
Thierry Ehrmann :
Oui je pense en 2013/2014 selon nos prévisions. Avant cela je pense qu’on aura enrichi de manière très importante nos actionnaires par le cours de l’action. On se renforce avant en fonds propres, pour financer les serveurs et autres équipements très onéreux pour nous permettre de nous développer dans le monde avec le maximum de sécurité. Je rappelle que nous sommes les seuls à posséder nos propres salles machines. On est considéré comme les pionniers de l’Internet en France, le Groupe Serveur a été le premier provider français et le second en Europe comme le précisait Time Magazine. L’enrichissement de nos actionnaires sera tel au niveau de l’action qu’on ne pourra pas avoir action et dividende au départ ! D’autant que nous n’avons jamais fait d’augmentation de capital.
Boursica : Quel sera l’impact du changement de statut après la loi sur le chiffre d’affaires annuel ?
Thierry Ehrmann :
Il va mécaniquement exploser ! La croissance sera colossale.
Boursica : Peut-on considérer qu’à 30 € nous ne sommes qu’au début de l’histoire ?
Thierry Ehrmann :
On remarque que le cours revient sur les niveaux atteints en 2005/2006 quand on a commencé à parler de la transposition de la Directive Services. 30 € c’est le tout début, une simple remise à niveau avant que la France exaspère en 5 ans l’Europe par son coté pathétique. Si on veut raisonner sérieusement, on ne peut que partir d’une base de 67 € qui était le plus haut cours de cotation. On a tenu l’ensemble des engagements de notre prospectus d’introduction. Nous sommes même très au-dessus des engagements du prospectus de 1999. 67 € a été le prix du marché lorsque la place de marché normalisé n’existait pas. Nous sommes donc en droit d’attendre le plus logiquement du monde un démarrage de cours qui se situe mécaniquement au-dessus de 67 euros. Le dicton « cours vu, cours revu », est une très vielle règle de la bourse.
Boursica : Pour finir une prédiction pour l’avenir d’Artprice ?
Thierry Ehrmann :
Concernant nos engagements qui étaient à l’époque très ambitieux sur le prospectus d’introduction de 1999, nous les avons tous remplis, bien au-delà du prospectus en passant à travers la crise du NASDAQ de 2000, les attentats du 11 septembre 2001, la guerre en Irak de 2003, la grande crise financière démarrée en 2007 et qui est loin d’être finie. Avec cette décennie la plus catastrophique des deux derniers siècles, je connais très peu de sociétés cotées sur le marché réglementé qui s’en sont sorties vivantes sans augmentation de capital et qui ont acquis durant cette période une position de leader mondial incontesté. Pour clôturer cette interview, je pense sincèrement que nous ne sommes qu’à 10% de l’histoire d’Artprice.
Suite de l’interview exclusive (partie 2) de Thierry Ehrmann, PDG d’Artprice.com (9 Octobre 2011)
Boursica : Depuis notre interview de début juin, de nombreux événements ont marqué l’actualité d’Artprice et les marchés financiers.
Nous avons beaucoup de questions auxquelles nous aimerions des réponses précises de votre part.
En premier lieu, pourquoi, selon vous, l’interview exclusif de Boursica en Juin 2011 sur Artprice présenté en plusieurs langues sur Google, avec plus de 210 000 résultats à ce jour, a fait l’objet d’un tel intérêt du public ?
Thierry Ehrmann :
Je pense tout simplement que les actionnaires français sont exaspérés des communiqués politiquement corrects pour lesquels il faut une formation bac+9 pour décrypter les messages des sociétés cotées sur le marché réglementé.
Relisez attentivement le 1er interview et vous verrez, qu’en racontant simplement, avec un parler vrai, l’histoire atypique et hors du commun d’Artprice, de sa création ex-nihilo pour devenir en 14 ans le leader mondial de l’information sur le marché de l’art, vous comprendrez ainsi qu’il y a avant tout, une aventure humaine extraordinaire et une équipe hors du commun, un projet titanesque considéré presque comme une utopie, qui est devenu désormais une réalité implacable, qu’utilise chaque jour les 1,3 million membres d’Artprice ainsi que des millions d’utilisateurs gratuits qui tôt ou tard achèteront l’information payante sur Artprice le moment propice.
Boursica : En relisant le 1er interview, on s’aperçoit que l’histoire d’Artprice est aussi une suite ininterrompue de combats judiciaires hors normes, l’histoire n’est donc pas seulement idyllique ?
Thierry Ehrmann :
Il est vrai que l’histoire d’Artprice est parsemée de nombreuses guerres judiciaires sur les différents continents. On n’accède pas au monopole du plus vieux marché du monde qu’est l’Art sans hélas, des fleuves de sang. Mais dans cet interview, on met aussi en lumière qu’on ne peut pas appréhender un groupe simplement par ses comptes, bilans et annexes, notamment en 2011, où l’immatériel et la propriété intellectuelle deviennent selon le célèbre Paul Getty, le pétrole du 21ème siècle. Les normes IFRS n’appréhendent pas encore de nombreux indicateurs humains, financiers et scientifiques qui pourtant, sont fondamentaux pour décrypter un groupe comme Artprice.
Boursica : Ces propos visent uniquement les petits porteurs mais certainement pas les professionnels de la finance !
Thierry Ehrmann :
Détrompez vous ! Vous n’imaginez pas le nombre de gérants de fonds, banquiers d’affaires et analystes financiers qui m’ont avoué qu’ils avaient enfin eu, avec cet interview, la véritable perception qu’ils n’avaient pas perçu dans son intégralité, dans nos 10 années de document de référence et d’informations réglementées. Il est possible un jour qu’Artprice soit l’objet d’une session à la SFAF (Société Française des Analystes Financiers).
Boursica : Donc selon vous, les sociétés cotées sur le marché réglementé sont victimes de la langue de bois ?
Thierry Ehrmann :
L’information réglementée, contrairement à des idées reçues, permet de dire beaucoup plus de choses que l’on imagine. Que certaines sociétés cotées arrêtent de pester contre l’AMF ou autres Autorités de régulation. Simplement les sociétés émettrices sont victimes de ce qu’on appelle en presse écrite l’auto-censure. Qui peut aujourd’hui acheter des actions sur une publication trimestrielle dénuée de toute réalité concrète. Un très bon exemple nous est donné avec les communiqués de certaines banques, notamment sur leurs stress tests et leurs expositions aux risques où l’on s’aperçoit, qu’en moins de trois mois, leurs communiqués disent tout et son contraire …
Boursica : Alors que doivent faire les dirigeants ?
Thierry Ehrmann :
Il appartient aux dirigeants d’avoir une relation intègre et presque charnelle avec le marché et les actionnaires. Bien sûr, cela implique du temps, de l’endurance et la gestion des retours parfois passionnels, mais c’est la règle du jeu. Toute communication franche, passionnée et entière entraîne mécaniquement des désinhibitions d’actionnaires ou de gérants de fonds qui subissent le diktat des communiqués stériles et qui de facto, se lâchent parfois avec Artprice.
Boursica : Revenons à la loi du 20 juillet 2011 qui adopte la Directive Services européenne en droit interne, et notamment sur les enchères électroniques en ligne. Où en êtes vous ?
Thierry Ehrmann :
Elle représente pour nous une immense victoire après onze années de chemin de croix législatif, de lobbying Européen et une guerre sans pitié contre un tout petit nombre d’individus d’une caste qui était persuadé de perpétuer ce monopole, né en 1556, au 21ème siècle. Tous les coups les plus tordus nous ont certes fatigués, mais ont renforcé notre certitude que nous détenions, avec la place de marché normalisée d’Artprice et les logs de comportement de nos 1,3 million membres dans le respect des lois européennes sur les données personnelles, une part très importante du marché de l’art mondial. La plainte diligentée par Artprice pour entente illicite devant l’Autorité de la Concurrence est en cours d’instruction avec des pièces confondantes pour les adversaires. Des rebonds sont à attendre prochainement.
Boursica : Cet acharnement d’un petit nombre des membres de cette caste, selon vos propos, naît-il d’un raisonnement économique ou de la perte d’un rang social ?
Thierry Ehrmann :
Une vieille règle édicte que le degré d’agressivité de l’adversaire vous donne, en temps réel, la distance à parcourir pour rentrer dans la salle des coffres où il règne en maître. De ce point de vue, avec 126 procès dont 117 gagnés sur différents continents (voir le 1er interview), notre religion a été faite sans l’ombre d’un doute que nous étions extrêmement proches de détenir, en toute légalité, ce monopole, sans pour autant constituer un abus de position dominante. Pour résumer les guerres contre la vieille garde de la caste, le roman « Le Guépard » de Tomasi de Lampedusa est la parfaite adaptation de ce que nous avons vécu.
Boursica : Cette loi est donc applicable depuis le 1er septembre 2011. Pourquoi attendre ?
Thierry Ehrmann :
Effectivement, le 1er septembre 2011 est la date d’application de la loi mais je vous invite à lire l’article 5, où nous sommes dans l’attente, d’un arrêté conjoint du Ministère de la Justice et du Ministère de la Culture, relative à la circulation des biens culturels. Cet arrêté arrivera prochainement. Il est bon de préciser qu’un arrêté ne fait l’objet d’aucun débat législatif et comme son nom l’indique, permet juste de définir des modalités. Il n’existe donc aucun risque qu’un tiers puisse ralentir de quelques manières que ce soit ce communiqué unilatéral.
Boursica : Certains de nos membres nous ont parlé du Figaro qui partait dans les ventes aux enchères.
Thierry Ehrmann :
Rien de neuf, je vous rappelle que la famille Dassault est à la fois propriétaire du Figaro et d’une des principales Maisons de Vente françaises, Artcurial. Depuis des années, le Figaro a des pleines pages de promotion pour Artcurial. Il était donc normal que le Figaro, sous sa propre marque, pousse les enchères vers entre autres les maisons de vente du Groupe mais le Figaro, en tant que personne morale, n’est pas opérateur au sens de la loi du 20 juillet 2011. Je vous rappelle qu’Artprice dans le cadre d’un partenariat, fournit la quasi intégralité des données et textes depuis plusieurs années pour le hors série Figaro Beaux Art – Guide du marché de l’art.
Boursica : Concrètement, les enchères sur Artprice vont se dérouler comme par exemple sur eBay ?
Thierry Ehrmann :
Absolument pas ! Et ce, pour une multitude de raisons : l’enchère moyenne se situant, selon nos études, autour de 12 000 euros, ceci implique une approche juridique et commerciale fondamentalement différentes. Notre principe réside avant tout sur des membres parfaitement identifiés, avec des œuvres où les acheteurs peuvent utiliser à tout moment, sur l’ensemble de nos pages, grâce à notre accord , INTERPOL’s Stolen Works of Art database, permettant à la clientèle d’Artprice de vérifier si l’oeuvre présentée fait l’objet d’une poursuite judiciaire.
A contrario de services de ventes aux enchères grand public et notoirement connus, Artprice impose à sa clientèle une présence judiciaire permanente qui donne, selon moi, la confiance nécessaire au bon déroulement de sa Place de Marché Normalisée en tant qu’opérateur de courtage aux enchères réalisées à distance par voie électronique. Je précise qu’Artprice travaille depuis 5 ans avec près de 70 polices judiciaires de différentes nationalités, ce qui a permis à Artprice d’établir un niveau de confiance rarement égalé sur l’Internet, renforcé par la collaboration constante avec les Artistes, les Ayants droits et les Experts.
Notre vraie force est la notion de compte séquestre et mainlevée dans lequel Artprice a conceptualisé tous les scénarios juridiques possibles pour que l’enchère réalisée soit incontestable dans un niveau de confiance rarement égalé sur Internet. Ce séquestre est le même principe qu’utilisent les notaires ou les avocats lors de transactions.
Boursica : Pouvez vous être plus clair dans la notion de compte séquestre ?
Thierry Ehrmann :
Je vais donc vous décrire brièvement le process : lorsque le vendeur, à travers une série de procédures, valide le meilleur acheteur de l’enchère, l’acheteur doit consigner physiquement par tout moyen de paiement à sa convenance la somme sur un compte séquestre de banque, avec un identifiant et compte unique. Il existe une règle intangible: un escroc par nature, n’avance jamais le premier euro. Dans notre cadre, le vendeur détient un gage fort avec la somme consignée par un tiers de confiance . Puis, après toute une série de procédures extrêmement codifiées, l’acheteur valide définitivement la vente et donne mainlevée pour que le vendeur puisse percevoir le produit de son enchère et qu’Artprice, de son côté, perçoive sa commission entre 4,5 % et 9 %, selon les produits et services proposés pour cette enchère. Notre grande force est que nous partons avec une base de données où chacun de nos 1,3 million de membres sont scorés en indice de confiance dans le respect des directives européennes sur les données personnelles.
Boursica : A vous entendre, la sécurité sur Artprice serait presque supérieure à une maison de vente traditionnelle.
Thierry Ehrmann :
Effectivement, si on a une bonne connaissance de l’économie numérique, je persiste à dire que le niveau de sécurité sur les enchères et l’ensemble de nos services, compte tenu de nos développements informatiques et process juridique sont supérieurs à l’ancienne économie. Nous avons toujours eu, depuis plus de 10 ans, un des taux les plus bas de répudiation sur les cartes de crédit selon le GIE carte bancaire.
Boursica : Dans notre 1er interview vous décrivez précisément comment Artprice peut, sur sa place de marché, répondre à la demande d’un client désirant vendre, par exemple, une sculpture d’Armand : Les Poubelles Organiques où Artprice est capable d’extraire de ses milliards de logs les clients qui sont à la fois amateurs d’Armand, de ses sculptures et plus précisément de la période relative à ses Poubelles Organiques mais vous avez fait état depuis de nouvelles avancées, quelles sont-elles ?
Thierry Ehrmann :
Une fois de plus, le marché de l’art a toujours un retard chronique. Il faut rappeler que nous sommes passés de 50 millions d’internautes en 2000 à plus de 2,5 milliards de connectés à l’Internet en 2011. En 2013, les 3 milliards seront très largement franchis. C’est pourquoi, nous avons reçu du monde entier, après la loi adoptée le 20 juillet 2011, des propositions intellectuellement très construites de groupes opérant sur le marché de l’art, ainsi que des groupes financiers qui considèrent, à l’instar des bourses avec la corbeille que les bourses électroniques ont tuées, que notre place de marché normalisée n’est pas une option mais une obligation. Je vous rappelle que notre maison mère le Groupe Serveur, dont je suis le fondateur, est sur Internet depuis 1985.
Boursica : En clair, cela représente quoi ? Des clients ou des concurrents potentiels contre Artprice ?
Thierry Ehrmann :
Dans le 1er interview, je vous ai clairement expliqué que la place de marché normalisée d’Artprice faisait l’objet d’une multitude de protections au titre de la propriété intellectuelle et ce, sur les différents continents. Nous parlons donc bien de clients et grands comptes potentiels.
Boursica : Qu’entendez vous par clients potentiels ? Vu que vous avez selon vos communiqués près de 83 % des Maisons de Vente et des experts qui travaillent avec vous.
Thierry Ehrmann :
Effectivement, ce chiffre est exact et acquis. Je vous parle de nouveaux clients et groupes principalement asiatiques, relativement jeunes et très fortunés qui ne peuvent conceptualiser le marché de l’art du 21ème siècle, selon eux, qu’avec une alliance commerciale ou capitalistique avec la place de marché normalisée d’Artprice. Ils nous amènent des réseaux communautaires, des centaines de milliers d’acheteurs ou vendeurs car ils considèrent à juste titre que le marché de l’art va exploser quand on va effondrer la marge d’intermédiation, qui rappelons-le, est, selon le Conseil des Ventes Volontaires, à environ 37,5 %.
Boursica : Quel est donc leur modèle économique et où se situe votre avantage ?
Thierry Ehrmann :
Malgré une position dominante, il y a toujours, et notamment dans les pays asiatiques, comme bien sûr la Chine, le numéro 1 mondial du marché de l’Art mais aussi Singapour, Hong Kong … etc., des réseaux capillaires que vous ne pouvez pas appréhender. Nos interlocuteurs ont parfaitement compris la valeur ajoutée qu’ils nous amènent et ils ont intégré, contrairement aux idées reçues, la barrière infranchissable de la propriété intellectuelle qui est une terrible barrière d’entrée (cf. Apple c/ Samsung). Ils ont donc modélisé, avec des fonds très importants ce qu’aucun Européen n’est capable d’engager, une machine de guerre se greffant par un marketing affinitaire sur notre place de marché normalisée. Pour faire simple nous mettons en place des marques blanches et/ou franches. Pour eux, la messe est dite, et ils prévoient déjà pour certains leur introduction en bourse. Ce n’est pas pour rien que nous préparons patiemment l’ouverture d’une filiale et des salles machines à Hong Kong qui est le laboratoire d’essai de la République Populaire de Chine et la porte d’entrée de toute l’Asie. Hong Kong est déjà dans les cinq premières places du marché de l’art mondial.
Boursica : Concrètement, Artprice va donc participer à des introductions ?
Thierry Ehrmann :
Il faut comprendre que la crise qui a démarrée en 2007 est selon moi, le signe d’un déclin de l’Occident et certainement pas une énième récession. Je n’ai pas de temps à perdre. Quand en Europe, je mets trois mois pour faire aboutir un rendez vous avec un acteur clé, en Asie, nous sommes déjà en train de rédiger des protocoles d’accord. A ce titre, il est évident qu’Artprice utilisera pour son propre compte tout l’intérêt des futures introductions de ces acteurs majeurs dont les projections de capitalisation seraient, pour quelques uns, supérieures à Sotheby’s qui est cotée au NYSE.
Boursica : Qui peut en capitalisation dépasser Sotheby’s ?
Thierry Ehrmann :
Je pense par exemple Poly International Auction, une des principales maisons de vente chinoises que nous connaissons physiquement depuis un temps certain et qui est en train de préparer son IPO sans se soucier une seconde de l’effondrement des marchés financiers occidentaux. Il y a par ailleurs une multitude d’acteurs qui ont compris le mécanisme sociologique des Foires d’art contemporain et des Biennales et qui retrouvent dans le réseau social Artprice Insider, que nous développons depuis près de deux ans, avec des sociologues, des acteurs du marché et ses membres, une manière révolutionnaire de faire perdurer une foire qui, par nature, est un phénomène éphémère mais pour autant nécessaire.
Boursica : C’est donc la fin des Foires d’art contemporain ?
Thierry Ehrmann :
Dans l’absolu oui, dans la pratique bien sûr que non, elles vont encore perdurer et se situeront comme des moments forts de l’actualité artistique, dont la continuité dans l’année sera, entre autre, sur Artprice Insider. Là aussi, il fallait démonter patiemment le mécanisme sociologique et économique des foires internationales. Pour comprendre cette révolution, les marchands et galeries, dans les années 90, considéraient les foires internationales comme un moyen de booster leur chiffre d’affaires. Aujourd’hui, leur préoccupation essentielle est d’échanger de l’information avec leur clients et confrères et, de manière subsidiaire, de pouvoir a minima payer leur stand. Une fois de plus, on substitue au réseau physique, onéreux et éphémère par nature un réseau numérique peu coûteux et permanent. Il ne faut pas oublier que nous sommes à plus de 300 foires internationales par an, ce qui est une hérésie d’un point de vue économique. Seules des Foires historiques et puissantes comme par exemple la Fiac, avec laquelle nous éditons en commun depuis 5 ans le rapport annuel bilingue sur le marché de l’Art contemporain, survivront.
Boursica : Dans la crise économique actuelle qui est sans précédent, l’art est-il vraiment une valeur refuge ?
Thierry Ehrmann :
Beaucoup d’études d’économistes, de sociologues et de chercheurs ont été éditées au cours du 20ème sur la rentabilité des œuvres d’art, mais ces chercheurs ne possédaient pas les bons outils économétriques. Ils utilisaient, en règle générale, des moyennes arithmétiques, usaient de la méthode des comparables, mais cela induisait des erreurs car leurs études portaient sur un marché de type hétérogène comme je vous ai expliqué dans le 1er interview. Pour rappel, une oeuvre qui a été identifiée et normée par nous sur un catalogue de vente de 1908 et qui passe encore régulièrement, de maisons de vente en maisons de vente au travers des décennies, nous permet d’affirmer qu’il s’agit de la même oeuvre. On en connaît donc la cote et le rendement année par année, et c’est pour cela, qu’on est la seule société au monde à pouvoir avoir une méthode économétrique irréprochable (les ventes répétées) portant sur l’ensemble des œuvres homogènes.
C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place des indices et des outils issus des milieux financiers pour mesurer les performances, des anciens, modernes et contemporains. Il est incontestable, chiffres à l’appui, que sur certaines fourchettes de prix, avec une typologie d’artistes ou d’œuvres précises, on passe à travers les crises et la performance est quasiment constante, quels que soient les éléments exogènes et notamment l’effondrement des marchés financiers.
Boursica : On peut donc imaginer une bourse avec des produits dérivés ?
Thierry Ehrmann :
Effectivement, nous avons différents partenaires internationaux issus du private banking et de la finance qui, avec nos données, préparent la titrisation sur des œuvres d’art dont nous maîtrisons tout l’historique des prix et indices. Il ne faut pas oublier, que les œuvres d’art ont été au démarrage des premières banques en Europe, et durant de nombreux siècles, objets de nantissements et gages et donc de valeurs fiduciaires.
Boursica : Quels seront donc ces acheteurs professionnels et leurs clients finaux ?
Thierry Ehrmann :
Essentiellement des financiers qui, par ailleurs, possèdent généralement une très bonne culture du marché de l’art et qui considèrent que ces produits dérivés, adossés à des indices incontestables que nous produisons, leur donneront un peu de répit face aux marchés boursiers.
Les premiers tests marketing ont donné des résultats très positifs. La clientèle du private banking ou family office (plus de 30 millions de clients très haut de gamme dans le monde) a fait un très bon accueil à ce type d’actifs financiers.
Boursica : Comment expliquez-vous que devant de telles révolutions, la chaîne des acteurs du marché de l’art, en occident reste aussi conservatrice ?
Thierry Ehrmann :
Je mettrais une nuance. L’ancienne génération, il est vrai, a plus de 30 ans de retard car elle ne négociait majoritairement que des œuvres d’artistes décédés pour avoir la certitude de ne pas connaître d’émissions d’œuvres nouvelles de cet artiste. Aujourd’hui, principalement en Asie mais aussi en Amérique du Nord et en Europe, les artistes vivants et contemporains dépassent souvent en rendement les modernes qui, selon les critères de l’histoire de l’art, sont tous décédés. Nous sommes donc en présence de près d’un million d’artistes plasticiens reconnus, vivant exclusivement de leurs œuvres, avec un prix moyen de cession au premier marché de 8000 à 15 000 euros (galeries) et au second marché (ventes aux enchères) de 30 000 à 70 000 euros. Artprice est la seule société au monde qui possède l’intégralité des biographies et données indicielles de ces artistes. D’où le fait que le premier et second marché sont constamment sur Artprice en mode gratuit ou payant. Pour comprendre le retard de l’ancienne génération, je vous livre une anecdote très révélatrice: le Président d’une des plus grandes Maisons de Vente françaises m’a avoué cet été qu’il réfléchissait à Internet, « compte tenu que nous venions de dépasser dans le monde les 200 millions de connectés ». C’est terrorisant d’entendre de la part de ce Président par ailleurs très érudit une telle ineptie, alors que nous sommes plus de 2,5 milliards d’internautes dans le monde. Cela vous permet de comprendre le retard abyssal pris par la vieille garde.
Boursica : Votre connaissance intime des artistes vient du fait que vous êtes vous-même sculpteur-plasticien, depuis 30 ans, si on lit votre document de référence en chapitre « facteurs risques » le paragraphe « personne clé » ?
Thierry Ehrmann :
Oui effectivement, mon statut de sculpteur-plasticien me permet d’être au cœur de la communauté artistique pour comprendre sa mutation, ses besoins, ses interrogations, et ses désirs.
Boursica : Vous trouvez encore le temps de produire vos œuvres ?
Thierry Ehrmann :
Tout à fait ! Je viens par exemple de finir cet été une installation monumentale de 99 sculptures d’acier brut de 50 tonnes dénommée » Les Sentinelles Alchimiques », sur 9000 m2 qui enveloppent comme un infra mince, décrit par Marcel Duchamp, mes 3600 œuvres constituant le corpus de la Demeure du Chaos / Abode of Chaos dixit le New York Times, qui est aussi le siège social d’Artprice et de Groupe Serveur. C’est à ce jour une des installations statuaires les plus importantes d’Europe.
Boursica : Le marché s’est donc décuplé en combien de temps ?
Thierry Ehrmann :
En moins de 20 ans, nous sommes passés de la peinture traditionnelle à l’huile où le temps de séchage de la toile se chiffrait en mois alors que désormais, les jeunes artistes utilisent l’acrylique en peinture et les innovations technologiques et industrielles pour produire leurs sculptures et installations et l’on considère désormais qu’une production d’œuvre se mesure en semaines. D’où une production d’œuvres dans le monde qui a été multipliée par 20 en moins de 25 ans. L’explosion de ce marché, qui touche désormais une multitude de générations et de statuts sociaux avec près de 300 millions d’amateurs, collectionneurs et de professionnels de l’Art, provient du coût unitaire des oeuvres qui baisse, les rendant accessibles à un très grand nombre.
Boursica : On a quand même sur les jeunes artistes des variations de prix très importantes ?
Thierry Ehrmann :
Je ne dis pas le contraire mais ces jeunes artistes, grâce à l’Internet et notamment notre place de marché normalisée où ils ont un espace dédié, savent très vite s’adapter à la correction du marché, en diminuant leur production ou en changeant de continents au profit des zones de croissance. En face, nous avons les vieux acteurs qui sont parfois obligés d’arrêter des ventes, voire bloquer des catalogues déjà imprimés car la correction des prix est beaucoup plus rapide qu’une vente aux enchères classique, qui demande un minimum de 4 à 9 mois de préparation. Dans l’absolu, ils ont acquis, de manière intuitive, une réaction au marché proche des meilleurs marchands. Le mythe de l’artiste maudit est définitivement révolu.
Boursica : Est-ce une des raisons qui vous amène la majeure partie des Maisons de Vente du monde entier sur Artprice ?
Thierry Ehrmann :
Evidemment, les Maisons de Vente, avec la place de marché normalisée d’Artprice, vont pouvoir construire ou modifier au fil des jours leurs ventes aux enchères par notre intranet sécurisé, en collant littéralement au marché avec la certitude de pousser leurs ventes sur notre fichier client ultra qualifié qui est le plus important au monde à ce jour. On passe donc d’une fourchette d’un semestre à quelques jours pour faire aboutir la vente aux enchères dans de bonnes conditions, tant pour l’acheteur que pour le vendeur et de plus avec la certitude de déboucler la vente et la trésorerie en quelques jours.
Boursica : Jusqu’où Artprice compte aller diffuser ses informations, gratuites ou payantes ?
Thierry Ehrmann :
Disposant de ressources serveurs et de bandes passantes en surcapacité, car nous sommes, à travers Groupe Serveur, notre propre opérateur, nous diffusons nos données gratuites ou dans de rares cas, à très faible prix dans les milieux universitaires, les écoles d’art dans le monde, les associations d’artistes, les sociétés de droits d’auteur, les historiens d’art, les chercheurs etc… J’assume de dire que nous avons la volonté de créer une véritable addiction à toute personne dans le monde qui a une quelconque relation avec le marché ou l’histoire de l’art. Artprice pour 2010 a fourni en données gratuites près de 54 millions de visiteurs. Dans la mesure où nous ne perdons pas d’argent, cette addiction a pénétré pratiquement tous les organismes institutionnels ou privés qui s’intéressent à l’art dans le monde. Il faut savoir être très patient mais avec la croissance de l’Internet, nous sommes bien dans la loi de Robert Metcalfe qui dit que « l’utilité d’un réseau est proportionnelle au carré du nombre de ses utilisateurs. »
Boursica : Suite au 1er interview, vous avez eu un conflit avec Artnet, qu’en est-il ?
Thierry Ehrmann :
La société Artnet qui n’a pas le même métier que nous, a du baisser la garde sur les propos de l’interview que nous maintenons en tous points alors que nous avons mis en place les procédures à son encontre pour violation de nos droits de propriété intellectuelle. Au passage, je modifie mes propos du 1er interview en indiquant qu’une simple journée de bourse d’Artprice correspond désormais pour l’année 2011, en volume financier, à environ 3 mois de bourse d’Artnet. De plus, on peut constater qu’Artnet est sorti en septembre du marché officiel pour aller au marché libre allemand. Ce qui correspond a une régression terrible pour les actionnaires comme pour la société.
Boursica : Puisque vous parlez de bourse, Artprice en est où ?
Thierry Ehrmann :
Au 5 Octobre 2011, Artprice connaît la meilleure performance boursière française sur le marché réglementé avec +158% de variation et un volume traité sur le titre de plus de 702 millions d’euros depuis le 1er janvier 2011. Une fois de plus, le marché est animal et instinctif. De tels chiffres indiquent clairement que le marché a fait ses propres investigations, diligenté ses propres études et enquêtes au cœur du marché de l’Art. On ne traite pas une somme de 700 millions d’euros en neuf mois de transactions par hasard, surtout dans le pire krach boursier de l’histoire. En vieux boursier, je dirais qu’on a parlé vrai au marché, et que le marché a parfaitement entendu et répondu par les volumes et le cours d’Artprice.
Boursica : Puisqu’on parle toujours de bourse, avez-vous malgré le krach de cet été les mêmes objectifs que lors de notre 1er interview de juin 2011 ?
Thierry Ehrmann :
Absolument ! Je maintiens rigoureusement nos objectifs de juin 2011, à savoir, que le cours est d’abord revenu sur les niveaux atteints en 2005/2006, soit 30 euros quand on a commencé à parler de la transposition de la Directive Services. Ce cours a été une simple remise à niveau avant que la France n’exaspère pendant 5 ans l’Europe par son coté pathétique en refusant la réforme des enchères notamment par voie électronique. Je maintiens sérieusement qu’on ne peut que partir d’une base de 67 euros qui était notre plus haut cours de cotation avant la création de la place de marche normalisée en 2005. On a tenu l’ensemble des engagements de notre prospectus d’introduction. Nous sommes même très au-dessus des engagements du prospectus de 1999. Je vous rappelle que nous avons atteint, il y a encore 3 mois, 58 euros, dans des volumes très conséquents.
Je réitère donc que le dicton « cours vu, cours revu » est une très vieille règle de la bourse. Artprice qui a démontré que cet adage s’appliquait à elle de manière incontestable même en pleine crise.
Boursica : Au fond de vous, quelle est votre vision de l’économie actuelle en occident ?
Thierry Ehrmann :
Je vous répondrai simplement avec ce propos du théoricien Antonio Gramsci » il y a crise quand l’ancien monde ne veut pas mourir et que le nouveau monde ne peut pas naître ». En restant dans la métaphore, « le monde est une grande famille où quand je vais en Europe, je trouve un vieil ami rongé par une longue maladie incurable. Puis quant je vais en Asie, je suis confronté à un adolescent plein d’énergie et d’insolence et quant je reviens aux USA, je vois un homme obèse qui refuse de constater son état et continue sa boulimie frénétique ». Ces propos doivent nous faire comprendre que la crise est désormais existentielle et qu’elle demande un supplément d’âme et d’histoire sans quoi nous allons droit dans le mur.
Boursica : L’actualité étant ce qu’elle est, que pensez vous de Steve Jobs qui vient de décéder ?
Thierry Ehrmann :
Il était tout simplement iconoclaste et avait cette capacité d’accomplir ses rêves en les incarnant dans l’industrie de l’informatique qui est sans pitié. Sa passion lui a permis d’imaginer et conceptualiser le 21 ème siècle. Je le décrirais à mes yeux, plus comme un philosophe de l’ère numérique et du nomadisme qu’un chef d’entreprise. Je pense que là où il est aujourd’hui, il est déjà en train de nous préparer la version 9.0 de l’iPad tridimensionnelle 7G !
Boursica : Je vous repose donc à nouveau la question du 1er interview : avez-vous une prédiction pour l’avenir d’Artprice ?
Thierry Ehrmann :
Je réitère que nous avons tenu tous nos engagements bien au-delà du prospectus d’introduction de 1999, en passant à travers la crise du NASDAQ de 2000, les attentats du 11 septembre 2001, la guerre en Irak de 2003, la grande crise financière démarrée en 2007 et qui est loin d’être finie avec la pire débâcle que constituent les dettes étatiques. Je connais très peu de sociétés cotées sur le marché réglementé qui en sont sorties vivantes sans jamais avoir procédé à des augmentations de capital et qui ont acquis durant cette période une position de leader mondial incontesté. Par rapport à l’interview de juin 2011, je modifie par contre ma position pour l’avenir d’Artprice car je pense que nous sommes désormais qu’à 5 % de l’histoire d’Artprice compte tenu des accords et contacts que nous avons bâtis depuis trois mois après l’adoption de la loi du 20 juillet 2011 et que désormais, une grande partie de notre histoire future se situe en Asie.
Julian Assange: réduire en cendres les médias de masse
Julian Assange Wikileaks @Abode of Chaos (Painting Wall / Demeure du Chaos)
Julian Assange : « réduire en cendres les médias de masse »
Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, toujours assigné à résidence en Angleterre en attendant l’issue de sa procédure judiciaire sur la demande d’extradition suédoise, a pris la parole le 29 juillet lors du Festival »Splendour in the Grass », en Australie, par un message enregistré, dans lequel il proclame :
« Cette génération est en train de réduire en cendres les “Médias de masse”. Nous réclamons nos droits devant l’histoire du monde. Nous déchirons et exposons les archives secrètes de Washington au Caire. Nous réclamons une place partagée pour chacun d’entre nous dans notre époque, d’être les auteurs et les acteurs de notre propre histoire.
Nous ne savons pas exactement où nous sommes, mais nous savons où nous allons. Les changements de perspective qui se sont produits l’année dernière sont la somme de ce que cette génération entreprend pour trouver son propre phare. Et lorsque nous arriverons en haut, nous allumerons le foutu projecteur. »
Un message en anglais, avec sous-titres français (source Rue89.com). Via @Lohiel
Julian Assange / Wikileaks is the natural son of Lorenz
We are working like crazy on Wikileaks and of course Julian Assange whose portrait is being painted on the walls of the Abode with a specifically Abodian interpretation
For those who have just arrived on Planet Earth, let me remind you that what we are experiencing since last Sunday evening is the “Pearl Harbor of Global Democracy” according to Hilary Clinton and the “9/11 of American Diplomacy” according to Barak Obama and his advisors. After 400,000 secret documents on the operating methods of the US army in Iraq, Assange has broken the sound barrier since Sunday with 250,000 diplomatic cables that concern 179 countries! Le Monde, Der Spiegel, El País, the Guardian and the New York Times… according to the latter, more than 1,200 journalists are picking their way through roughly half a billion words of extremely contemporary cables, the most recent of which dates from March 2010. For historians who normally have to wait 50 years before getting access to such material, this is a dream come true. In this case the diplomatic cables are not much older than 7 months. Their scope is colossal. Hence the US State Department’s cry of “murder”…
My dear little wolves and she-wolves, in truth, I tell you, Sunday night tens of thousands of writers put an end to their lives … Imagine you were a Sci-Fi or Anticipation writer, director of Sci-Fi – Fantasy Collection at Pocket, Denoël or Rivages.
According to Laurent COURAU, the mythical founder of the Spirale who is postponing his suicide, “Assange and Wikileaks have definitively relegated fiction to beneath reality and we are seeing a veritable incarnation of the cyber-punk imagination right now in this early 21st century”. In my view, Laurent has this extraordinary capacity to generate a fiction never conceptualised, in a virtual and hyperrealist world. The animal is already flexing its dick to send out a new leak that will give serious headaches to writers.
As I see it, Julian Assange is the natural son of Lorenz (Edward Norton), he is quite simply the “Black Swan” of the beginning of this century… he is breaking the seals one by one in the agora of the ethers that is Internet.
Last precaution: Julian Assange has placed a small encrypted file entitled Insurance History on the Swedish Server of Pirate Bay (specialist in the illegal download of music and film music). On Twitter, he recommends that his followers download the file and await his instructions…
thierry Ehrmann AbodeofChaos.org
thierry Ehrmann, Abode Of Chaos / Demeure du Chaos 2010
Peinture: Thomas Foucher
©2010 http://www.AbodeofChaos.org
courtesy of Organ Museum
http://www.organe.org
Julian Assange / Wikileaks est le fils naturel de Lorenz
On bosse comme des tarés sur Wikileaks, et bien évidemment Julian Assange qui est en train de naître sur les murs avec un code de lecture propre à la DDC.
Julian Assange, Wikileaks.
Photo Espen Moe 2010 sous licence Creative Commons
Pour ceux qui arriveraient sur la planère Terre, je leur rappelle que, ce que nous vivons depuis dimanche soir, est le « Pearl Harbor de la Diplomatie mondiale » cqfd Hillary Clinton et selon Obama et ses conseillers le « 11 septembre de la diplomatie américaine ». Après 400 000 documents confidentiels, relatifs au mode opératoire de l’armée américaine en Irak, il passe le mur du son avec depuis dimanche soir, 250 000 dépêches diplomatiques qui frappent plus de 179 pays ! Le Monde, Der Spiegel, El PAis, the Guardian et New York Times. Selon ce dernier, plus de 1 200 journalistes sont jour et nuit sur une base de données de près d’un demi milliard de mots… sur des dépêches diplomatiques ultra-récentes donts les dernières datent de mars 2010. C’est le rêve de l’historien qui doit normalement patienter jusqu’à 50 ans pour pouvoir accéder à de tels trésors. Ici les dépêches diplomatiques ont à peine plus de 7 mois. Tout y passe. D’où le département d’état américain qui hurle à l’assassin…
Mes p’tits loups, mes p’tites louves, en vérité, je vous le dis, dimanche soir des dizaines de milliers d’écrivains se sont donnés la mort… Imaginez une seconde que vous soyiez écrivain de SF ou d’Anticipation, directeur de Collection SF – Fantasy chez Pocket, Denoël ou Rivages.
Selon Laurent COURAU, fondateur mythique de la Spirale qui repousse son suicide, il déclare : « Assange et Wikileaks relèguent définitivement la fiction loin derrière la réalité et l’on assiste à la véritable incarnation de l’imaginaire cyber-punk dans ce début de XXIème siècle ». Selon moi, Laurent a cette putain de capacité de générer une fiction jamais conceptualisée, dans un monde virtuel et hyper-réaliste. L’animal est déjà en train de se tordre le bulbe et de nous pisser une nouvelle démente qui va donner un bobo-tête à pas mal d’écrivains.
A mes yeux, Julian Assange est le fils naturel de Lorenz (Edward Norton), il est tout simplement le « Cygne Noir » du début de ce siècle, il brise les sceaux un par un dans l’agora des éthers qu’est l’Internet.
Avec la globalisation d’Internet, il faut s’attendre, selon mon vieux maître Paul Virillio à un accident général, un accident jamais vu, aussi étonnant que le temps mondial, ce temps jamais vu. Un accident général qui serait un peu ce qu’Epicure appelait « l’accident des accidents ».
Ce jour fut le 28 novembre 2010 où Internet est devenu l’incarnation de l’information à l’état brut, c’est aussi le jour où les citoyens du village « Glocal » de Mc Lhuan ont eu à leurs dispositions l’histoire en temps réel, apanage jusqu’à présent des puissants. C’est aussi la révélation de la phrase de Mathieu(x26) qui prends son plein sens « car il n’y a rien de caché qui ne doit être découvert ni de secret qui ne doivent être connu » …(page 183 Opus III Abode of Chaos Spirit)
Ultime précaution : Julian Assange a placé sur le serveur suédois de Pirate Bay (spécialisé dans les téléchargements illicites de musique et de films), un petit fichier crypté mystérieux, baptisé « Assurance historique ». Sur Twitter, il recommande à ses partisans de le télécharger et d’attendre les instructions.
thierry Ehrmann DemeureduChaos.org
Plus d’informations avec par exemple : OWNI.FR
Statelogs: de la profondeur plus que de la transparence
TENSIONS AU SUJET D’ÉVENTUELLES TÊTES NUCLÉAIRES IRANIENNES
Tensions, discussions et petites trahisons entre les Américains, les Européens et les Israéliens au sujet du programme nucléaire iranien, après la découverte de nouvelles installations secrètes.
Pour en savoir plus :
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.