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Arptrice by Art Market : Les enjeux géo-politiques de la 15ème Biennale de Lyon

2019/09/18 Commentaires fermés

Une cinquantaine d’artistes ont été commissionnés cette année pour produire une œuvre in situ dans les anciennes usines Fagor de Lyon. 29 000 m² situés à quelques encablures de cet endroit hautement symbolique, où la Saône se jette dans le Rhône, ont été investis pour la première fois par la Biennale de Lyon. Là où les eaux se mêlent, titre d’un poème de l’écrivain américain Raymond Carver, a été choisi comme thème de cette édition 2019, confiée à la jeune équipe de curateurs du Palais de Tokyo.

La Biennale de Lyon se veut un événement majeur pour l’Art Contemporain international, doté d’un budget en conséquence mais qui a le devoir de faire briller la culture française et de montrer tout son rayonnement. Une tâche délicate, qui nécessite une nouvelle renaissance tous les deux ans, un défi pour la nouvelle directrice Isabelle Bertolotti.

Courtesy of Biennale de Lyon 2019  "Là Où Les Eaux Se Mêlent"  © Stephen Powers

Courtesy of Biennale de Lyon 2019
« Là Où Les Eaux Se Mêlent »
© Stephen Powers

[https://imgpublic.artprice.com/img/wp/sites/11/2019/09/15th-biennale-lyon-2019.jpg]

thierry Ehrmann, Président et Fondateur d’Artprice, tient à rappeler : « Créée en 1991 par Thierry Raspail, la Biennale de Lyon s’est imposée de manière mondiale comme l’une des plus remarquables manifestations culturelles de son genre. J’en veux pour exemple l’édition mythique de 2000. A cette occasion Jean-Hubert Martin avait réussi un véritable tour de force avec sa biennale « Partage d’exotisme », un événement d’une cohérence et pertinence exceptionnelles, directement placé sous le signe de son exposition fondatrice « Les Magiciens de la Terre », présentée en 1989 au Centre Pompidou.

Portée par Thierry Raspail pendant près de 30 ans, la Biennale de Lyon s’est taillé une réputation à l’échelle mondiale et a été soutenue notamment pour « Partage d’exotisme » par son partenaire institutionnel Artprice et le Musée d’Art Contemporain l’Organe, gérant la Demeure du Chaos / The Abode of Chaos. Au fil des ans elle a pris l’ascendant sur la Biennale de Paris, fondée par André Malraux en 1959 et dont la dernière édition s’est achevée en 2008. »

La Biennale de Lyon se trouve aujourd’hui à un moment crucial, avec le premier changement de direction de son histoire, et l’arrivée d’Isabelle Bertolotti à sa tête, la nouvelle directrice du Musée d’Art Contemporain de la ville de Lyon. Celle-ci doit donner une nouvelle voie à la Biennale, et son premier projet se veut ambitieux : « Cette 15e édition de la Biennale d’art contemporain de Lyon est conçue comme un écosystème, à la jonction de paysages biologiques, économiques et cosmogoniques. Elle se fait ainsi le témoin des relations mouvantes entre les êtres humains, les autres espèces du vivant, le règne minéral, les artefacts technologiques et des histoires qui les unissent. »

Par ailleurs les contraintes fixées aux curateurs et aux artistes sont particulièrement nombreuses. D’abord celles imposées par le lieu lui-même : une immense usine implantée en dehors du centre ville et conservée dans son état, avec son balisage d’origine, sa machinerie abandonnée et toutes les traces d’usure.
Les artistes, pour la plupart très peu exposés en France et souvent sans cote en ventes publiques, comptent un tiers de ressortissants français, respectent scrupuleusement la parité homme-femme et ont dû faire appel, pour la production de leurs œuvres, aux artisans du bassin rhodanien.

La Biennale ne se cantonne pas au vaste espace Fagor et se déploie sur l’ensemble du territoire régional. Ce nouveau modèle s’organise autour de quatre plate-formes complémentaires : le Musée d’art contemporain de Lyon, qui constitue une excroissance de l’exposition principale avec une demi-douzaine d’artistes dont le célèbre duo Gregory & Daniel GICQUEL & DEWAR; la Jeune Création Internationale qui s’installe comme par le passé à l’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne ; Veduta qui favorise la rencontre entre les artistes et les habitants de la région ; enfin, un large programme d’expositions associées dont des expositions en Résonance avec la Biennale dans diverses galeries et lieux culturels de la région. Cette mobilisation d’envergure met en évidence 150 lieux couvrant non seulement le champ de l’art contemporain mais aussi de la littérature, de la danse, du théâtre, de la musique ou du cinéma.

Temps fort de l’actualité artistique internationale, la Biennale d’art contemporain de Lyon compte parmi les cinq biennales les plus importantes après celle de Venise. L’édition précédente avait rassemblé plus de 300 000 visiteurs, le plus grand succès public de l’histoire de la biennale jusqu’à présent. L’édition 2019 passe de nouveaux caps avec des espaces plus vastes, la promesse d’installations ambitieuses, l’intensification du maillage régional, et des passerelles inédites entre le monde de l’art et celui de l’entreprise.

Pour comprendre la Biennale de Lyon, le propos de Thierry Raspail, dans une discussion avec thierry Ehrmann en 1999, résumait à lui tout seul la place des Biennales dans le monde : « les biennales sont un acte géo-politique. Elles marquent le territoire, là où il y a tout, ou là il n’y a rien. » Cette phrase abrupte explique avec une rare clarté, le mécanisme primaire et caché des biennales.

Copyright 1987-2019 thierry Ehrmann www.artprice.comwww.artmarket.com

Au sujet d’Artron :

Partenaires depuis 2009, Artron et Artprice ont signé en octobre 2018 un accord historique pour créer une « nouvelle route de la soie de l’art », cette alliance s’inscrivant dans le plan « One Belt One Road » (OBOR) / « Belt and Road Initiative » (BRI), lancé en 2013 et connu en Europe sous le nom de « Nouvelle Route de la Soie ».

Artprice couvre le monde entier et notamment la Chine avec son fidèle partenaire institutionnel Artron Art Group (Artron) fondé en 1993 et présidé par son Fondateur Mr Wan Jie qui est le plus grand imprimeur de livres d’art au monde, avec plus de 60 000 livres et catalogues de ventes aux enchères et un volume de publications total de 300 millions par an.

A propos d’Artprice :

Artprice est cotée sur Eurolist by Euronext Paris, SRD long only et Euroclear : 7478 – Bloomberg : PRC – Reuters : ARTF.

Découvrir Artprice en vidéo : https://fr.artprice.com/video

Artprice fut fondée en 1997 par thierry Ehrmann qui est son PDG. Artprice est contrôlée par le Groupe Serveur créé en 1987. Voir biographie certifiée de Who’s who © :
https://imgpublic.artprice.com/img/wp/sites/11/2019/03/2019-bio-whoswho-thierry-ehrmann.pdf

Artprice est le Leader mondial des banques de données sur la cotation et les indices de l’Art avec plus de 30 millions d’indices et résultats de ventes couvrant plus de 700 000 Artistes. Artprice Images® permet un accès illimité au plus grand fonds du Marché de l’Art au monde, bibliothèque constituée de 126 millions d’images ou gravures d’oeuvres d’Art de 1700 à nos jours commentées par ses historiens.

Artprice enrichit en permanence ses banques de données en provenance de 6300 Maisons de Ventes et publie en continu les tendances du Marché de l’Art pour les principales agences et 7200 titres de presse dans le monde. Artprice met à la disposition de ses 4,5 millions de membres (members log in), les annonces déposées par ses Membres, qui constituent désormais la première Place de Marché Normalisée® mondiale pour acheter et vendre des oeuvres d’Art à prix fixe ou aux enchères (enchères réglementées par les alinéas 2 et 3 de l’article L 321.3 du Code du Commerce).

Artprice, labellisée par le BPI pour la deuxième fois en novembre 2018, développe son projet de Blockchain sur le Marché de l’Art.

Le Rapport Annuel Artprice du Marché de l’Art mondial 2018 publié en mars 2019 : https://fr.artprice.com/artprice-reports/le-marche-de-lart-en-2018

Le Rapport du Marché de l’Art Contemporain 2018 d’Artprice :
https://fr.artprice.com/artprice-reports/le-marche-de-lart-contemporain-2018

Sommaire des communiqués d’Artprice :

http://serveur.serveur.com/press_release/pressreleasefr.htm

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Suivre en temps réel toute l’actualité du Marché de l’Art avec Artprice sur Facebook et Twitter :

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Découvrir l’alchimie et l’univers d’Artprice http://web.artprice.com/video dont le siège social est le célèbre Musée d’art contemporain Abode of Chaos dixit The New York Times / La Demeure du Chaos: https://issuu.com/demeureduchaos/docs/demeureduchaos-abodeofchaos-opus-ix-1999-2013

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Musée d’Art Contemporain siège social d’Artprice :

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(3,9 millions d’abonnés)

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Artprice presents a ranking of Contemporary Art Museums in France based on Google opinions – Methodology and Facts, which have been legally verified

2019/06/13 Commentaires fermés

According to thierry Ehrmann, “Artprice’s head office is the Contemporary Art Museum known as the Musée l’Organe which manages the ERP (Establishment Receiving the Public, i.e. museum) La Demeure du Chaos, otherwise known as The Abode of Chaos.”

Methodology: the Organe Contemporary Art Museum which manages the Abode of Chaos wished to measure the Internet popularity of Contemporary Art Museums in France in as reliable a manner as possible.

After consultation with the statisticians and econometricians at Server Group and Artprice we agreed that only Google’s ‘ecosystem’ (search engine, Google Maps, Google Street View, Google Earth, Google Photos, and others Google applications) is indisputably the only legitimate reference on the Internet, both in terms of the number of users and visibility, but also in terms of reliability with real-time security measures that Google uses to avoid fraud.

Google is the only internet operator to systematically post all the cultural venues of each country all over the world. To date, we are not aware of any Contemporary Art Museum in France that has refused to appear in Google’s applications. In fact, Google is today considered by 97% of the French population as the only player to have replaced the old French directories (white and yellow pages). Opinions posted on Google are not influenced or impacted by Google’s commercial initiatives or those of any third parties. From that point of view, Google’s services are totally unique on the Internet.

The methodology adopted involved identifying all Contemporary Art Museums, whatever their location, with more than 500 opinions/reviews to their names. This high number avoids any distortions that could be associated with smaller samples.

This ranking, legally verified by a notary public, may not under any circumstances be Interpreted as a qualitative ranking; it only provides an econometric analysis of the massive flows of information from Google’s databanks. All the museum names mentioned in this ranking, and in particular the description of Google’s ecosystem, are the property of their respective authors.

L’Olympique Lyonnais informe du transfert de son joueur
international luxembourgeois Christopher Martins Pereira au ‘BSC Young Boys’ de
Berne pour un montant de 2 ME, auquel pourront s’ajouter des ‘incentives’ pour
un montant maximum de 0,5 ME et un intéressement de 10% sur un futur transfert.

CITY NAME

RANKING

REVIEWS
Saint-Romain-au-Mont-d’Or The Organe Museum – The Abode of Chaos

4.6

1,171

Paris The Pompidou Center

4.4

32,483

Paris Louis Vuitton Foundation

4.4

7,721

Paris Palace Tokyo

4.4

5,141

Paris Cartier Foundation for Contemporary Art

4.4

1,451

Bussy-Saint-Martin FRAC Île-de-France – The Castle (Park Rentilly Cultural- Michel Chartier)

4.4

883

Paris Jeu de Paume

4.4

863

Le Havre MuMa André Malraux Museum of Modern Art

4.3

1,231

Villeneuve-d’Ascq LaM, Lille, Métropole Museum of Modern Art, Contemporary Art and Art Brut

4.3

1,161

Strasbourg MAMCS, Museum of Modern Art of Strasbourg

4.2

1,640

Toulouse Les Abattoirs – FRAC Occitanie Toulouse

4.2

1,354

Nîmes Carré d’Art-Museum of Contemporary Art

4.2

585

Vitry-sur-Seine MAC VAL

4.2

584

Saint-Priest-en-Jarez (Saint-Etienne Métropole) Museum of Modern and Contemporary Art

4.2

518

Nice Museum of Modern and Contemporary Art in Nice

4.1

1,723

Lyon Museum of Contemporary Art

4.1

826

Bordeaux CAPC art museum contemporary Bordeaux

3,9

1,056

Only the report drawn up by the notary public is authentic in terms of the timestamp.

Read the 99-page report at:

https://artpressagency.wordpress.com/classementgoogle/

Thierry Ehrmann : « L’information est pour moi comme un suppositoire cocaïné »

2019/03/06 Commentaires fermés

Chaque semaine, « L’Epoque » paie son coup. A Lyon, le fondateur d’Artprice et de la Demeure du chaos livre ses réflexions sur l’époque autour d’un café noir.

Par Jérôme PORIER

Thierry Ehrmann n’est pas à une contradiction près. C’est à l’étage d’une brasserie chic de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, banlieue verdoyante sur les hauteurs de Lyon, que le PDG d’Artprice, leader mondial des bases de données sur le marché de l’art, ­reçoit son visiteur à peine descendu du TGV. Un lieu à la tranquillité bourgeoise, en décalage avec l’image du plus punk des patrons français, pionnier d’Internet, sculpteur au format XXL, adepte des scarifications, aviateur chevronné, passionné de sciences occultes, éleveur de chevaux de trait, polygame et organisateur de soirées décadentes. Un goût de la liberté qui lui vaut une réputation sulfureuse dans la bonne société lyonnaise, qu’il exècre, ce qui ne l’empêche pas d’appartenir depuis plus de trente ans à la Grande Loge nationale française.

Vautré sur une banquette, vêtu de son éternel tee-shirt noir, l’oiseau de nuit pose pour le photographe devant un double expresso. « J’en bois 16 à 18 tasses par jour, c’est excellent pour la santé. Quarante ans de chimiothérapie, ça use ! », sourit-il. Son débit mitraillette le rend parfois difficile à suivre, mais l’homme sait écouter. La méditation, qu’il pratique quotidiennement, est l’une des clés de son équilibre. ­Atteint d’une maladie orpheline neurodégénérative, Thierry Ehrmann, 56 ans, se « shoote » en permanence pour surmonter la douleur, mais cet hyperactif insomniaque ne perd pas le nord. « Je viens ici pour la vue, qui domine tout Lyon. Comme je vis la plupart du temps retiré dans mon antre de la Demeure du Chaos, mon huis-clos onirique, c’est ma respiration », dit-il.

A deux pas de l’Auberge du Pont de Collonges, le restaurant triplement étoilé de Paul Bocuse, qui fut un ami proche, Thierry Ehrmann a créé il y a bientôt vingt ans un musée d’art contemporain à ciel ouvert, entièrement gratuit. Exposant une vision glaçante d’un futur apocalyptique, il …/… Lire la suite de l’article : Thierry Ehrmann : « L’information est pour moi comme un suppositoire cocaïné »

Thierry Ehrmann : « L'information est pour moi comme un suppositoire cocaïné »

Thierry Ehrmann : « L’information est pour moi comme un suppositoire cocaïné »

L’intégralité de cet article en PDF :
THIERRY-EHRMANN-LE-MONDE-2019

Sur le site du journal Le Monde pour les abonnés :
https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2018/10/14/thierry-ehrmann-l-information-est-pour-moi-comme-un-suppositoire-cocaine_5369136_4497916.html

 

 

La vidéo du siège social d’Artprice devient la plus vue en art et culture sur Facebook avec 25 millions de vues sur le Musée d’Art Contemporain L’Organe gérant La Demeure du Chaos.

2019/02/04 Commentaires fermés

Au mois d’avril dernier, Artprice, Leader mondial de l’information sur le Marché de l’Art et son siège social le Musée d’Art Contemporain L’Organe gérant l’ERP La Demeure du Chaos, ont été contactés par le célèbre journaliste et réalisateur Antoine de Caunes, CANAL PLUS chaîne historique de télévision française, afin de réaliser le tournage d’un sujet pour l’émission « La Gaule d’Antoine », pour deux diffusions en mai et décembre 2018. Le principe de cette émission est de parcourir les 13 régions de France pour en faire connaître leurs lieux incontournables et spécifiques, après une sélection pointue.

Le professionnalisme et l’implication d’Antoine de Caunes ont su synthétiser ce que représente Artprice et le Musée d’Art Contemporain La Demeure du Chaos / Abode of Chaos, dixit The New York Times, son siège social, tant par son commentaire que par ses images, couverts en 20 ans par plus de 3600 médias internationaux de presse écrite et audiovisuelle.

Cette vidéo est devenue en l’espace de quelques mois la vidéo culte sur Facebook. Elle dépasse aujourd’hui 25 millions de vues. (Sur un échantillonnage des 10 millions : P.V. d’huissier SCP Estelle PONS – Sarah MERGUI du 20.8.2018).

https://www.facebook.com/la.demeure.du.chaos.theabodeofchaos999/videos/10156396733800979/
https://vimeo.com/124643720

Le constat d’huissier porte sur 2 URL pointant sur la vidéo Facebook du documentaire Canal + qui appartiennent d’une part, à la page monde Facebook d’Artprice avec 3,724 millions d’abonnés et la page internationale du Facebook du Musée d’Art Contemporain L’Organe, gérant l’ERP La Demeure du Chaos/ Abode of Chaos avec ses 3,516 millions d’abonnés.

C’est dire l’incroyable audience rencontrée par la vidéo de l’émission « la Gaule d’Antoine » sur le Musée d’Art Contemporain L’Organe gérant l’ERP La Demeure du Chaos siège social d’Artprice à travers le Monde.

thierry Ehrmann: « Cette adhésion internationale montre à quel point le Musée d’Art Contemporain l’Organe gérant l’ERP La Demeure du Chaos, porte un message artistique universel. Le fait qu’elle abrite le siège social d’Artprice est le support idéal pour véhiculer l’image d’Artprice en sa qualité de leader mondial, dans le monde de l’Art notamment en Chine avec son fidèle partenaire de 9 ans le Groupe Artron dont le Président M. Wan Jie, grand spécialiste d’Art contemporain a été très sensible lors de sa visite après la cérémonie des signatures la vidéo (3,6 millions de vues):

https://www.facebook.com/artpricedotcom/videos/2179810805627498/

La page monde Facebook d’Artprice avec 3,724 millions d’abonnés et la page monde du Facebook du Musée d’Art Contemporain L’Organe, gérant l’ERP La Demeure du Chaos/ Abode of Chaos avec ses 3,516 millions d’abonnés reflètent un taux de satisfaction exceptionnel sur un documentaire vidéo vu plus de 25 millions de fois avec un nombre de gens qui n’adhère pas extrêmement faible dans l’univers du marketing B to B et B to C. L’addition des deux pages distinctes porte à 7,24 millions d’abonnés.

En effet, on compte un taux de satisfaction de 99.855% sur la page Facebook Artprice et de 99.724% pour celle de la Demeure du Chaos. (P.V. d’huissier SCP Estelle PONS – Sarah MERGUI du 20.8.2018). On note dans le même P.V. d’huissier en mode administrateur 7,5 millions de portée de publications/semaine.

Il est bon de préciser aussi qu’Artprice et la Demeure du Chaos sont à l’origine du célèbre classement Grand Lyon La Métropole Culture Facebook Google qui a plus de 7 ans et qui en est au 65ème classement.

https://artmarketinsight.wordpress.com/2019/01/25/thierry-ehrmann-en-avant-premiere-le-classement-n65-exclusif-de-fevrier-2019-des-principaux-acteurs-culturels-du-grand-lyon-la-metropole/

Le résultat est sans appel le Musée d’Art Contemporain L’Organe, gérant l’ERP La Demeure du Chaos/ Abode of Chaos est d’une part le 1er Musée d’Art Contemporain Rhône Alpes avec 180 000 visiteurs par an et d’autre part 1er en terme d’abonnés, avec 3 516 745 abonnés et un engagement logarithmique exceptionnel de 74.

De même en notation Google des visiteurs dans les musées d’Art, le Musée d’Art Contemporain L’Organe, gérant l’ERP La Demeure du Chaos/ Abode of Chaos arrive n°1 devant 3 institutions avec 4.6, en n°2 le Musée des Beaux-Arts de Lyon avec 4.4, en n°3 le Musée d’Art Contemporain de Lyon avec 4.1 et en n°4 l’Institut d’Art Contemporain avec 4.0.

Dans le monde de l’économie les grandes marques mondiales, dont la plupart sont attachées à la récente Coupe du Monde de Football 2018 et la victoire de la France, ont connu des scores bien inférieurs la performance de notre vidéo, voir les scores des vidéos de CIC, Easy Voyage, LG France, Carrefour, SFR, Orange France, McDonalds France, Groupe APRR sur : http://www.e-marketing.fr/Thematique/veille-1097/Breves/Les-meilleures-videos-marques-diffusees-Facebook-333124.htm

Remerciements rédaction e-marketing.fr en collaboration avec NukeSuite

Pour rappel, Artprice avait pris l’engagement, lors de son A.G. le 30 juin 2017, de prendre la 1ère place en matière d’information sur le Marché de l’Art sur les réseaux sociaux où elle comptait 345 K d’abonnés. Pour réaliser cet objectif très ambitieux, Artprice et son entité Artmarket.com devaient conquérir plus d’un million d’abonnés à leurs publications sur la période 2S 2017/ 2S 2018.

Pari réussi, au-delà de l’objectif avec 980% de croissance sur la période juillet 2017 / janvier 2019 pour la page Artprice, ce qui la place parmi les pages Facebook les plus suivies, avec 3 724 393 abonnés avec pour comparaison les 3 153 618 d’abonnés Facebook du Figaro (mesures du 2 février 2019). Pour information le Figaro est classé n° 1 des ventes selon l’OJD officiel (office de justification de la diffusion presse).

De grands groupes internationaux cotés ont cru s’exonérer de la complexité des réseaux sociaux et subissent le retard fatal générant des préjudices économiques importants qui remettent en question leur position. Même avec un budget financier exceptionnel le retard accumulé ne peut pas être compensé du fait de l’architecture élaborée des réseaux sociaux. Certains groupes du S&P500 en sont des exemples probants.

Désormais l’empreinte sur les réseaux sociaux est l’un des paramètres primordiaux et vitaux pour qui veut préserver le capital entreprise et son avenir, avec bien évidemment, sa notoriété et visibilité à travers le Monde, ce qui est le cas d’Artprice en tant que Leader mondial de l’information sur le Marché de l’Art et sa Place de Marché Normalisée Artmarket.com avec le Groupe Artron.

C’est pour cette raison qu’Artprice a privilégié très tôt cet axe de communication, anticipant depuis longtemps le poids des réseaux sociaux dans son marketing, ses banques de données, ses équipes informatique et ses forces de ventes, forgeant chaque jour un peu plus son expérience dans les multiples réseaux sociaux pour générer des millions de nouveaux membres qualifiés pour les multiples abonnements payants à ses banques de données.

En savoir plus sur les services et produits d’Artprice avec l’artiste gratuit :

https://fr.artprice.com/artiste/23640/baishi-qi

Nos services :

https://fr.artprice.com/subscription

Copyright ©2019 thierry Ehrmann – www.artprice.com

A propos d’Artprice et d’Artron :

Artprice couvre le monde entier et notamment la Chine avec son fidèle partenaire institutionnel Artron Art Group (Artron) fondé en 1993 et présidé par son Fondateur Mr Wan Jie qui est le plus grand imprimeur de livres d’art au monde, avec plus de 60 000 livres et catalogues de vente aux enchères et un volume de publication total de 300 millions par an. Artron.net est la marque la plus respectée du monde de l’art chinois. Artron.net compte plus de 3 millions de membres professionnels dans le secteur des arts et 15 millions de visites quotidiennes en moyenne, ce qui en fait le premier site Web d’art mondial.

Artprice est cotée sur Eurolist by Euronext Paris, SRD long only et Euroclear : 7478 – Bloomberg : PRC – Reuters : ARTF.

Découvrir Artprice en vidéo : https://fr.artprice.com/video

Artprice fut fondée en 1997 par thierry Ehrmann qui est son PDG. Artprice est auto-contrôlée par le Groupe Serveur créé en 1987. Voir biographie certifiée de Who’s who © :

https://imgpublic.artprice.com/img/wp/sites/11/2018/10/bio-2019-whos-who-thierry-ehrmann.pdf

Artprice est le Leader mondial des banques de données sur la cotation et les indices de l’Art avec plus de 30 millions d’indices et résultats de ventes couvrant plus de 700 000 Artistes. Artprice Images® permet un accès illimité au plus grand fonds du Marché de l’Art au monde, bibliothèque constituée de 126 millions d’images ou gravures d’oeuvres d’Art de 1700 à nos jours commentées par ses historiens.

Artprice enrichit en permanence ses banques de données en provenance de 6300 Maisons de Ventes et publie en continu les tendances du Marché de l’Art pour les principales agences et 7200 titres de presse dans le monde. Artprice met à la disposition de ses 4,5 millions de membres (members log in), les annonces déposées par ses Membres, qui constituent désormais la première Place de Marché Normalisée® mondiale pour acheter et vendre des oeuvres d’Art à prix fixe ou aux enchères (enchères réglementées par les alinéas 2 et 3 de l’article L 321.3 du Code du Commerce).

Artprice, labellisée par le BPI pour la deuxième fois en novembre 2018, développe son projet de Blockchain sur le Marché de l’Art.

Bilan S1 2018 Mondial du Marché de l’Art, par Artprice en ligne sur :

https://fr.artprice.com/artprice-reports/bilan-du-marche-de-lart-s1-2018-par-artprice-com

Le Rapport Annuel Artprice du Marché de l’Art mondial 2017 publié en mars 2018 :

https://fr.artprice.com/artprice-reports/le-marche-de-lart-en-2017

Le Rapport du Marché de l’Art Contemporain 2018 d’Artprice :

https://fr.artprice.com/artprice-reports/le-marche-de-lart-contemporain-2018

Sommaire des communiqués d’Artprice :

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(3,5 millions d’abonnés)

Contact ir@artprice.com

thierry Ehrmann – Voyage au bout de la nuit

2018/06/05 Commentaires fermés

Fin dialecticien, homme d’une grande spiritualité, artiste plasticien féru de l’histoire de l’art, Thierry Ehrmann a érigé en deux décennies le leader mondial de l’information sur le marché de l’art (4,5 millions de membres dans 72 pays). Passionné et passionnant, le président directeur général d’Artprice.com nous retrace son parcours atypique. Entretien fleuve. (Entreprendre.fr)

thierry Ehrmann

thierry Ehrmann

Que retenez-vous de votre jeunesse ?

Mon enfance fut marquée par une formation chez les jésuites nommés les soldats de Dieu, puis chez les dominicains, redoutables négociateurs attestant d’un contournement intellectuel extrêmement rare et aiguisé. Mon enfance fut d’autant plus particulière que mon père, ancien polytechnicien à la retraite, docteur en droit et grand croyant, était un membre de l’Opus Dei influent.

Après Vatican II, l’Église ayant décidé de mettre fin aux biens ostentatoires, mon père avait été mandaté par le Vatican pour fermer les écoles princières, les palaces et autres lieux vains et inutiles qui ne représentaient plus l’esprit qui soufflait dans la foulée de Vatican II. Nous avons voyagé aux 4 coins du monde pour mettre un terme à ces lieux qui appartenaient à l’Eglise. J’ai ainsi pu découvrir le monde, et observer qu’à l’époque, le latin était la langue des affaires et non l’anglais.

J’ai eu l’occasion de faire le tour du monde une première fois durant mon enfance, puis une seconde fois entre 16 et 20 ans. J’ai écumé tous les pays à l’exception de 2 ou 3 pays exotiques.

 

Quels enseignements tirez-vous de ces voyages ?

Les voyages sont vains et inutiles. Le plus long voyage est celui que l’on fait dans sa tête. Au terme de 20 ans de démarche analytique freudienne, suivis de 8 ans de démarche lacanienne, je suis convaincu que le voyage physique est une fuite en avant dans laquelle on s’exile avec ses névroses et ses psychoses. C’est précisément l’histoire des miroirs grossissants, la fuite à l’extérieur est un véritable syndrome de Stendhal qui ne fait qu’amplifier le phénomène.

Si les évangiles de Luc et Matthieu affirment «  nul n’est prophète en son pays », pour autant, nous sommes le fruit d’une éducation, d’une culture et d’un climat. C’est sur nos terres que nous nous faisons, nous défaisons et nous reconstruisons. Je n’ai jamais vu d’exil heureux. J’ai eu la chance de rencontrer des monstres puissants qui ont dominé le XXème siècle et qui pour certains se sont éteints depuis. J’en ai conclu que tout exil est soumis à un éternel retour.

Celui qui s’isole en haut de la montagne ne cherche que le retour à l’exil, l’acte de solitude correspondant à la volonté de mieux revenir. Pour moi, le mythe de l’ermite n’existe pas, l’ermite est quelqu’un qui prépare son retour en scène, il n’est un mythe qu’en projection de son futur retour. Nous devons affronter nos démons frontalement sous peine qu’ils reviennent toujours.

 

Quel est votre moteur dans la vie ?

La passion pour l’art que je mets dans Artprice et le musée que j’ai fondé. Je suis artiste plasticien inscrit à la Maison des Artistes depuis 35 ans. Dès 1999, j’ai voulu faire vivre mes œuvres dans le premier musée privé immatriculé au RCS : Le Musée L’OrgAne, que j’ai érigé comme siège social d’Artprice, coté sur le marché réglementé. Ma passion pour l’histoire de l’art, en 20 ans, m’a servie à bâtir le Leader mondial de l’information sur le Marché de l’Art.

Ce travail titanesque fut synthétisé par la Ministre de la Culture lors de sa visite chez Artprice par cette phrase « Vous vous êtes subrogé en lieu et place à une mission supra-étatique de conservation de l’histoire du marché de l’art ». En effet, il est nécessaire de poser quelques chiffres qui démontrent le travail herculéen réalisé : Artprice est devenue en 20 ans le Leader mondial des banques de données sur la cotation et les indices de l’Art avec plus de 30 millions d’indices et résultats de ventes couvrant plus de 700 000 Artistes.

Avec Artprice Images, elle permet un accès illimité au plus grand fonds du Marché de l’Art au monde, bibliothèque constituée de 126 millions d’images ou gravures d’œuvres d’Art, de 1700 à nos jours, commentées par ses historiens.

Au quotidien, Artprice enrichit en permanence ses banques de données en provenance de 6300 Maisons de Ventes et publie en continu les tendances du Marché de l’Art pour les principales agences et 7200 titres de presse dans le monde. Ce n’est pas pour rien qu’Artprice compte 4,5 millions de membres dans 72 pays.

 

En quoi avez-vous introduit une profonde révolution dans le marché de l’art ?

Raymonde Moulin, célèbre sociologue et historienne de l’art, surnommée « la Papesse », m’a interpellé il y a une dizaine d’années en m’indiquant qu’Artprice avait définitivement modifié l’histoire du marché de l’art de manière irrévocable en s’inscrivant elle-même dans l’histoire de l’art. Effectivement, on note depuis 20 ans une mutation sans pareil. Laissons parler les chiffres quelques secondes.

Les leviers d’une telle mutation passent par la facilité d’accès aux informations sur le Marché de l’Art, la dématérialisation des ventes – le tout sur Internet avec 98% des acteurs connectés- la financiarisation du marché, l’accroissement des consommateurs d’art (de 500 000 à l’après-guerre à 90 millions en 2017), leur rajeunissement, l’extension du marché à toute la Grande Asie, à la zone Pacifique, à l’ Inde, à l’Afrique du Sud, au Moyen-Orient et à l’Amérique du Sud.

Cette mutation passe aussi par l’industrie muséale qui est devenue une réalité économique mondiale au XXIème siècle. En effet, il s’est construit plus de Musées entre 2000 et 2014 que durant tous les XIXème et XXème siècles, soit 700 nouveaux musées par an. Cette industrie dévoreuse de pièces muséales est l’un des facteurs primordiaux de la croissance spectaculaire du Marché de l’Art. Le Marché de l’Art est désormais mature et liquide.

Le Marché de l’Art est devenu un marché efficient, historique, mondial et dont la capacité à résister aux crises économiques et géopolitiques n’est plus à démontrer. Il surperforme depuis 18 ans les principaux marchés de placement de manière incontestable.

 

 

Vous avez fondé votre musée, au cœur-même d’Artprice qui analyse le marché de l’art. Que s’apportent-ils mutuellement ?

Aujourd’hui, Le Musée d’Art Contemporain L’Organe qui gère la Demeure du Chaos / Abode of Chaos compte 5 400 de mes œuvres, principalement des sculptures monumentales de plusieurs dizaines, voire centaines de tonnes, dont les thèmes abordent notre siècle tragique et somptueux.

Mes 5 400 œuvres baignent dans une totale alchimie avec Artprice et le Groupe Serveur, pionnier de l’Internet et des banques de données depuis 1987. Il est évident qu’Artprice, en tant que Leader mondial de l’information sur le Marché de l’Art ne pouvait rêver mieux que d’avoir comme siège social le célèbre Musée d’Art Contemporain L’Organe, gérant la Demeure du Chaos. Il faut préciser que ce musée est classé en région Rhône-Alpes, de manière incontestable, comme premier musée d’art contemporain privé, avec 120 000 visiteurs par an, dont 25 % hors France.

 

Quel est votre rapport à la franc-maçonnerie ?

J’ai eu l’opportunité d’y rentrer très jeune – à l’âge de 23 ans – et de devenir membre de la Grande Loge Nationale de France. Cette loge déiste me semblait intéressante car porteuse d’une philosophie assez ouverte. On nous appelait les « Anglais » car nous dépendions de la Grande Loge de Londres ou encore les « Romains.

J’ai été l’un des premiers à aborder le thème dans un Envoyé spécial sur France 2 qui m‘était consacré. J’ai 32 ans de loge et je dois dire qu’avec le recul, pour avoir visité de multiples courants ésotériques à travers le monde, je dois admettre que la franc-maçonnerie  est le modèle philosophique le plus stable, le plus humain, et qui, contrairement à ce que l’on croit, peut par son concours amener aux grandes questions éthiques de ce siècle.

Lorsqu’on possède un mandat public, nous devons pratiquer la méthode anglo-saxonne de déclarer notre appartenance afin d’éviter les fantasmes des fraternels dévoyés et nous permettre au contraire de nos ouvrir à des réceptions d’air plein d’humanisme et de talents.

Mon père, polytechnicien et Docteur en Droit, comme moi-même et mes deux fils avons une maladie neurodégénératives très importante et ma démarche depuis 32 ans par le temple et les voyages initiatiques me permettent d’assumer ces terribles douleurs et de rester les yeux ouverts vers le ciel toujours curieux et émerveillés de ce nouveau monde.

 

Qu’entendez-vous par visite initiatique ?

J’ai suivi par plaisir un cursus universitaire de théologie qui m’a permis d’étudier différentes religions et notamment la religion juive. J’ai pu échanger avec le Rav Pinto, tout en étant goy et catholique. Un de mes meilleurs amis, décédé depuis, était un grand psychiatre juif. Cet homme brillant a sombré dans la folie et est devenu écrivain et ermite en Israël.

Son parcours était captivant car il avait étudié la Torah, le Talmud et le Zohar, que l’on retrouve dans les loges maçonniques haut gradées. Je m’imagine à la place de l’autre et ce qu’est l’autre. C’est une de mes méthodes de gouvernance dans la mesure où je ne donne jamais un seul ordre. Je pense que donner un ordre affaiblit considérablement, l’ordre étant une perte de sens.

En Asie, l’ordre n’existe pas, le regard suffit à imprimer ou à donner le sens même dans lequel il faut aller. J’ai toujours eu des passerelles absolument transparentes entre ma vie privée et ma vie professionnelle. J’admire ou je suis dubitatif en fonction des jours des gens qui cloisonnent ces deux univers. Lorsque l’on est passionné, il est difficile, voire impossible, de conserver cette étanchéité.

J’ai toujours cultivé une totale transparence avec mes fils qui ont désormais plus de 30 ans en provoquant très rapidement le meurtre du père. Le père est aussi quelqu’un qui a ses fragilités, ses névroses… Mes enfants ne sont pas la continuité de moi, ils ont un parcours authentique, singulier, et il n’existe aucune projection.

 

Quel regard portez-vous sur l’Europe ?

Je lisais dernièrement les écrits de Nicolas Baverez sur la décadence de L’Occident et le projet européen. Dans les années 80, j’avais une cinquantaine de sociétés dont chacune portait le préfixe « Europ » (Europe Numéris, Europe Juris, etc). J’ai beaucoup cru au projet européen de Jean Monet mais je considère aujourd’hui que c’est la plus grande catastrophe industrielle, politique et économique.

Nous avons fait l’Europe en dépit du bon sens et nous avons gâché quelque chose d’historique qui avait dix millions d’existence. Le traité de Lisbonne signé en 2007 est pitoyable, c’est un traité que l’on signe en fin de nuit lorsque les parties sont usées et souhaitent en finir. J’ai découvert, si l’on compte les grandes régions, que c’est en réalité 108 parties qui doivent s’accorder lorsqu’il y a une adoption à prendre.

Il est déjà extrêmement difficile d’obtenir l’accord de tous les sociétaires ou tous les mandataires au sein d’une holding, alors imaginez ce qu’il en est pour la grande maison Europe. Le système était voué à l’échec.

 

Comment auriez-vous imaginé l’Europe ?

J’aurais imaginé une Europe médiévale organisée en régions afin de favoriser une transversalité. Il aurait fallu mettre un terme en France à ce jacobinisme colbertiste ou ce jacobinisme high-tech qui consiste à tout concentrer. La concentration constitue pour moi une énorme erreur. L’Europe aurait pu nous aider à réaliser l’Europe des régions, porteuse de sens et productive. Rappelons à titre d’exemple que la région Rhône-Alpes est plus grande que la Suisse et représente environ 11,6 % du PIB français. Nous avons des capacités importantes mais il existe une perte d’énergie énorme.

J’imagine une Europe généreuse. L’Europe avait une très belle histoire mais elle s’est vidée de son sens, elle n’est pas atlantiste, on ne peut pas même parler d’une Europe de l’OTAN. Cette Europe a tout perdu jusqu’à la vision de ses fondateurs qui la projetaient de l’Atlantique à l’Oural avec une ouverture vers l’Ukraine. Il était question d’une Europe ouverte s’étendant naturellement jusqu’à Moscou. Les Russes sont furieusement occidentaux. Concernant la Turquie, bien qu’éprouvant un profond respect pour l’Empire ottoman et la Sublime Porte, nous devons convenir qu’aujourd’hui, la Turquie est tout sauf laïque.

L’idée, à travers l’Europe, aurait été de simplifier le tout en imaginant un marché unique dans lequel on essaye de parler la même langue et le même droit des contrats. Le droit accompagne la culture, il est la pacification de la guerre. On dit communément que lorsque les armes se taisent, le droit parle. Lorsque les hommes contractent, c’est que la guerre a cessé et qu’ils échangent. Le droit a donc une valeur capitale mais au lieu de faire un droit européen, on s’est arrangé pour produire des directives internes qui devenaient un quatrième degré de juridiction propre à notre pays.

Après avoir rédigé de multiples rapports, commission sénatoriale etc, j’ai décidé de cesser toute navette parlementaire ou sénatoriale. J’ai vu des choses hallucinantes qui visaient à renforcer notre protectionnisme et à attiser le sentiment anti-européen. L’idée était de faire en sorte d’embêter les autres par tous les moyens. La réforme des ventes publiques est un exemple parlant, elle a fait l’objet d’une première réforme en 2011 avant d’être de nouveau amendée, nous en sommes à présent à la modification de la réforme exposant trois.

Face à l’absence d’effort des différents acteurs, l’Europe est devenue ce monstre administratif dans lequel on ne connaît pratiquement aucun commissaire. Le Tafta compte entre 800 et 900 négociateurs, alors que l’Europe n’en dispose que d’une quarantaine. La puissance de feu joue énormément. C’est dommage car nous avions un très beau projet mais il est grand temps d’arrêter les frais.

 

Quelle révolution majeure sommes-nous en train de vivre ?

Nous sommes désormais passés à une phase de mondialisation que les gens n’ont pas vu venir et anticipée. Nous sommes dans un changement de paradigme qui se produit environ tous les 3 ou 4 siècles, nous assistons à une véritable compression de l’espace-temps. J’ai eu la chance d’avoir Paul Virilio comme intervenant, ce dernier a beaucoup travaillé sur la notion d’accident et d’espace-temps. Une civilisation était considérée comme supérieure à une autre lorsqu’elle allait plus vite.

Rome a eu la suprématie sur Athènes car ils annonçaient le début ou la fin d’une guerre grâce à un cavalier alors que l’autre était encore à pied. Nous sommes arrivés à une optimisation absolue de la notion d’espace-temps et à une telle célérité qu’aujourd’hui, la notion même de logistique ne vaut plus rien : un container transporté entre Shanghai et le Havre coûte 400 dollars.

La mondialisation est une réalité et Internet l’a confirmé. Le législateur, nos élus et tous les États nations n’avaient pas réellement réfléchi au problème de la mondialisation.

 

 

Comment construire une histoire dans une société de l’immédiateté ?

Twitter a introduit la génération 280 caractères. Robert de Vogüé, grand financier entre autres anciennement chez JPMorgan et KBC Bank me confiait que désormais, les gens ne lisent plus que le titre dans les communications financières. Il existe une certaine facilité et lâcheté que de résumer et réduire à un titre un flux d’information constant et régulier même s’il est évident que les gens ne peuvent pas tout absorber. Trop d’information tue l’information et désormais la notion de courage et de prise de risque n’existent plus. Certains paysans ont plus de bon sens que des polytechniciens ou des énarques et sont parfois capables d’articuler un raisonnement solide et bien étayé que des gens très diplômés ne sont pas capables de conduire.

 

Quelles sont les spécificités de la Chine ?

Nous étions associés avec l’état chinois que beaucoup taxent de « démocrature ». Cela fait 30 ans que nous travaillons avec la Chine et j’ai réfléchi significativement au sujet. Bon nombre de personnes ont des idées reçues sur la Chine mais elle est cependant la première puissance mondiale et il ne faut pas oublier que la Chine a 7 000 ans d’ancienneté durant lesquels ils ont eu cette position au coude-à-coude avec l’Inde.

Gandhi a commis l’énorme erreur de créer une sorte d’autonomie propre à l’Inde. Aujourd’hui, l’Inde accuse un retard de 30 ans dans la mondialisation et est complètement en marge. Si l’Inde est prétendument la plus grande démocratie, il n’en demeure pas moins que les castes persistent, que la corruption perdure et que c’est un pays à des années-lumière de la modernité.

Le coup de génie des Chinois consiste à avoir fait de l’Inde l’atelier du monde. Grand nombre de mes amis insistent sur le fait que lorsque Chine arrivera à 700-800 dollars de salaire moyen pour les cadres – ce qui est désormais le cas – elle-même mettrait un genou et rentrerait dans une logique occidentale.

La Chine, dont le pragmatisme est sans égal, a trouvé l’Inde comme atelier du monde, la Chine devenant non plus l’usine du monde mais les ateliers de recherche et développement du monde. Ils se sont ainsi assurés une certitude pendant pratiquement 20 ans et ont pris le contrôle de la zone grande Asie : de Singapour à la Corée, au Vietnam, à la Birmanie… La Chine s’inscrit dans une logique de suprématie absolue.

Par nature, celui qui envahit – le barbare – amène également une forme de culture même si cela se fait dans le sang et la violence. La culture des barbares a toujours amené du sang nouveau et a permis au fil des siècles de régénérer et modifier les royaumes et les comtés. Le cas de la Chine est assez extraordinaire et unique au monde.

La Chine a toujours sinoïsé l’ennemi et fait en sorte, quelques soient les invasions, que les barbares deviennent de culture chinoise. La Chine n’a jamais envahi quiconque à l’exception du Vietnam mais pour des raisons plus complexes et ils n’ont jamais eu de flottes de guerre. Leur vraie force aujourd’hui est d’être toujours dans cette même logique. Ils ont une compréhension occidentale de la mondialisation, de l’économie et de l’OMC mais ils ont la capacité d’être un tout.

J’ai rencontré des opposants au régime mais ils faisaient cependant tout pour la mère patrie. On ne se rend pas compte de la force extraordinaire de la diaspora chinoise, ils arrivent à se projeter jusqu’à la quatrième ou la cinquième génération alors que nous ne dépassons pas les deux générations. Nicolas Baverez indiquait que les démocratures ont la chance ne pas céder à la facilité de la démocratie qui consiste à aller chercher des voix juste avant les élections et de légiférer et réglementer à tour de bras pour satisfaire l’opinion du dernier fait divers.

 

Comment expliquez-vous la déconstruction de notre démocratie ?

Juriste de père en fils depuis des générations, je suis atterré par cette profonde déconstruction alors que le droit français était reconnu comme l’un des meilleurs droits au monde. Nous sommes en implosion totale, de nouveaux textes viennent massacrer les anciens et les codes de procédures pénales et civiles s’entrechoquent. Nous avons sabordé trois siècles de construction intellectuelle du droit. Le droit est à la fois littéraire et mathématiques, il est l’épreuve du temps.

 

Comment imaginez-vous l’avenir ?

Désormais, l’infiniment subsidiaire est devenu le principal et l’élément focalisant est devenu l’infiniment subsidiaire. C’est toute l’histoire de la presse d’aujourd’hui. Nous avons mis un terme à l’état d’urgence, dont acte. Nous avons fait un certain nombre de codes de procédures et de droit pénal de sorte qu’aujourd’hui, nous nous situons au-delà de la plupart des dictatures en matière de droit.

Nous évoluons dans une société où les juges ont perdu tout contrôle, même le procureur, qui est censé être le chef de la police, est écarté de nombreuses procédures. Le célèbre écrivain Jean Rostand déclarait être optimiste quant à l’avenir du pessimisme. Je trouve cela dommage car nous avons tout pour être heureux : jamais la science n’a été aussi loin, jamais nous n’avons franchi de telles limites en termes de recherches et de découvertes et nous avons du bonheur à amener à l’humanité.

L’homme dispose d’outils et il est presque sur la marche du temple divin : nous savons lire les lignes de l’ADN, l’intelligence artificielle est en pleine essor et nous avons une maîtrise et une réponse à beaucoup de nos questions existentielles alors que nous sommes dans un contexte catastrophique.

 

Qu’est-il en train de se jouer sur le plan « historique » ?

Nous nous inscrivons dans un contexte de mondialisation mais pour autant, nous refusons de comprendre les articulations de l’histoire et de dénouer leur complexité en privilégiant une lecture simpliste et définitivement manichéenne.

A mon sens, les attentats du 11 septembre incarnent un nouveau point de départ l’ouverture du 21ème siècle. Les ruines du 11 septembre ne s’adressent pas uniquement aux Américains mais également Européens. Francis Fukuyama avait déclaré avant de se rétracter que la chute du mur de Berlin consacrait la « fin de l’histoire », et que la démocratie devenait perpétuelle. Cette théorie tuait l’idée même d’histoire dans ce qu’elle a de violent et d’impromptu. L’histoire est par nature soudaine et non prévisible. Le 11 septembre fut un événement soudain et non prévisible qui nous a ramenés à la réalité selon laquelle l’histoire peut exploser à tout moment. Le 11 septembre marque la défaite de l’Occident et de notre suprématie. L’Occident s’est quasiment tout arrogé au cours du XXème siècle, la démocratie, le bon goût, l’art… Si l’on considère l’Histoire, qu’est-ce qu’un siècle sur 6000 ou 7000 ans d’humanité ?

 

Quelle est la gravité de la situation dans laquelle se trouve la France ?

Si l’Europe est malade au sens des grands continents, je pense que la France est l’un des pays les plus malades d’Europe. Le pays est dans une déconstruction beaucoup plus grave que l’on ne l’imagine et on se refuse à voir les réalités en face.

Aujourd’hui, l’ascenseur républicain est cassé mais surtout science et progrès ne riment plus avec bonheur, peut-être pour la première fois dans l’humanité. Le progrès était toujours synonyme de source de bonheur alors que désormais, ce n’est plus le cas, il devient source de flicage, et plus personne ne pose des barrières.

Je connais très intimement la culture cyberpunk et la culture de la science-fiction que l’on a ensuite désigné par films d’anticipation. J’ai une cinémathèque d’environ 50 à 60 000 films : des courts métrages, des films d’essai, des tentatives cinématographiques avortées, j’ai même récupéré des films qui ne sont jamais sortis.

Depuis pratiquement 10 ans, plus aucun film de science-fiction ne sort car tout a été pensé et que désormais la réalité a dépassé la fiction. La notion de déplacement dans l’espace-temps est la seule chose qui appartient encore au domaine de la science-fiction, il est étudié mais pour l’heure, il n’a encore été réalisé qu’à travers des électrons.

En dehors de cela, tout a déjà été traité. Mon père disait que Jules Verne avait été le premier auteur de science-fiction. Je pars du principe que tout ce que l’on écrit en projection et en scénario appartient déjà au domaine de l’acquis. Da Vinci désignait l’art comme « une chose mentale » (cosa mentale). Il m’arrive souvent de me faire violence dans mes œuvres, je vois le volume, je le modélise et ensuite il faut incarner ce volume parce qu’on est humain. On ne peut penser que ce qui existe.

 

L’intelligence artificielle est-elle un danger ?

L’intelligence artificielle existe en réalité depuis 30 ans, les établissements bancaires utilisaient déjà des algorithmes, sans parler du THF… Les outils d’aide à la décision, le datamining et la business intelligence existent depuis longtemps.

Arrêtons de galvauder et de diaboliser l’intelligence artificielle, nous avons presque le sentiment que nous accouchons d’une nouvelle religion alors qu’elle existe depuis fort longtemps.

 

En quoi et comment votre groupe a-t-il toujours été avant-gardiste ?

Nous avons beaucoup d’ingénieurs et de chercheurs étrangers au sein de notre groupe qui cherchent à partir. Je les aide à repartir dans leur pays d’origine, ou là où ils souhaitent s’expatrier. À l’époque, je prenais des participations, non pas à des fins capitalistiques, mais pour les soutenir en leur apportant la mise de départ. Nous avons ainsi pu disposer de correspondants dans le monde entier, que cela soit dans les pays de l’Est, en Israël ou au Canada.

Nous étions sur Internet dès 1985. Nous avons toujours eu 10 ans d’avance dans le groupe avec le souci permanent de maintenir cette avance en ayant une double lecture dichotomique. Nous nous interrogeons d’un côté sur ce qui va se passer dans 5 ou 10 ans et de façon concomitante sur ce qui peut permettre de réaliser concrètement des fonds propres ou du résultat net afin de ressourcer ce qui est dévoreur de fonds propres.

La R&D requiert par nature des fonds de roulement positifs. Internet a introduit la mondialisation et tout peut se dématérialiser. Si on se réfère au théorème de Pythagore selon lequel tout est nombre à l’exception de l’âme et de l’émotion, on peut donc dématérialiser pratiquement 99 % de notre civilisation. Il est évident que tout va migrer vers la révolution numérique dont Internet est le principal support mais pour autant, on tend vers le « glocal » combinant simultanément le local et le global.

Nous avons beaucoup de marchés locaux et nous étudions sur Internet tout ce qui concerne les marchés mondiaux depuis la nuit des temps, y compris le marché de l’art qui ne peut fonctionner que de manière mondiale comme les marchés financiers ou les matières premières. Nous avons toujours une approche historique, théorique, scientifique et aussi très pragmatique dans la création de société ex nihilo.

 

thierry Ehrmann : En avant première, le classement N°19 exclusif de mars 2015 des principaux acteurs culturels du Grand Lyon la Métropole

thierry Ehrmann : En avant première, le classement N°19 exclusif de mars 2015 des principaux acteurs culturels du Grand Lyon, la Métropole

Classement Mars 2015 – N°19

Le classement Grand Lyon la Métropole – Culture Facebook est à ses 19 mois d’existence. Les acteurs, très participatifs, ont contribué à donner une dynamique à ce classement.

thierry Ehrmann : En avant première, le classement N°19 exclusif de mars 2015 des principaux acteurs culturels du Grand Lyon la Métropole

thierry Ehrmann : En avant première, le classement N°19 exclusif de mars 2015 des principaux acteurs culturels du Grand Lyon la Métropole

Pour rappel : Le Journal des Arts (Artnewspaper, Il Giornale del Arte… etc.), qui est la Bible de l’actualité de l’art à travers le monde, a établi un palmarès des grandes villes d’art : le vainqueur est Lyon.

Les chiffres clés de février 2015 de Facebook sont les suivants : 1,8 milliard d’utilisateurs. En France, 35,1 millions d’utilisateurs actifs dont 1,44 million de sites Facebook dédiés à la culture avec 98% des musées français connectés.

Ce mois-ci, spectaculaire remontée du Théâtre des Célestins qui grimpe de 5 places, de même, progression importante du Quai du Polar, du musée d’Art contemporain qui s’apprête le mois prochain à dépasser la barre symbolique des 50 000 “J’aime”, des Nuits Sonores qui sont susceptibles de dépasser La Fête des Lumières dès juin 2015, selon nos algorithmes et son recul sur 18 mois de classement. Leur progression depuis février est impressionnante.

De manière générale, une hausse très nette, jamais mesurée à ce niveau en 19 mois, est constatée sur l’activité “’implication des membres” sur presque tous les acteurs lyonnais.

Attention, le Musée des Confluences (ouvert depuis le 20 décembre 2014) inclus au classement depuis septembre est un poids lourd qui deviendra inévitablement n°1 en 2015. En effet 1 million de visiteurs sont attendus la 1ère année. 23 000 m² d’exposition et 2,2 millions d’objets, à un tel niveau, la compétition est mondiale. Il a enregistré 200 000 visiteurs en moins de 50 jours et passe de n°20 à n°15, confirmant la fiabilité de nos algorithmes qui sont à la base du classement.

Pour l’Engagement Logarithmique (implication des membres sur l’acteur culturel), la Demeure du Chaos (Musée d’art contemporain L’OrgAne) conforte amplement son passage avec 230 600 “J’aime” correspondant, dans le cadre des acteurs culturels, à un niveau d’échelle européenne. Selon les chiffres officiels Facebook, c’est plus de 1,2 million de lecteurs par jour, confirmant son Engagement Logarithmique qui progresse à un haut niveau : 81 pour 230 600 “J’aime”. Pour information, moins de 10 musées nationaux dépassent les 200 000 “J’aime” avec un Engagement Logarithmique ≥80, ce qui démontre une communauté très active et très impliquée.

La victoire en Cour de Cassation de la Demeure du Chaos par un arrêt du 24 juin 2014, relevant du plus haut degré de la hiérarchisation de ses décisions FS-P+B+I, qui s’est principalement fondé sur le deuxième moyen de cassation, se basant sur la violation des articles 6.1 et 6.3 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, a contribué à sa progression sur les réseaux sociaux sur un combat judiciaire de 1999 à 2015.

Une analyse poussée, tant sur le Grand Lyon la Métropole que sur les acteurs culturels nationaux, démontre sans ambiguïté, sur le secteur de la Culture, que Facebook est le seul réseau social à être corrélé au volume de visiteurs.
A contrario d’autres secteurs, Twitter et Google+ ne constituent pas un référent fiable pour mesurer l’empreinte des réseaux sociaux. Chaque jour, l’ensemble de la presse écrite et audiovisuelle mesure à partir de Facebook un secteur économique, un classement de personnalités publiques, etc… Le Monde et Le Figaro ont d’ailleurs repris les algorithmes de calcul du Groupe Serveur et d’Artprice pour “scorer” et analyser l’effet de l’annonce officielle du retour de N. Sarkozy qui a retenu Facebook comme média exclusif.

Nous avons donc pris les 25 acteurs culturels du Grand Lyon la Métropole et leurs pages officielles Facebook qui sont de véritables marqueurs et E.R.P (Etablissement Recevant du Public). Nous avons choisi les Beaux-Arts, l’Art Contemporain, le Théâtre, la Danse, la Musique, le Cinéma et le Livre.

On peut noter que la contre-culture véritable, engagée dans un combat, arrive au premier rang, face à des machines de guerre dotées d’un budget de plusieurs millions d’euros par an. 🙂

Pour terminer, les chercheurs, l’équipe du Musée l’OrgAne et le département d’économétrie du Groupe Serveur et d’Artprice, ont mis en lumière une pertinence par ces classements qui peuvent déranger mais qui n’ont, en aucun cas, la volonté d’établir un quelconque classement qualitatif. Ce mois-ci encore, Socialbakers (n°1 mondial de l’analyse sur Facebook) conforte à nouveau les analyses du Groupe Serveur et d’Artprice.

NUITS SONORES 2015 à Lyon 13-17 mai : demandez le programme !

En Avant-première, la programmation complète et exclusive des Nuits sonores 2015, nos vieux complices de toujours : https://www.facebook.com/pages/Nuits-sonores/59273113335

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Nuits Sonores 2015

Nuits Sonores 2015

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Nuits sonores 2015, c’est : Jon Hopkins, Tale Of Us, John Talabot, Carl Craig feat Mike Banks (Mad Mike), Rone, The Soft Moon, Daniel Avery, Ben Klock, Jamie xx, Factory Floor, Moodymann, Recondite, The Orb, Barnt, Agoria B2B Mano Le Tough, Clinic, Mehmet Aslan, KiNK, Forever Pavot, Nils Frahm, Brodinski, Halawella (Maryam Saleh & Zeid Hamdan), PUBLIC SERVICE BROADCASTING, Future Of The Left, Goldie, Voices from the Lake, Seun Anikulapo Kuti & Egypt80, Ghostpoet, Jessica93, @Mbongi Yeto, The Saints, Warm Soda, Vaudou Game, Kelela, Dj Tennis, Low Jack, Blawan, HOWLING, Jessamine, Laurent Garnier and many more.

Voir intégralement du programme et les coulisses confidentielles:
Rendez-vous sur http://www.nuits-sonores.com pour la programmation complète.

Le dossier de presse intégral en exclusivité >>>

sur le web : #nuitsso2015

Biographie de thierry Ehrmann par le Who’s Who – 2002-2015 ITW du 04/02/2015

2015/02/05 Commentaires fermés

La biographie officielle certifiée et mise à jour de thierry Ehrmann sur le Who’s Who ! 2002-2015 >>>

Consultable gratuitement en ligne

thierry Ehrmann

thierry-ehrmann

Président de société, Sculpteur-plasticien
Biographie mise à jour le 18/08/2014
au Who’s Who depuis 2002

Ehrmann, Thierry, Marie, Nicolas, Pierre, Joseph, Président de société, Sculpteur-plasticien. Né le 13 mars 1962 en Avignon (Vaucluse). Fils de Marcel Ehrmann, Ingénieur polytechnicien, et de Mme, née Monique Prayal, Administrateur de sociétés. Père de 2 enfants : Sydney, Kurt.

Etudes :
Précepteur dominicain, Lycées Fénelon, des Maristes et Pascal, Faculté de théologie de Lyon.

Carr. : Créateur de l’audiphone la Voix du parano (1983), d’une bourse de fret électronique (1985), Fondateur et Président du Groupe Serveur (depuis 1987), Créateur du Serveur judiciaire (1993), Président-fondateur d’Artprice.com (cotée sur Eurolist, marché réglementé de Paris) (depuis 1997), Fondateur de la Place de marché normalisée aux enchères et à prix fixe d’Artprice (en 2011), Cofondateur de Tracing Serveur (2000). Œuvres et travaux : Vie et conditions d’un incapable majeur sous le régime des tutelles au XXe siècle et Rédemption (en coll.) (1999), Catalogue raisonné de la demeure du chaos (en coll., 1999-2006), Histoire secrète du marché de l’Art (2013); Co-auteur de la sculpture monumentale le Bunker de la demeure du chaos (exposition triennale la Force de l’art au Grand Palais à Paris), Auteur des sculptures monumentales Overground I et II, Entre le tigre et l’euphrate, Ground Zero, Headquarter, Peak Oil, Fiat Lux, Underground, les Cages de l’enfer, les Porteurs de cendres, l’Oiseau de feu, Finis Gloriae Mundi, Deepwater 9/11, Le Livre d’Osiris, L’Egregore, L’Heure initiatique, Trilogie des vanités géantes de la Demeure du Chaos : Nutrisco et Extinguo, Vanitas et Rattus, Il est minuit plein; Auteur et Fondateur de la Borderline Biennale 2007, 2009, 2011, 2013; Installation géante de 99 Sentinelles alchimiques, Medium sculptures acier de 180 tonnes; Co-auteur de 9 vanités monumentales : Hoc Signo Vince; Installation monumentale de 36 sculptures dénommées Vanitas Company Ltd; Rétrospective 1982-2012 avec l’installation monumentale de 702 sculptures en acier brut produites à la Demeure du Chaos (2012), installation monumentale de 15 sculptures en acier brut Via Crucis (2012), installation de la sculpture monumentale en acier brut de 11 mètres de haut The Nail (2012); Performance Le Sang des vanités (avec Lukas Zpira, Commissaire d’exposition de la Borderline Biennale, 2011); ouvrages d’art : l’Esprit de la Salamandre (1999), la Demeure du chaos (1999, 2è éd. 2007), 2052 (2012), Opus IX, La Demeure du Chaos 1999-2013 (2013); Auteur du scénario Abode of Chaos Spirit (2007) et de No Legend (série de 113 courts-métrages, 2013-14), auteur des scénarios de la série de moyens métrages Drones attack; performance vidéo : le 7e sceau brisé, du corps profane au corps glorieux (2009).

S’intéresse à la théologie, à la psychiatrie, au droit de la propriété industrielle. Collections d’œuvres d’art contemporain et de mobiliers médiévaux. Membre de la Grande loge nationale française (depuis 1985), Fondateur de la Net Nobility (1991).

Adr. : prof. : Artprice.com Domaine de la Source, BP 69, 69270 Saint-Romain-au-Mont-d’Or; email : tehrmann@servergroup.com.

Assistant(e) : Sandra Béchiche 04 78 22 00 00, ceo@serveur.com.

Thierry Ehrmann Président de société, Sculpteur-plasticien

Interview de thierry Ehrmann par le Who’s Who >>>.

thierry Ehrmann : le Musée des Confluences, Miroir du temps

2014/12/24 Commentaires fermés

Le Musée des Confluences – Miroir du temps 

Le musée des Confluences signe le grand retour du musée Guimet d’histoire naturelle à Lyon et la renaissance, au troisième millénaire, du cabinet de curiosités…

Avec lui, une porte se ferme sur le musée du XXème siècle et la « migraine du conservateur », tandis qu’une autre s’ouvre pour embrasser la diversité de l’histoire et des civilisations, proposant une réflexion sur ce que peut être aujourd’hui l’appropriation du savoir, proposant d’« instruire l’oeil sur les choses rares et belles » dans un esprit de totale délectation.

Confluences

Musée des Confluences © thierry Ehrmann

Une enveloppe, un symbole

Se découvrant à la fois joyau de l’architecture déconstructiviste et prouesse technique sensationnelle, le bâtiment s’impose comme un nouvel emblème de la ville de Lyon. Les architectures monumentales ont toujours été des symboles forts, ancrés dans un lieu, témoin d’une époque.

C’est un fait depuis les civilisations les plus anciennes et ça l’est encore de notre temps, comme l’a prouvé le nouveau souffle architectural dont l’exemple le plus frappant est l’« effet Bilbao » du musée Guggenheim de Frank Gehry (ouvert au public en 1997). Et quelques semaines tout juste après l’ouverture à Paris de la Fondation Vuitton d’art contemporain, un nouvel édifice émerge dans le paysage architectural français : le musée des Confluences, installé à l’extrémité de la péninsule lyonnaise, au confluent du Rhône et de la Saône.

Le musée affiche sa silhouette singulière, pensée par le cabinet viennois Coop Himmelb(l)au comme une expérience architecturale visant à se libérer de la pesanteur tout en affirmant son désir de conquête. Cette architecture mouvante, transparente et tout en rupture, d’une surface totale de 22 000 m², a pourtant la densité d’un nuage.

Elle est d’ailleurs coiffée d’un « Nuage » (ainsi nommé) géant, flottant au-dessus du sol (son sommet culminant à quelque 37 mètres au-dessus de la chape centrale), lequel abrite 10 salles d’exposition réparties sur deux niveaux. A l’intérieur : le luxe de l’espace, une circulation fluide pensée comme un flux d’énergie, l’éloge de la transparence et de la limpidité grâce à l’usage massif du verre, le Cristal comme vortex qui relie le ciel au sol ; une déconstruction omniprésente qui se veut à l’image d’un savoir en mutation permanente.

L’architecture au service des savoirs
Le bâtiment s’ouvre autant sur la symbolique et l’imaginaire qu’il répond à un contexte scientifique, celui d’un musée. Il ne s’agit plus simplement d’imposer doctement ses trésors et ses savoirs, mais de proposer une expérience sensible de l’exposition.

L’enjeu de Confluences est de démythifier l’expérience du musée, d’autoriser une appropriation des savoirs qui passe par des espaces d’expérimentations, la possibilité de prendre des photos (généralement interdites dans les musées), de toucher certains objets, de s’offrir un tête-à-tête virtuel avec un hologramme d’Albert Einstein, entre autres.

L’exposition permanente, répartie sur 3 000 m², se décline en trois volets : « Origines », « Espèces » et « Sociétés ». Des milliers d’objets venus du monde entier forment une accumulation des savoirs – passé, présent, futur – de la géologie à l’anthropologie de l’archéologie à l’astrophysique, de l’entomologie aux arts traditionnels inuit, aborigène, africain, égyptien, khmer, d’Extrême-Orient, etc.

Au premier niveau, les expositions temporaires. Pour l’ouverture, le musée des Confluences se devait bien sûr d’honorer celui qui fut à l’origine même de ce projet, l’homme qui, dans la plus pure tradition humaniste et fraternelle, l’avait rêvé il y a plus de 100 ans : Emile Guimet.

Après 8 000 visiteurs accueillis lors de ce week-end d’ouverture (20-21 décembre 2014), la direction attend humblement 500 000 visiteurs par an, mais le musée devrait raisonnablement dépasser le million d’entrées au cours de la prochaine année.

Lyon’s new Confluence Museum – a mirror of time

The Confluence Museum represents both the grand return of the Guimet Museum of Natural History in Lyon and the rebirth, in the third millennium, of a renaissance-style cabinet of curiosities…

With its opening, a door closes on the Museum of the 20th Century and the migraine du conservateur (curatorial stagnation), while another opens to embrace the diversity of history and civilizations, offering a reflection on what the appropriation of knowledge means for us nowadays, and suggesting that we “train our eyes on rare and beautiful things” in a spirit of uninhibited delight.

The Musée des Confluences ©thierry Ehrmann

A landmark and a symbol
Housed in a jewel of deconstructivist architecture that is itself a stunning technical achievement, the building is a new landmark in the city of Lyon. Monumental buildings have always been strong symbols, rooted to a particular spot and standing witness to a particular era.

This was true for the most ancient civilizations and it remains true today, especially since Frank Gehry’s Guggenheim Museum (which opened to the public in 1997) triggered a new architectural momentum that some have referred to as the “Bilbao effect”. And so just a few weeks after the opening of the Vuitton Foundation for Contemporary Art in Paris, a new iconic edifice has appeared on the French architectural landscape: the Confluence Museum, located at the tip of the Lyon peninsula, where the Rhône and the Saône rivers meet.

The new museum’s most singular shape was designed by the Viennese firm Coop Himmelb(I)au as an architectural attempt to defy gravity while expressing a desire for conquest.

The building, which looks mobile, transparent and angular, has a total surface area of 22,000 square meters, but the apparent density of a cloud. In fact, the entire structure is a sort of giant “cloud” (that’s what the upper section is called) floating above the ground (it rises 37 meters above the central base) and contains ten exhibition rooms built on two levels.

Inside, the space is luxurious and the fluid circulation has been conceived like a flow of energy, with light, transparency and clarity, thanks to the massive use of glass. The intermediate “cristal” section is like a vortex connecting the sky to the ground. The whole project expresses a powerful deconstructivist approach reflecting the notion of a constantly evolving knowledge base.

Architecture supporting knowledge

The building functions equally well as a symbol, a threshold to the imaginary, and as an edifice with a scientific mission, that of a museum. But the mission is no longer to learnedly impose treasures and knowledge on its visitors, but rather to offer a sensory experience.

The objective of the Confluence Museum is to redefine the museum experience by allowing visitors to comprehend knowledge via experimentation and direct experience. Taking pictures is allowed (usually prohibited in museums) as is touching certain objects. You can even have a virtual conversation with a hologram of Albert Einstein (among others).

The permanent exhibition, spread over 3,000 square meters, is divided into three parts: Origins, Species and Societies. Thousands of items from around the world represent a sort of bank of knowledge – past, present and future – from geology to anthropology, from archaeology to astrophysics, from entomology to traditional arts and crafts by Inuit, Aborigines, Africans, Egyptians, Khmer people and Far Eastern civilisations, etc.

The first level houses the temporary exhibitions. For its opening, the Confluence Museum was bound to honour the man who was at the origin of the project; the man who, in true humanist and fraternal tradition, dreamed it up more than 100 years ago: Emile Guimet.

After 8,000 visitors for the museum’s opening weekend (20-21 December 2014), its management is expecting a modest 500,000 visitors a year; however, it would probably be more realistic to expect an annual visitor total of at least one million.

Artprice : le rapport annuel du Marché de l’Art 2011. L’art ne s’est jamais si bien vendu.

2012/02/27 Commentaires fermés

Paris, le 27 février 2012

Artprice : le rapport annuel du Marché de l’Art 2011. L’art ne s’est jamais si bien vendu.
Tandis que les vieilles économies souffrent, la croissance s’accélère du côté des BRICS. Les cinq membres des BRICS, Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, ont bénéficié d’une croissance beaucoup plus forte que les pays développés et le formidable assaut chinois a profondément modifié la structure géographique du marché de l’art selon thierry Ehrmann, PDG et fondateur d’Artprice, leader mondial de l’information sur le marché de l’Art. De plus, à Singapour, Pékin et Hong Kong, les politiques ont conscience de l’énorme potentiel économique que représente l’art pour leur état ou pour leur ville et les gouvernements soutiennent fermement les grands évènements culturels, dont les salons d’art contemporain. Outre la croissance de 49 % du volume d’affaires pour la vente aux enchères d’œuvres d’art en Chine, d’autres pays asiatiques sont particulièrement dynamiques : c’est le cas de Singapour (+22 %) ou de l’Indonésie (+39 %) par exemple.

Cette croissance est portée par l’émergence de nouveaux collectionneurs richissimes et d’un nombre grandissant de fonds d’investissements en art. De fait, le marché asiatique est devenu le plus haut de gamme du monde. Par exemple, 12,1 % des œuvres vendues en Asie le sont entre 100 000 $ et 1 m$, contre 2,2 % dans le reste du monde dans cette gamme de prix. La Chine, première puissance asiatique et première puissance au monde pour la vente d’œuvres d’art est étonnante tant par sa force de frappe que par son indépendance. C’est là que les plus grosses enchères sont signées (avec 774 enchères millionnaires enregistrées en 2011 en Chine contre 426 aux États-Unis ou 377 au Royaume-Uni), la plupart du temps dans des salles de ventes pékinoises ou hongkongaises. Même si la Chine se trouvait privée du dynamisme des ventes hongkongaises de Christie’s et Sotheby’s, elle demeurerait la première place de marché mondiale sans vaciller !

A l’issue de l’année 2011, la vente d’œuvres d’art a rapporté 21 % de plus qu’en 2010 à l’échelle mondiale et il n’est pas un secteur de la création qui ne progresse pas en terme de chiffre d’affaires. Par rapport à 2010, l’art moderne gagne 1,2 M$, l’art d’après-guerre 372 m$, l’art contemporain 291 m$, l’art ancien 124 m$ et les créations du XIXème siècle rapportent 43 m$ supplémentaires. De plus, la boulimie d’achat n’a relégué aucun médium à l’arrière-plan. Il s’est vendu plus de peintures, de sculptures, de photographies, de dessins et même d’estampes qu’en 2010. Porté par la cote explosive des maîtres anciens et modernes chinois, le dessin a d’ailleurs véritablement trouvé ses lettres de noblesse, avec un produit de ventes annuel en hausse de 1,318 M$ sur l’année.

Artprice publie en 6 langues son rapport exclusif du marché de l’art repris par plus de 6 300 médias et institutions internationaux chaque année. Réalisé à partir des 6,3 millions de résultats d’enchères de 4 500 maisons de ventes, le rapport annuel "Tendances du Marché de l’art 2011" est constitué de XX pages d’analyses macro-économiques et micro-économiques mises à jour au fil de l’actualité des ventes et des évolutions des prix des oeuvres d’art. Ce rapport édité par ArtMarketInsight, l’agence de presse d’Artprice, avec le département d’Econométrie d’Artprice contient aussi des classements originaux tels que le TOP 500 des artistes par chiffre d’affaires, la liste des 100 plus fortes enchères de l’année.

Télécharger l’intégralité du document au format PDF (Téléchargement gratuit)

http://imgpublic.artprice.com/pdf/trends2011_fr.pdf

  • Edito
  • Un marché haut de gamme hermétique à la crise
  • Nouvelle année record
  • Les forces en puissance
  • L’art moderne : pivot du marché
  • Le meilleur de l’art ancien
  • Art contemporain
  • Mutation structurelle : le marché à l’heure d’Internet
  • Top 10 Artistes
  • 11 chiffres pour 2011
  • Les grandes plumes mondiales du marché de l’art
  • L’année de l’Art Market Confidence Index
  • 2011 en 140 Caractères – l’année vu part @artpricedotcom
  • Le Top 10 des artistes
  • Le Top 100 des enchères 2011
  • Le Top 500 des artistes par chiffre d’affaires en 2011

Source: http://www.artprice.com ©1987-2012 thierry Ehrmann

Artprice est le leader mondial des banques de données sur la cotation et les indices de l’Art avec plus de 27 millions d’indices et résultats de ventes couvrant 450 000 Artistes. Artprice Images(R) permet un accès illimité au plus grand fonds du Marché de l’Art au monde, bibliothèque constituée de 108 millions d’images ou gravures d’œuvres d’Art de 1700 à nos jours commentées par ses historiens. Artprice enrichit en permanence ses banques de données en provenance de 4 500 Maisons de ventes et publie en continu les tendances du Marché de l’Art pour les principales agences et 6 300 titres de presse dans le monde. Artprice diffuse auprès de ses 1 300 000 membres (member log in), ses annonces, qui constituent désormais la première Place de Marché Normalisée® mondiale pour acheter et vendre des oeuvres d’Art à prix fixes ou aux enchères (réglementée par les alinéas 2 et 3 de l’article L 321.3 du code du commerce). Source Artprice

Artprice est cotée sur Eurolist by Euronext Paris au compartiment B, SRD long only : Euroclear : 7478 – Bloomberg : PRC – Reuters : ARTF

Découvrir l’alchimie et l’univers d’Artprice http://web.artprice.com/video/ dont le siège social est le célèbre Musée d’art contemporain Abode of Chaos.

Sommaire des communiqués d’Artprice :
http://serveur.serveur.com/press_release/pressreleasefr.htm

Suivez en temps réel toute l’actualité du marché de l’art :
Artprice.com sur Twitter : http://twitter.com/artpricedotcom/

Pour les Journées Européennes du Patrimoine 2011, La Demeure du Chaos vous ouvre ses portes et son intimité :

2011/09/01 Commentaires fermés

Journées Européennes du Patrimoine à la Demeure du Chaos

Pour les Journées Européennes du Patrimoine,

La Demeure du Chaos vous ouvre ses portes et son intimité (exceptionnellement, les parties privatives et professionnels) : le Dimanche 18 septembre 2011 de: 14h30 à 19h00 avec l’entrée libre et gratuite.

Vous pourrez ainsi visiter les ateliers d’artistes, leurs résidences d’artistes dans les containers avec de manière exceptionnelle l’ouverture du Bunker avec projections vidéos sur 9000 m2

Vous vivrez aussi la clôture de la Borderline Biennale 2011.

Vous découvrirez entre autres, l’univers hallucinant d’Artprice, leader mondial de l’information sur l’Art, et de groupe Serveur, pionnier de l’Internet depuis 1987. Sur le palmarès des sièges sociaux les plus déjantés, on est hors-concours.

Pour vous accueillir, une équipe de choc des fidèles de la Demeure incluant: plasticiens, gardiens du Temple, et membres de l’association Les Amis de l’Esprit de la Salamandre 1999, possibilité de boissons chaudes et fraîches + restauration sur place à prix low-costs.

L’extension de la Demeure du Chaos et ses 3609 œuvres continuent depuis 12 ans avec l’ouverture cette année de nouveaux passages étranges qui vous permettront de découvrir des œuvres monumentales de 2011 (108) jamais présentées au public avec une des plus grandes installations statuaires d’Europe).

P.S. l’Opus 2011/2012, 100% Demeure du Chaos de 132 pages Collector avec la nouvelle affiche de la Demeure du Chaos et le DVD 999 sont gratuitement à votre disposition .

Un peu d’humour : on a vraiment une Mairie formidable : d’une part, elle demande toujours la destruction de la Demeure du Chaos depuis 12 ans, mais d’autre part, elle nous construit un parking géant pour nos visiteurs, il est à 3 minutes à pied de la Demeure du Chaos, passez devant la Mairie et l’Eglise, il est à 20 mètres à droite après l’Eglise en direction de Saint Cyr . On vous attend nombreux !

Cette année, découvrez un super restaurant, « L’Auréus », à 100 m de la Demeure du Chaos, entre la mairie et l’église (04 78 22 26 69) et à Rochetaillé sur Saône l’hôtel 2 Paris
(04 78 22 33 62 )

Artistiquement vôtre et à bientôt… thierry Ehrmann

Biennale de Lyon / Biennale of lyon 2011

2011/08/19 Commentaires fermés

Lyon est historiquement la ville des biennales, Biennale d’Art Contemporain – Biennale de la Danse ainsi que la Borderline Biennale pour sa 3 eme edition toutes les informations sur :
http://www.borderlinebiennale.tv/

la Borderline Biennale 2011 « Survive the Apocalypse » démarre ce week-end avec JAPAN APOCALYPSE.

2011/08/17 Commentaires fermés

Salut les p’tites louves et loups,
(Cette lettre est routée directement aux 130 545 signataires de la pétition dont vous faites partie)

Un rapide email pour vous rappeler que la Borderline Biennale 2011 « Survive the Apocalypse » démarre ce week-end avec JAPAN APOCALYPSE. Il reste quelques places disponibles donc dépêchez-vous de vous pré-inscrire ici :
http://www.borderlinebiennale.tv/preregistr.htm

SATOMI ZPIRA (Black RAIN) – COCO KATSURA – THE NAKED CELLIST – MATERIA PRIMA – SUPERMARCHE DU CHAOS – KYOTAKA TSURISAKI, JOHANNA CONSTANTINE
Cliquez cette image pour obtenir le programme détaillé de JAPAN APOCALYPSE

Retrouvez tout le programme de la borderline et les autres week-ends thématiques sur le site :
http://www.borderlinebiennale.tv/propaganda.htm

Nos horaires d’été :
http://www.999demeureduchaos.org/visiteurs.html

Sans oublier le programme des conférences de la Borderline Biennale 2011
Ouvert à toutes et tous, le dimanche à 16h00, soyez là 15 minutes avant, premiers arrivés premiers servis :

PREMIERE CONFERENCE : Dimanche 21 août 2011 à 16h00, nous recevrons donc
Michel FERNEX pour sa conférence intitulée « Nos enfants victimes du nucléaire » (entrée libre et gratuite).

Retrouvez la bio de Michel FERNEX, et tous les détails de la conférence sur le blog >>>

thierry:.

la Nuit Européennes des Musées 2011 à la Demeure du Chaos avec son univers Onirique…

2011/05/27 Commentaires fermés

Survive the Apocalypse : l’Intention par Lukas Zpira et thierry Ehrmann

2011/05/20 Commentaires fermés

Le bunker de la Demeure du Chaos vu du ciel DDC_4755
Le Bunker de la Demeure du Chaos vu du ciel se prépare à la Borderline Biennale…

Borderline Biennale 2011 No Program No Press No Money (last version)

English version : http://www.borderlinebiennale.tv/

Il ne fait nul doute qu’en développant la Borderline Biennale sous la forme d’un triptyque dont le deuxième volet est cette année « survivre l’apocalypse », thierry Ehrmann, plasticien, fondateur d’Art Price et auteur de la célèbre Demeure du Chaos, a fait preuve d’une rare « prémonité » .

Rarement dans l’histoire de l’art un évènement n’a été à ce point en adéquation avec son temps.

Nous le savons, l’art est mort, tué par les mêmes cancers que notre monde.

L’art est mort et bien des prétendues avants-gardes sont déjà obsolètes. En transformant l’art contemporain en produit de consommation courante dont les originaux deviennent des titres spéculatifs, et les reproductions des accessoires de décoration en vente en supermarché, les marchands du temple ont dépossédé l’art de son essence conceptuelle et de son sens critique. Dans le cimetière de la création contemporaine, l’artiste devient fossoyeur des idées préconçues ; il est pirate de nos réalités tronquées où il n’est pas. La fonction de l’artiste aujourd’hui ne peut être que de montrer ce que les autres ne veulent voir, et non de plaire au plus grand nombre comme on a trop longtemps voulu nous le faire croire.
Il n’est d’art sans un engagement à travers lequel l’artiste s’exprime au delà des intérêts, des consensus, des aprioris et des censures.

Il n’est d’art s’il n’est libre.

Baigné dans le flot d’information qui nous submerge chaque jour, l’artiste ne pourra témoigner de notre monde et imaginer notre avenir que par un regard sans concession sur notre actualité. Visionnaire, il entrevoit les mutations de notre monde, anticipe la transformation de nos valeurs esthétiques, idéologiques et sociales. Il se rythme sur les battements de coeur de notre monde. Son art est action. Le chaos de notre monde devient sa materia prima, son terreau fertile.

La force de l’histoire est telle qu’il est de son devoir d’en devenir le narrateur…

Si vous faites peut-être partie de ces rares artistes, la Demeure du Chaos deviendra pour vous le champ de tous les possibles.

Certains d’entre vous ont déjà été préssentis pour l’événement ; certains d’entre vous font partie de notre clan… Prenez alors ce texte comme notre manifeste. Pour les autres ce texte est un défi unique que nous vous proposons en vous invitant à venir présenter une oeuvre réalisée in situ et pour ce seul événement, sur la vision que vous avez de l’époque que nous vivons.

Quoi qu’il en soit, votre performance doit s’inscrire dans une de ces 5 thématiques :
– Japan Apocalypse
– Utopies Pirates / T.A.Z / Hacking
– Les Cavaliers de l’Apocalypse / Vanités
– Obsolete Body / Body Hacktivism
– de l’Histoire de l’Oeil à l’Activisme sexuel

La Borderline Biennale se déroulera du 18 août au 18 septembre 2011 à la Demeure du Chaos

– No program :
Ceux qui veulent savoir, sauront.

– No press :
La communication sur l’événement se fera via nos propres réseaux -Abode of Chaos Propaganda ; no press veut dire pas d’articles dirigés, pas de pression des annonceurs, pas de détournement et pas de récupération. Les photos et vidéos sont hébergées sur nos propres serveurs et ne peuvent subir aucune censure.

– No Money :
Les subventions amènent à des concessions que nous ne sommes pas prêts à faire, que nous ne ferons jamais. Par souci d’intégrité, de cohérence et par besoin de préserver nos libertés de création et d’expression, nous nous refusons à toute forme de financement par un gouvernement ou une institution dont on sait que le but serait avant tout de nous récupérer. Pas de subvention = pas de soumission. La Borderline est entièrement financée sur des fonds privés.

…L’événement est gratuit pour le public.

Rassurons-nous, comme nous le fait remarquer Marshall McLuhan, « L’obsolescence (comme le chaos rajouterais-je) n’a jamais voulu dire la fin de rien, mais le début de tout. »

Lukas Zpira . Curateur de la Borderline Biennale 2011 @ Abode of Chaos

candidatures et autres sujet http://www.borderlinebiennale.tv/

Fondateur d’Artprice – THIERRY EHRMANN – Agitateur de marchés

2011/04/18 Commentaires fermés

Fondateur d’Artprice
THIERRY EHRMANN
Agitateur de marchés


Figaro Beaux-Arts Figaro Beaux-Arts

A 23 ans il faisait partie des 5 000 pionniers mondiaux d’Internet – un article de Time Magazine en fait foi. Balançant entre la théologie (son père fut chargé de «liquider» les biens ostentatoires de l’Église au moment du concile Vatican II) et les sciences, thierry Ehrmann cherche sa voie. Qu’il trouve très vite : pressentant les potentialités des réseaux en ligne, il veut les appliquer à grande échelle. Avec un postulat simple : plus un marché est opaque, plus l’introduction d’une information fiable sera susceptible de favoriser son développement exponentiel. «Seuls trois marché ne peuvent fonctionner que de manière mondiale : celui des matières premières, celui des produits financiers et, le plus vieux de tous, le marché de l’art.» C’est aussi le moins transparent, qu’il va falloir révolutionner !

En 1992, Artprice commence ses opérations. Dix salariés ratissent les données disponibles sur les ventes aux enchères dans le monde et les reversent sur 3617 Artprice – c’est la grande époque du Minitel. En 2010, emploie 50 personnes, compte 1,3 million d’abonnés payants et réalise un chiffre d’affaires de 6,3 millions d’euros. Elle recense 450 000 artistes qui ont eu au moins une œuvre vendue aux enchères, 7,2 millions d’adjudications, 27 millions d’indices (qui extrapolent des évolutions de prix à partir d’algorithmes) tandis qu’un stock de 360 000 artistes «vierges» (aucune œuvre passée en vente publique) patiente. 3 600 maisons de ventes dans le monde sont reliées électroniquement à Artprice, lui transmettant la description des lots et des résultats aussi vite que le peuvent les fibres optiques ou les ondes. Et un millier de prétendants chinois sont sur le seuil…

Ces chiffres prouvent que la croisade est bien avancée. Les auctioneers traditionnels, accusés de garder secrets les mécanismes de cotation pour profiter d’une position oligopolistique, ont été bousculés. La prochaine étape n’attend que la bénédiction du Journal officiel et l’introduction dans le droit français de la directive communautaire sur les services. L’affaire de quelques mois et Artprice deviendra un opérateur qui pourra se rémunérer sur les transactions qu’il accueille déjà sur sa «place de marché» virtuelle. «En 2009, cette place de marché a accueilli des œuvres d’art pour 5,8 milliards d’euros et un tiers des transactions ont été dénouées.» Cela représente un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’euros, loin devant toutes les maisons françaises, avec Christie’s et Sotheby’s en ligne de mire…

Si ce combat est en passe d’être gagné, thierry Ehrmann en mène un autre : faire reconnaître par la Cour européenne des droits de l’homme son grand œuvre, condamné par les juridictions françaises, la Demeure du Chaos qui accueille plus de 120 000 visiteurs par an. Avec l’aide de dizaines d’autres artistes, il a éventré et «déstructuré» sa bourgeoise demeure des environs de Lyon pour en faire une œuvre d’art géante et polémique, mêlant 1200 peintures, installations, compressions, graffitis. L’homme qui choquait le président de Goldman Sachs en affirmant que le marché de l’art est «dix fois plus féroce et plus intelligent que les marchés financiers, car capable de créer de la valeur ex nihilo» cultive une autre passion. Il est artiste plasticien. Est-il coté sur Artprice ? «Je me l’interdis.»
www.artprice.com

RAFAEL PIC

Copyright ©2011 GUIDE DU MARCHÉ de l’ART 2011 – Le FIGARO – BEAUX ARTS
page 24

La Nuit européenne des musées à Lyon / Night of Museums to Lyon / Lange Nacht der Museen 2011

2011/04/17 Commentaires fermés

Affiche Nuit des Musées 2011-800

Découvrez la face cachée de la Demeure du Chaos
Portes Ouvertes sur Nocturnes : 19h30 – 23h30 – Entrée gratuite
Thème de la soirée :
Portes Ouvertes sur l’Étrange…
Topic:
Open doors inside the Weird…
(Pour cause de préparatifs, nous serons exceptionnellement fermé samedi après midi >>>)
Entrée libre et gratuite sans invitations.

Affiche Nuits des Musées 2

Pour les Journées Européennes du Patrimoine, La Demeure du Chaos vous ouvre ses portes et son intimité :

2010/08/31 Commentaires fermés

Affiche

BORDERLINE BIENNAL / ABODE OF CHAOS 09/09/09

2009/11/04 Commentaires fermés

Materia Prima / La Demeure du Chaos

Materia Prima / La Demeure du Chaos

Borderline Biennial / Abode of Chaos 09/09/09

Le film Borderline Biennial / Abode of Chaos 09/09/09 réalisé par Etienne Perrone autour des quarante jours et des quarante nuits  d’événements à la Demeure du Chos aux mois de septembre et d’octobre 2009 est en ligne !

Pour en savoir plus :

. Lien direct vers la page du film sur le blog de Thierry Ehrmann

MATERIA PRIMA Á LA DEMEURE DU CHAOS

2009/10/16 Commentaires fermés

Materia Prima

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LE BAISÉ DE L’ARTISTE XXX par SATOMI et LUKAS ZPIRA

2009/10/10 Commentaires fermés

LE BAISÉ DE L’ARTISTE XXX, une performance conçue et réalisée par Satomi & Lukas Zpira, librement inspiré du « Baiser de l’Artiste » d’ORLAN (1977) – mercredi 23 septembre 2009.

Film réservé aux adultes avertis

Une réalisation d’Alexandre Cardinali d’après un scénario original de Lukas & Satomi Zpira dans le cadre de la Borderline Biennial 999 selon un scénario original de thierry Ehrmann.

Pour en savoir plus :

. Lien direct vers la vidéo en ligne

09 et 10 octobre 2009 – BORDERLINE BIENNALE 999

Borderline Biennale 999

Vendredi 9 octobre 2009 : 19h30 – Samedi 10 octobre 2009 : 19h30

Nous devons revivre le Matin des magiciens à travers la Materia Prima et 12 performances originales qui dépassent l’entendement, créées in situ pour la Demeure du Chaos.

Entrée sur invitation avec mot de passe personnel.

La Borderline Biennial pour le vendredi 9 et le samedi 10 octobre 2009 descend dans les eaux profondes ; la Borderline Biennial va au-delà des contre-cultures, elle possède cet aspect festif de l’instant non-contrôlé qui adhère en auto-organisation spontanée. C’est une épiphanie, une expérience démesurée aussi bien au niveau social qu’individuel. Pour vous pré-inscrire, pour l’une et/ou l’autre des soirées du vendredi 9 ou samedi 10 octobre, nous essaierons de répartir au mieux les places disponibles en fonction du jour où vous pouvez/souhaitez venir.

PS : Pour ceux qui étaient déjà présents lors des précédentes manifestations, votre nom prénom suffisent, cependant, vous ne serez pas prioritaires par rapport à ceux qui n’ont pu encore assister à aucune des performances.

L’entrée est libre et gratuite mais réservée à un public adulte et averti.

Pour chaque performance, nous sommes limités à un nombre restreint de participants. L’absorption de la pilule DDC et/ou la prise de température par pistolet Thermo-Flash constituent votre laissez passer obligatoire pour disparaître dans le monde de la Borderline Biennial. Compte-tenu que l’on tourne en live, l’abandon du droit à l’image avec signature est obligatoire.

Compte-tenu du tournage du film en live, les parapluies sont interdits, merci de vous munir plutôt de vêtements imperméables ou avec capuches.

Pour demander une invitation pour l’une ou l’autre soirée, écrire à borderlinebiennale999@demeureduchaos.org en précisant pour chaque personne vos prénom – nom – âge – Code Postal – Ville – Activités/Background/Centre d’Intérêts – site internet (en gros qui êtes vous !?).

Pour en savoir plus :

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DU FACTEUR CHEVAL Á GAUDI SUR LES MURS DE LA DDC

2009/09/29 Commentaires fermés

KAGEMUSHA, L’OMBRE DU GUERRIER

2009/09/27 Commentaires fermés

Kagemusha, l'ombre du guerrier

Kagemusha, l’ombre du guerrier by Ehrmann’s Crew.

scénario original de la Borderline Biennial ET / Performance de Sydney Ehrmann / Photos Kurt Ehrmann

Remerciements
Marquis baptista, Laurent Courau le passeur

Vidéo HD prochainement

Pour en savoir plus :

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VIDEO 999 : LECTURE DE LA CONSTITUTION DE LA RÉPUBLIQUE DU CHAOS

09/09/09 – LECTURE DE LA CONSTITUTION DE LA REPUBLIQUE DU CHAOS

Lecture de la Constitution de la République du Chaos

Lecture de la Constitution de la République du Chaos

Lecture de la constitution de la République du Chaos

Lecture de la constitution de la République du Chaos

Lecture de la Constitution de la République du Chaos

PREVIEW BORDERLINE BIENNALE : LYON 2024

Lyon 2024

Pour en savoir plus :

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PREVIEW : BORDERLINE BIENNALE

2009/09/09 Commentaires fermés

Vanitas : Nutrisco ET Extinguo

Vanitas : Nutrisco ET Extinguo

L’EMPEREUR JAUNE (-2637 av. J.-C.)

2009/09/09 Commentaires fermés

L'Empereur Jaune

ABDUL RACHID DOSTOM, SAIGNEUR DE GUERRE

2009/09/07 Commentaires fermés

VANITAS, VANITAS…

2009/09/04 Commentaires fermés

AUX PORTES DE LA CITÉ INTERDITE

2009/09/01 Commentaires fermés

Cité Interdite

Implacable approche Deleuzienne appliquée par les Guerriers du Chaos.

Durant les longs combats contre le système en place, les “Guerriers du Chaos” se déplacent dans la Demeure du Chaos devenue la “Citée Interdite” à travers des centaines de mètres de tunnels en surface et en sous-sol, par les salles machines, le Temple Protestant, les containers enterrés ou aériens, les toits, les passerelles tentaculaires d’Overground, le Bunker, les sculptures monumentales, les sources romaines et les éléments de végétations avec des élingues dans les arbres. ils jonglent en permanence entre les IPN et les treillis d’acier.

Les tunnels sont creusés dans une structure globale dense et contiguë empruntant les sources romaines du Domaine et les passages secrets du Temple Protestant. Bien qu’un grand nombre de Guerriers du Chaos évoluent simultanément dans les 9 000 m2 de la Demeure du Chaos, ils sont tellement “fondus” dans l’architecture glocale que très peu sont visibles de l’extérieur.

Cette forme de mouvement, décrite par les Guerriers du Chaos comme une “infestation“, cherche à redéfinir l’intérieur comme l’extérieur, et les intérieurs domestiques comme voies de communication. Nous jonglons à travers nos labyrinthes analogiques et tunnels numériques en laissant les cicatrices de lambeaux de peaux accrochés sur tous les murs de la Demeure. La stratégie des Guerriers du Chaos de “marcher à travers les murs” implique une conception de la “Cité interdite” comme non seulement le site, mais également comme le cœur même de la guerre, un milieu flexible, presque liquide et organique qui est toujours aléatoire et en prise à des changements permanents. Un véritable monde d’ombre face à l’ordre établi.

La Demeure du Chaos n’est jamais morte. C’est un bloc de matière primordiale et brute ; le culte d’un monstre unique, inerte et spontané, plus ultraviolet que toutes les autres mythologies telles les ombres devant Babylone entre le Tigre et l’Euphrate. Il ne faut jamais oublier que le Chaos précède tous les principes d’ordre et d’entropie, il n’est ni le bien ni le mal, car le monde n’est pas binaire, mec, c’ est l’incertitude du pouvoir. Il n’est ni un début, ni même une fin. C’est un trou noir, ce qui, par essence, fait des Guerriers du Chaos, des terroristes de la pensée… Le Chaos est un vide quantique dont les pirates que nous sommes sont les particules virtuelles, c’est la Materia Prima, le champ de tous les possibles.

Le Chaos naît dans les interstices d’un monde sous contrôle… C’est l’ordre que nous combattons qui crée le Chaos. Les théoriciens militaires contemporains sont occupés maintenant à re-conceptualiser les maps mouvants des mégapoles. En jeu, ce sont les concepts, les suppositions et les principes fondamentaux qui déterminent les stratégies et les tactiques militaires. Il y a des points communs considérables entre les textes théoriques considérés comme essentiels par les académies militaires et les écoles architecturales, l’Infra-mince de Duchamp est aussi cette interface entre ces deux mondes antagonistes.

En effet, les listes de lectures des institutions militaires contemporaines incluent des travaux depuis à peu près les années 1968, notamment sur les écrits de Gilles Deleuze, de Félix Guattari et de Guy Debord, ainsi que des écrits plus contemporains sur la théorie post-coloniale et post-structuraliste de l’urbanisme, de la psychologie, de la cybernétique. Les Guerriers du Chaos ont intégré ces données comme essentielles pour la résistance et la mise en place de TAZ comme la Borderline Biennial.

Les Guerriers du Chaos disent “l’espace que vous regardez, l’œuvre que vous regardez, ce n’est rien d’autre que votre interprétation”. La question est, comment interprétez-vous la Demeure du Chaos ? Un No man’s land, un espace ouvert selon la notation de Thiel ? L’ennemi interprète la Demeure du Chaos comme la “Cité Interdite” pour s’y déplacer et les portes centrales comme quelque chose dont le franchissement est un interdit sacré ou profane, et les murs d’enceinte comme quelque chose par lequel il est interdit de regarder, parce que des armes ou bien pire l’attendent derrière les murs, et des pièges de toutes natures sont derrière les portes centrales et périphériques de la “Cité Interdite”.

La Demeure est une bombe, lenteur de son explosion qui se propage dans tous les interstices de nos ennemis. La Demeure est l’estomac du rêve, la forme et les ombres des ennemis disparaissent, elles se mettent à hurler, à être digérées par le Chaos. Profaner le sanctuaire de la Demeure du Chaos, c’est violer l’ensemble de mesures assurant sa garantie, sa protection, avec une dimension de sauvegarde, de mise à part, d’intangibilité.

C’est parce que nos ennemis interprètent l’espace d’une façon traditionnelle et classique que nous ne voulons pas obéir à cette interprétation et tomber dans ses pièges. Les Guerriers du Chaos veulent les surprendre ! C’est l’essence même de la guerre. Nous devons vaincre l’ordre en place. Nous voici, nous autres Guerriers du Chaos nous glissant entre les fissures des murs du Temple, de l’état, du palais de justice, de l’université, de la bourse, de tous ces monolithes paranoïdes. Coupés de la tribu par la nostalgie brute, nous creusons un tunnel vers les mots perdus, les bombes imaginaires de la “Cité Interdite”.

C’est pourquoi nous avons opté pour la méthodologie de nous déplacer à travers les murs et les sous-sols de la Demeure… Comme un ver qui mange son chemin vers l’avant, émergeant à certains points et puis disparaissant. A mesure que le pouvoir disparaît, notre volonté de pouvoir doit être la disparition…

Les Guerriers du Chaos savent que la Demeure retient la réalité de nos ennemis et leurs formes entre les mâchoires de sa folie pour les consumer dans le soufre incombustible, le mercure philosophal. Sur leurs corps les Guerriers du Chaos portent la devise “Nutrisco ET Extinguo” qu’incarne la Salamandre alchimique symbole de la Demeure du Chaos.

Nous nous sommes délibérément interdit de définir la TAZ qui est explicite. Nous ne voulons pas créer de dogme politique. Nous nous contentons de tourner autour du sujet en lançant des sondes exploratoires s’articulant autour du principe des utopies pirates. La TAZ y est très liée, ne serait-ce que par une filiation d’idées : les concepteurs des TAZ se réclamant de l’esprit de révolte des flibustiers. On trouve d’ailleurs une longue partie sur la TAZ dans le livre sur les pirates de Mikhaïl W. Ramseier, “La Voile noire”, qui s’interroge entre autres sur l’éventuelle filiation que certains libertaires affirment reconnaître entre anarchie et piraterie.

Je vous en avais déjà parlé dans les précédentes lettres de la DDC, il faut impérativement lire l’histoire de la piraterie à travers entre autres, le livre de Marcus Rediker : « Villains of all nations ». Les coutumes pirates voulaient qu’à chaque création d’un nouvel équipage le navire nouvellement lancé sous l’étendard noir et blanc le personnalise en lui ajoutant un signe ou une particularité. Le « Jolly Rogers » s’imposait donc à la Demeure du Chaos comme étendard de valeurs communes au clan. Ainsi, 3 autres signes se sont imposés :- Le bandeau sur les yeux : signifiant du terrorisme dont la DDC à été accusée au procès de Grenoble mais aussi de l’état d’esprit du graffiti.- Le « cap » de l’aérosol associé à la goupille : tous 2 symboles d’une « bombe », d’un art controversé et d’une arme.

Nos ennemis nous affublent de noms tels que “Différence et Répétition”, “Entités rivales sans forme”, “Manœuvre fractale”, “Rapidité contre Rythmes”, “Machine de guerre”, “Anarchistes post-modernes”, “Terroristes intellectuels” et “Orgues de Staline”, “Cinquième colonne”, ils se réfèrent souvent au travail de Deleuze et de Guattari. Les machines de guerre, selon les philosophes, sont polymorphes ; des organismes diffus caractérisés par leur capacité à se métamorphoser, composés de petits groupes qui se fractionnent ou fusionnent entre eux, selon l’éventualité et les circonstances.

Deleuze et Guattari savaient bien que l’Etat pouvait aussi volontairement se transformer en machine de guerre. Plongée dans les eaux profondes, la Borderline Biennial va au-delà des contre-cultures, elle possède cet aspect festif de l’instant non contrôlé qui adhère en auto-organisation spontanée. C’est une épiphanie, une expérience démesurée aussi bien au niveau social qu’individuel. Notre TAZ de 40 jours et 40 nuits implique une certaine sauvagerie, une évolution du domestique au sauvage, un retour qui est un grand pas en avant. Elle implique également une danse du Chaos face à l’appareil de contrôle : l’Etat qui continue à se déliter et se pétrifier devant l’insurrection qui vient.

Nous déplaçons en cas d’attaque majeure notre conflit avec l’ordre établi dans l’Internet profond. On peut considérer que l’Internet profond est un outil important pour nos TAZ : “Si la TAZ est un campement nomade, alors l’Internet profond est le pourvoyeur des chants épiques, des généalogies et des légendes du clan ; il a en mémoire les routes secrètes des caravanes et les chemins d’embuscade qui assurent la fluidité de l’économie clanique ; il contient même certaines des routes à suivre et certains rêves qui seront vécus comme autant de signes et d’augures qui détruiront mentalement l’ennemi”.

Il est nécessaire de comprendre comment nos ennemis interprètent le principe désormais familier “d’essaimage”. La manœuvre de l’essaim en fait a été adaptée par les Guerriers du Chaos du principe d’intelligence artificielle, de l’intelligence de l’essaim, qui suppose que des capacités de résolution des problèmes soient trouvées dans l’interaction et la communication d’agents relativement peu sophistiqués (fourmis, oiseaux, abeilles, soldats) avec peu ou pas de commandement centralisé. L’essaim illustre le principe de non-linéarité apparente en termes spatiaux, organisationnels et temporels. Il est directement issu de la théorie du Chaos décrite par Lorenz et remasterisée par Gleick.

Le paradigme de manœuvre traditionnelle, caractérisé par la géométrie euclidienne, est transformé, selon les militaires par un nouveau paradigme en une géométrie complexe de type fractal. Selon nous, l’ensemble de Mandelbrot est localement connexe. En topologie militaire, la notion de connexité formalise le concept d’être d’un seul tenant, d’où notre avantage stratégique sur l’ennemi.

Cela peut expliquer la fascination de l’armée pour les modèles spatiaux et organisationnels et les modes opératifs avancés par des théoriciens tels que Deleuze et Guattari. Pour les militaires, la guerre urbaine est l’ultime forme post-moderne de conflit. La Foi en un plan de bataille structuré logiquement et à sens unique disparaît devant la complexité et l’ambiguïté de la réalité urbaine. Des artistes deviennent des combattants, et les combattants deviennent des artistes. Pour un ennemi de la Demeure du Chaos, les Guerriers du Chaos semblent “être partout : devant, derrière, sur les côtés, à droite et à gauche, en haut et en bas. Comment peut-on se battre dans cette façon ?”.

Pour aller plus loin nos ennemi nous demandent : pourquoi pas Derrida et la Déconstruction ? Nous répondons : Derrida est peut-être un peu trop conceptuel pour nous autres Guerriers du Chaos. Nous avons plus de choses en commun avec les architectes du désir ; nous combinons théorie et pratique. Nous pouvons lire, mais nous savons aussi comment construire et détruire et parfois, annihiler toute forme d’ennemis… Ces idées avaient été, bien sûr, conçues par Guy Debord et d’autres membres de l’Internationale Situationniste pour défier la hiérarchie construite de la cité capitaliste et pour casser les distinctions entre le public et le privé, entre l’intérieur et l’extérieur, l’usage et la fonction, en remplaçant l’espace privé par une surface publique “sans frontières ni limes”.

La violence mentale peut ainsi être projetée comme tolérable et le public encouragé à la soutenir. Ainsi, le développement et la diffusion de nouvelles technologies militaires encouragent la fiction qui est projetée dans le domaine public qu’une solution militaire est possible dans des situations où, au mieux, c’est très douteux. Le véritable danger est là. La fonction pratique ou tactique, la façon dont la théorie Deleuzienne influence les tactiques et les manœuvres militaires, soulève des questions sur la relation entre la théorie et la pratique. En termes discursifs, la guerre, s’il ne s’agit pas d’une guerre d’annihilation totale, constitue une forme de discours entre des ennemis.

Chaque action militaire est censée communiquer quelque chose à l’ennemi. Parler “d’essaimage” et de “destruction intelligente”, par la voix des Guerriers du Chaos, permet de communiquer à ses ennemis qu’ils ont la capacité d’effectuer des destructions bien plus importantes. Des raids ou attentats artistiques peuvent dont être projetés comme des alternatives plus modérées aux capacités dévastatrices possédées actuellement par les Guerriers du Chaos qu’ils déclencheront si l’ennemi dépasse le niveau “acceptable” de violence ou enfreint un accord tacite.

En termes de théorie militaire opérationnelle, il n’est jamais essentiel d’utiliser sa pleine capacité destructive, mais plutôt de maintenir le potentiel d’accroître le niveau d’atrocité mentale. Sinon, les menaces n’ont plus aucun sens.

Pour les Guerriers du Chaos, il n’y a pas de devenir, pas de révolution, pas de lutte, pas de voie ; chacun est déjà le monarque de sa propre peau, sa liberté inviolable n’attend que d’être complétée par l’amour des autres monarques, une politique de rêve, urgente comme le bleu du ciel et la folie de notre siècle.

Quand les Guerriers du Chaos parlent de théorie, cela semble être la question du changement de sa structure organisationnelle et hiérarchique. Et quand les Guerriers du Chaos parlent à l’ennemi, la théorie peut être comprise comme une arme particulièrement intimidante du type “shock and awe” (choc et épouvante), le message étant : “Tu ne comprendras même jamais ce qui annihile pour l’éternité ton ordre établi…

thierry Ehrmann

BORDERLINE BIENNALE – NO PROGRAM, NO PRESS, NO MONEY

2009/08/28 Commentaires fermés

Borderline Biennale

Nø program, Nø press, Nø money

La Borderline Biennial 2009 se refuse à un programme, les seuls mots seraient : Apparition, Art Royal, Annonciation, avènement, commencement, création, éclosion, émergence, épiphanie, éruption, esprit, évocation, explosion, fantôme, forme, hallucination, irruption, magie, manifestation, psychose maniaco-dépressive , spectre, théophanie, venue, vision…

L’entrée est libre et gratuite mais réservée à un public adulte et averti. (Pour chaque performance, nous sommes limités à un nombre restreint de participants). L’absorption de la pilule DDC ainsi que son échographie et un test ADN constituent votre laissez passer obligatoire pour disparaître dans le monde de la Borderline Biennial. Compte-tenu que l’on tourne en live, l’abandon du droit à l’image et à son âme est obligatoire.

Lors de la pandémie de la grippe A(H1N1) et passage par le gouvernement du niveau d’alerte en 5b ou 6 (obligation de fermeture par la préfecture des ERP espaces culturels) la Borderline sera en live sur Internet avec login et mot de passe pour adultes avertis et consentants.

Plongée dans les eaux profondes, la Borderline Biennial va au-delà des contre-cultures, elle possède cet aspect festif de l’instant non-contrôlé qui adhère en auto-organisation spontanée. C’est une épiphanie, une expérience démesurée aussi bien au niveau social qu’individuel. Notre TAZ de 40 jours et 40 nuits implique une certaine sauvagerie, une évolution du domestique au sauvage, un retour qui est un grand pas en avant. elle implique également une danse du chaos face à l’appareil de contrôle : l’Etat qui continue à se déliter et se pétrifier devant l’insurrection qui vient.

A mesure que le pouvoir disparaît, notre volonté de pouvoir doit être la disparition. Nous devenons, dans l’Internet profond, la Babylone de l’information. Entre le Tigre et l’Euphrate, nous jonglons à travers nos labyrinthes analogiques et tunnels numériques. Enfin, nous avons reçu nos implants, ils sont indispensables pour certaines expériences Borderline. Nous devons revivre le Matin des magiciens à travers la Materia Prima.

Je sens de bonnes vibrations alchimistes mes petits loups, il faut parfois regarder derrière l’apparat et les rites et comprendre l’humanisme fraternelle de l’univers CyberPunk. C’est mon monde, c’est notre monde, c’est votre monde. C’est le lieu où l’histoire se déroule, d’un futur déjà passé. On est tous dans une zone d’incertitude, post-nuke entre le réel et le virtuel à subir les déviances du capitalisme dans ce putain d’univers et la narration pathétique d’un occident qui se consume dans les ruines du 9/11 .

C’est pourquoi la Demeure du Chaos/Abode of Chaos est un univers cyber-punk comme une dystopie. L’incarnat pourpre de la Cité Interdite et de ses règles, je reviendrai dessus prochainement…

thierry Ehrmann

Pour en savoir plus :

. Lien direct vers le blog de thierry Ehrmann

Grippe A (H1N11)

PORT DU MASQUE OBLIGATOIRE !

Port du masque obligatoire !

BORDERLINE BIENNALE 999 : NO PROGRAM / NO PRESS/ NO MONEY

[ PORT DU MASQUE OBLIGATOIRE DURANT LA PANDEMIE ]

Pour en savoir plus :

. Lien direct vers la galerie consacrée sur Flickr.com / Abode of Chaos

LE REVEIL DES SOURCES

2009/08/26 Commentaires fermés

reveilsources

« Puis tout d’un coup il y a eu un énorme grondement tout autour de nous, le ciel s’emplit de choses ressemblant à de gigantesques chauves-souris qui fondaient et piquaient sur nous avec des cris perçants, tandis que nous foncions, capote baissée à 160 et des poussières. » – Hunter S. Thompson, extrait de Las Vegas Parano.

01 Août 2009, 16 heures 30.

Deux années se sont écoulées depuis les événements extraordinaires précédemment relatés dans KiCHIGAI (voir Abode of Chaos’ Spirit, Musée de l’Organe – 2007).

Canicule, effet de serre, terrasses aux trois-quarts vides, les façades de la place des Terreaux s’effondrent comme une série de montres molles. Quelques rares touristes errent sur un parvis dont les dalles irradient sous la chaleur. Je m’aventure à mon tour. Comme poussé par une main invisible, un landau vient buter à mes pieds sur le rebord du trottoir. Vide. Le fils du Diable est retourné se promener sur le boulevard des Belges. Une iroquoise écarte généreusement les jambes au bord de la fontaine. Sa minijupe remonte sur ses cuisses, exhibant un string léopard. Tétons plaqués contre un t-shirt frappé d’un Christ en croix sur fond de circuits électroniques, la créature punk exsude une sexualité vorace. Nos regards se croisent, elle crache par terre.

Une berline grise stationne à la borne de taxi de l’angle de la rue du Président Edouard Henriot. Rapide coup d’oeil du chauffeur qui m’analyse, regard perçant à travers les vitres du véhicule. J’ouvre la portière et m’introduis avec soulagement dans l’habitacle climatisé. Nous échangeons un signe de tête, j’annonce ma destination.

– Je vous dépose vers le centre du village ?
– Oui, vers le centre, s’il vous plaît.
– Vous allez visiter la Demeure du Chaos ?

Je réponds mécaniquement que j’ai rendez-vous à la Demeure du Chaos, regrettant presque aussitôt mes mots.

– Ah ? Je suis en train de lire Un étrange témoin raconte et je suis impatient de rencontrer Monsieur Ehrmann…

La voiture s’ébroue en direction des bords de Saône. Rue d’Algérie, les boutiques sont vides. Les soldes ne font plus recette. SMIC à 1337,70 Euros, 30 années de dettes sur le dos pour un pavillon préfabriqué et une famille à nourrir. Tout ça pour s’éteindre à l’âge de la retraite, laminé par un cancer de la prostate. Les hobos de la Grande Dépression des années 30 avaient raison : rompre avec les illusions, déprogrammer la machine. La décroissance qui s’impose comme méthode de survie à l’échelle sociétale.

– Ils l’ont lâché ! Vous le savez, n’est-ce pas ? Ils l’ont lâché !

Injectés, les yeux de mon conducteur me fixent à travers le rétroviseur. Gêné, je souris d’un air vaguement entendu. Nous abordons la voie rapide, laissant Lyon et les pentes de Fourvière derrière nous. Une limousine noire nous double, frôlant de près notre véhicule. Le chauffeur grommelle quelques mots inintelligibles. Poliment, je le prie de répéter.

– Ils passent à travers la ville, ils traversent la matière comme des vers !

Rire forcé et nouveau mouvement de sourcils dans le rétroviseur. Je me détourne, préférant me concentrer sur le paysage. Les murs d’enceinte sont imposants, les pelouses vertes, lisses, immaculées. Pas un nain de jardin à l’horizon, l’impôt sur la fortune se passe de simulacres de plâtre. Un aviron file sur la rivière. Le soleil imprime les vaguelettes de son étrave d’une pluie d’étincelles. Délice de la bourgeoisie lyonnaise, on jurerait que le temps s’est arrêté dans la vallée. Le tumulte des crises mondiales à répétition, économiques ou pandémiques, m’apparaît bien lointain.

Des éclats de voix nous parviennent d’un attroupement sur les rives de l’Ile Barbe. On chante. Des silhouettes diffuses s’agitent autour d’une forme humaine maintenue au sol, des coups pleuvent. Plus loin, une carcasse de voiture achève de se consumer au pied d’une tour médiévale. Grasse, poisseuse, une fumée noire nappe la scène. L’odeur est pestilentielle. Instinctivement, le chauffeur ralentit. Sortant de la foule, un quinquagénaire bien mis se tourne vers nous et lève deux poings rouges, sanguinolents, d’un air de défi. Malgré la distance, l’homme dégage une sensation de puissance. Un mot me traverse l’esprit : CAC 40. Je constate avec soulagement que nous reprenons de la vitesse. Légère sensation de nausée sous l’accélération.

La litanie reprend.

– Le groupe Carlyle, la famille Sarkozy. Ils sont tous de mèche. Vous saviez que le demi-frère de notre président est le co-directeur des investissements du groupe ? Que celui-ci a été relancé par Frank Carlucci, un ancien de la CIA, à la fin des années 80, et que ce sont tous des proches de la famille Bush qui pactisait elle-même sous prétexte d’anti-communisme avec le révérend Moon ?

J’acquiesce en haussant les épaules. Nous passons devant la façade chamarrée du restaurant de Paul Bocuse. Trous de vers, rituels sataniques, magie noire / magie de pouvoir au sommet de Cologny et énièmes dimensions spatio-temporelles, je ne connais que trop bien le folklore paranoïaque. Les excités de la conspiration commencent toujours par les hauts-fonds affairistes avant d’enchaîner sur les grands sauriens polymorphes qui dirigent notre planète à l’ombre des tours.

La sensation de malaise revient, s’ancrant au plus profond de mon estomac.

– … de l’intérêt de cette nouvelle topographie numérique pour les militaires ! Vous me suivez ? A contrario, prenez le cas de milices américaines, comme la milice du Montana ou encore de Timothy Mc Veigh, le gamin qui a fait exploser l’immeuble du FBI ! Ah, ils peuvent multiplier les décrets, empiler les serveurs, mais il est déjà trop tard. On ne pourra plus faire machine arrière ! La boite de Pandore est ouverte !

La tête me tourne. Plus qu’une seule envie, arriver à Saint-Romain-au-Mont-d’Or et sortir de cette voiture. Un câble tombé du plafond se balance devant mes yeux. Je le suis du regard. Tout devient très flou, je me sens partir, aspiré. Des vagues d’images m’assaillent ; machines-outils, lueurs de forges industrielles et hurlements des plaques de métal qui s’écrasent, cabossées, déstructurées. Flash-backs en rafale. Un poste-frontière dans la poussière du désert libyen. Le portrait du colonel Mouammar al-Kadhafi s’évente sur une bannière lacérée. À ses pieds, un chien famélique tente vainement de chasser les mouches qui le harcèlent. Le cadavre d’un brahmane barre un trottoir de Madras. Un pan du Mur s’écroule à la lumière des lampes au tungstène sous les cris et les applaudissements de la foule. Mes orteils se crispent à l’intérieur de mes chaussures. Un, deux, trois, nous irons au bois. Les massifs rocheux des Monts d’Or nous contemplent. Alice dévisse au pays des merveilles. D’épaisses gouttes de sueur roulent jusque sur mes paupières. Taille fine, croupe cambrée, une jeune blonde mime la délectation en étalant le foutre sur ses globes siliconés. Son menton perle à la porte du bunker. Plongée sur une main gantée de blanc qui ausculte une série de corps enveloppés sous des bâches de plastique translucides. Un crâne géant me fixe entre deux containers, impassible sur son lit d’herbes folles. Les eaux rouges de la piscine grouillent d’une présence inquiétante…

… Réveil en sursaut. Le moteur décélère. Sensation de freinage, la voiture s’arrête devant le portail, à trois pas du portrait d’un Japonais joufflu aux cheveux filasse. Shōkō Asahara, le fondateur de la secte Aum, cerveau d’un attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo. Le soleil s’est couché. Une sueur glacée creuse mes reins. Le chauffeur se retourne vers moi et s’empare de mon poignet, le visage déformé par la démence.

– Moi aussi, je veux traverser le miroir ! Cet endroit… Les eaux montent ! Il le sait, il les observe. Ne perdez jamais les eaux de vue, ce sont elles qui vous livreront les premiers signes. Il faut surveiller le réveil des sources sous la Demeure, c’est la clé de tout ce qui va suivre.

M’arrachant à son emprise, je lui jette une poignée de billets et m’extirpe précipitamment de l’engin. Le sol oscille sous mes pas, un dogue allemand m’observe avec curiosité de l’intérieur des grilles. Ambiance, il tient dans sa gueule une réplique de mine anti-personnelle. Coup de sonnette, grésillement de la communication :

– Euh, bonjour… j’ai rendez-vous avec Thierry Ehrmann.

KiCHIGAI

2007/11/21 Commentaires fermés

kichigai

Tout avait commencé quelques semaines auparavant par un cas de combustion spontanée devant le Théâtre National Populaire…

21 novembre 2007, 00 heures 00.

Là-haut, dans les airs, sur les flancs de la cathédrale Saint-Jean, à l’épicentre du vieux Lyon alchimique, une gargouille ricane à la vue des humains qui gesticulent dans la lueur rougeâtre du soleil couchant. Leurs ombres s’étirent démesurément, déjà spectrales, sur les pavés de roche volcanique. Au loin, des colonnes d’une fumée noire, graisseuse, s’élèvent des hauteurs de la Croix Rousse. Les incendies ne décélèrent pas depuis trois jours. L’atmosphère suinte. On assiste sur les bords du Rhône à une multiplication des scènes d’hystérie, des septuagénaires aux yeux révulsés par une extase impie hurlent comme des possédés à la lueur des braseros. Ridés, exsangues, squelettiques, les vieillards s’arrachent les cheveux par poignées, se déchirent le visage jusqu’au sang. Une fillette les observe d’un air impénétrable, dissimulée derrière sa tignasse pouilleuse. Un sourire illumine son visage, sa courte jupe blanche ondule au gré du vent. Des larmes de joie coulent sur son visage émacié. À intervalles réguliers, un corps épuisé, déformé par l’âge, roule jusque dans l’eau boueuse avant de dériver et de sombrer dans les profondeurs du fleuve. Dans toute la ville, les luminaires sont hors d’usage, imposant de facto un couvre-feu ténébreux. Effrayée par un brusque déferlement de sirènes, une colonie de pigeons grisâtres se réfugie à tire d’ailes sur les hauteurs environnant l’hôtel de ville. Éclats des phares, reflets fugitifs sur la chaussée détrempée, un cortège d’ambulances traverse bruyamment l’esplanade, prêt à déverser sa cargaison de blessés devant l’entrée principale de l’Hôtel-Dieu. Les émeutes de la périphérie sud-est génèrent leur lot quotidien d’estropiés. Autant de promesses d’amputations sanglantes pour les équipes des blocs opératoires qui croulent sous la demande depuis plusieurs mois. L’incinérateur de l’hôpital tourne en surrégime. Reconnaissables entre mille à leurs cornettes noires, les sœurs de la Sainte Mort dirigent les infirmiers qui s’affairent au-dessus des brancards. L’une d’elles se saisit d’un balai qu’elle agite avec véhémence pour repousser une horde de rats appâtés par l’odeur des plaies putrescentes.

Chaque jour, des foules plus importantes s’agglutinent dans les rues engorgées de Saint-Romain-en-Mont-d’Or avec l’espoir d’approcher l’enceinte de la Demeure du Chaos. La rumeur populaire relayée par les rares médias encore opérationnels prête au domaine des propriétés miraculeuses, les plus exaltés allant jusqu’à en faire le siège d’un renouveau christique. Vingt-quatre heures plus tôt, un prédicateur s’est encore immolé par le feu sur un tas de poubelles, l’odeur de sa chair calcinée flotte encore dans les rues du village, mélangée aux effluves douceâtres de kérosène incrustés dans le plastique des conteneurs fondus. Un gamin se balance comme endormi, contre un parapet. Un filet de bave coule sans discontinuer sur son justaucorps. Ses yeux éteints au regard vide, débile, papillonnent sans but. Impassible, la foule le contourne, sans lui accorder la moindre attention. Les esprits sont ailleurs, anxieux, concentrés dans l’attente d’un signe. On se pousse, on se bouscule, des corps tombent sous la pression, s’écrasent contre les grilles et disparaissent, aussitôt ensevelis. Instantanés de faciès piétinés, déformés par la douleur. La tension croît, une clameur enfle.

– La Source ! Pitié, par pitié, laissez-nous accéder à la Source ! Nous voulons l’Eau, laissez-nous accéder à l’Eau Sacrée !

Menée par un géant, une équipe cagoulée repousse les téméraires qui tentent de franchir les murs. À dix-huit heures cinquante-cinq, une pluie de cendres anthracite s’abat doucement sur le site. Les particules flottent, menaçantes dans leur mollesse. À dix-neuf heures précises, une silhouette sombre se découpe sur la plateforme faîtière éclairée au néon industriel. Deux dogues colossaux conduits par deux succubes vêtues de cuir noir l’entourent, la disposition de leur quintette formant un pentagramme parfait. L’excitation est à son comble. Transports chaotiques, scènes de transe, ruts. Une jeune femme déchire ses vêtements pour s’offrir à son entourage immédiat. Le geste provoque une orgie impromptue, on frôle l’émeute. Là-haut, l’un des molosses hurle, comme pour exiger le silence. Tous s’interrompent. Les hommes obéissent à la Bête. De l’index et du majeur, l’Alchimiste désigne calmement l’éther où trône l’étoile du berger. L’assistance s’interroge sur la signification de ce geste. Quelques instants passent, puis un éclair traverse la voûte céleste, suivi d’une boule de feu qui éclaire d’un soleil brutal et crépusculaire l’agglomération lyonnaise. Un Airbus A380, le plus gros avion civil jamais conçu et le troisième plus gros avion de l’histoire de l’aviation, vient d’exploser, percuté par un missile sol-sol guidé aux infrarouges. L’onde de choc bouscule toutes les créatures vivantes présentes sur son passage. Au milieu de la multitude agglomérée devant les grilles, une mère de famille vomit par longs jets une bile écarlate et pâteuse, sans pour autant relâcher son étreinte sur ses deux enfants. Ses déjections tapissent le sol à leurs pieds. Ils fixent avec terreur le bâtiment qui se met à vibrer. Les visages blafards peints à même la pierre sur les murs carbonisés prennent un relief inattendu. Leurs orbites vides saignent, s’illuminent. Ils s‘incarnent dans la réalité de la masse pour entonner un cantique désaccordé. Blasphématoire, la litanie monte dans la nuit, reprise avec solennité par la cohorte de damnés massés sur le bitume.

Une transe funèbre gagne l’assemblée. Elle ondule au rythme de la mélopée, la transmutation s’opère. Et aux premières lueurs de l’aube, un nouveau monde accouche, humide et souillé, de l’entrecuisse béant du néant.

* Kichigai signifie « fou » en japonais. Le mot est composé de « ki » ou « énergie » qui signifie « esprit » et de « chigai » qui signifie « différent ». Littéralement : une personne qui pense différemment est folle.